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Citations sur La Sirène (63)

Je suppose que l’être humain a toujours besoin de quelqu’un à piétiner, quelqu’un qui a le dessous.
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Les gens étaient si naïfs , si habitués à être nourris d'histoires inventées qu'ils ne reconnaissaient pas la réalité cachée sous un déguisement pourtant sommaire.
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Je suppose que l’être humain a toujours besoin de quelqu'un à piétiner, quelqu'un qui a le dessous.
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Parfois, elle aurait voulu qu’il soit mort sous ses yeux. Qu’il ait eu un infarctus ou se soit fait écraser par une voiture. N’importe quoi, pourvu qu’elle sache et qu’elle puisse s’occuper de l’enterrement, de la succession et de tous les détails pratiques qui accompagnent un décès. Le deuil lui aurait d’abord fait mal, l’aurait consumée, pour s’estomper petit à petit et ne laisser qu’une sensation lourde de manque mêlée aux souvenirs joyeux.
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Parfois, elle aurait voulu qu’il soit mort sous ses yeux. Qu’il ait eu un infarctus ou se soit fait écraser par une voiture. N’importe quoi, pourvu qu’elle sache et qu’elle puisse s’occuper de l’enterrement, de la succession et de tous les détails pratiques qui accompagnent un décès. Le deuil lui aurait d’abord fait mal, l’aurait consumée, pour s’estomper petit à petit et ne laisser qu’une sensation lourde de manque mêlée aux souvenirs joyeux.
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- J'ai toujours trouvé que les cheveux, c'est complétement surfait. C'est beaucoup plus beau quand ça brille.
Il rit. Elle avait toujours eu le don de le faire rire. Qui allait faire ça maintenant ? Qui allait embrasser son caillou pelé et dire qu'elle remerciait Dieu d'avoir fait une piste d'atterrissage pour ses baisers ? Kenneth savait qu'il n'était pas l'homme le plus canon qui ait marché sur cette terre. Mais aux yeux de Lisbeth, il l'avait toujours été.
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Seul problème, il avait toujours été extrêmement secret et réservé. Ce matin elle d'était installée pour noter tout ce que Christian lui avait raconté sur son passé. Mais elle était restée avec le stylo à la main et une feuille blanche devant elle, réalisant qu'elle ne savait rien. Bien qu'ils aient passé de nombreuses heures ensemble à travailler sur son manuscrit, et bien qu'elle ait l'impression qu'ils étaient devenus proches, amis même, il n'avait jamais rien raconté. Ni d'où il venait, ni comment s'appelaient ses parents, ni ce qu'ils faisaient dans la vie. Elle ne savait pas où il avait fait ses études, s'il avait pratiqué un sport dans sa jeunesse, rien sur ses amis d'enfance ou s'il était resté en contact avec eux. Absolument rien.
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Quelque chose s'agita en elle et sa main s'ouvrit comme mue par une volonté propre. Le verre éclata en mille morceaux sur le sol en marbre noir, également importé d'Italie. C'était une des nombreuses choses qu'Erik avait manifestement en commun avec ses parents : ce qui était suédois n'était jamais assez bien. Plus ça venait de loin, mieux c'était. Sauf si ça venait de Taïwan, bien sûr. Louise pouffa, alla prendre un autre verre. Elle enjamba les éclats par terre et se dirigea droit sur le Bag-in-Box. Erik n'avait que mépris pour son vin en cubi. Seul du vin à plusieurs centaines de couronnes la bouteille trouvait grâce à ses yeux. Il n'aurait jamais accepté de souiller ses papilles avec une piquette à deux cents couronnes les cinq litres. Parfois, par vacherie, elle le servait à Erik à son insu, à la place d'un des crus français ou sud-africains prétentieux sur lesquels il s'extasiait toujours en long et en large. Bizarrement, son petit vin de pays bon marché semblait être tout aussi raffiné puisqu'il ne notait jamais la différence.
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Et cette fois , l'invité ,c'était le cancer. Il occupait la pièce avec son odeur , sa ténacité et ses présages de mort.
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- Toi aussi, tu es belle.
Il se sentit encore plus coupable en voyant le petit compliment illuminer son regard. En même temps, cela l'irrita. Il détestait quand elle se comportait comme un chiot qui remue la queue à la moindre attention de son maitre. Sa femme avait dix ans de moins que lui, mais par moments, il avait l'impression que c'était plutôt vingt.
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