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4,01

sur 2234 notes
A partir de deux évènements historiques, l'île de Valö , face à Fjällbacka revient dans l'actualité.
Camilla Läckberg fait revivre des infanticides qui ont eu lieu en 1908, dans un orphelinat. La fille de la maison, Dagmar, grandira dans de mauvaises conditions et s'amourachera de façon illusoire du fameux Hermann Göring, futur bras droit d'Hitler.
L'auteure nous fait aussi replonger dans l'assassinat d'une famille au même endroit en 1974. Toute la famille du directeur d'école implantée sur les lieux est assassinée sauf une petite fille d'un an, Ebba, rescapée de ce carnage.
Dans l'actualité, Ebba et son compagnon, Melker reviennent dans la maison pour la retaper mais ils sont victimes d'incidents.
La police de Fjällbacka avec Patrick, le mari d'Erica, notre écrivaine très curieuse qui fait penser sous certains côtés à Miss Marple dans un autre genre, entre en scène.
Ce dernier tome m'a mieux plu que le premier car j'ai eu le temps de m'attacher au personnage d'Erica et à sa façon de nous amener dans son labyrinthe de personnages tous imbriqués dans l'intrigue.
J'ai beaucoup apprécié me promener dans son histoire très bien ficelée qui mêle la fiction et la réalité.
Elle nous parle de la montée des mouvements néonazis en Suède, des soucis des Suédois face aux taxes et à l'immigration, elle fait revivre hélas la venue de Hermann Göring en Suède dans les années 1920.
Elle termine par une page de conclusion où elle reparle de la tuerie sur l'île d'Utoya en 2011.
L'auteure aborde énormément de sujets en établissant les liens entre eux à merveille.
Attention, à ne pas lire quand on est fatigué car on passe d'une situation à une autre sans crier gare.
C'est une construction très originale que je n'ai rencontrée que dans les livres de Camilla Läckberg.
J'en ai lu trois et pas besoin de lire tous les tomes pour s'y retrouver. Les faits concernant les personnages principaux sont rappelés de façon rapide et chaque livre fait l'objet d'une histoire différente.
Ce n'est certainement pas mon dernier livre de l'auteure.

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Deuxième Camilla Lackberg que j'ai le bonheur de lire et je crois comprendre qu'elle poursuit toujours une trame bien à elle : un retour dans le passé avec le parcours d'un personnage dont on ne connaît pas (encore) le lien avec l'enquête du moment de nos sympathiques héros (Patrick hedström, Gösta et les autres) et pourtant… on se doute que tôt ou tard, la lumière se fera, cela fait partie de ce que j'aime dans ces romans, et c'est particulièrement réussi dans celui-ci : la fille de la faiseuse d'ange décapitée en 1908, essaie de vivre, une vie de misère qui amène le lecteur à essayer de faire preuve de compassion envers ce personnage, et parallèlement, l'enquête policière qui amène l'équipe de choc de Patrick hedström sur l'île Valö en raison d'un incendie qui se déclare dans un bâtiment qui a fait fonction de pensionnat il y a de cela, une trentaine d'années, et qui est devenue la propriété d'Ebba et son mari, personnage énigmatiques qui rénovent le bâtiment et entretiennent une relation tout aussi énigmatique. Mais le suspense est encore entretenu par la présentation d'autres personnages qui ont un rôle clé, d'anciens collégiens du pensionnat qui ne se sont pas perdus et qui entretiennent une relation qui autorise le lecteur à se questionner.
J'ai été tentée de reprocher à l'auteure, la profusion de personnages qui m'a fait un peu peur, car je craignais de ne pas m'y retrouver, mais j'ai ensuite compris qu'ils étaient nécessaires et les liens entre eux se sont aisément dessinés.
Un roman plein de vie (ce n'est pas à un policier que l'on s'attache, mais à cinq ou six, avec leurs qualités, leurs travers, leur vie, leurs émois… )

C'est avec plaisir que je lirai d' autres romans de Camilla Lackberg.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Comme une vieille paire de pantoufles, on se dit que c'est la dernière fois qu'on les met, et puis une fois les pieds bien installés au chaud dedans, on retrouve ses marques et on y est pas si mal que cela.
La recette est toujours la même : une construction qui fonctionne bien avec des histoires à plusieurs époques différentes et qui se rejoignent à la fin , des personnages dont on suit la vie sentimentale et familiale d'un épisode à l'autre .
Certes Erica avec sa manie de se mêler de tout, de laisser ses enfants à sa belle-mère qu'elle critique cependant, finit par vraiment énerver , c'est dommage car les autres protagonistes sont plutôt sympathiques .

On a l'impression que Camilla Läckberg saborde un peu son personnage principal car l'ayant choisi hors du milieu policier , mariée à un des principaux inspecteurs, on peut imaginer qu'Erica a du mal à trouver ses marques (elle n'a qu'à essayer mes chaussons !) entre casseroles et marmots.

L'intrigue cette fois-ci tient jusqu'à la toute fin du roman et c'est plutôt une bonne surprise.

Bon, promis, je mets mes savates à la poubelle ... Je vais attendre quand-même la venue du Père-Noël , peut-être déposera t'il des livres et une nouvelle paire de charentaises !
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Après le gardien de phare, j'ai directement enchaîné la lecture de la faiseuse d'ange, huitième tome des enquêtes d'Erica et de Patrik. Encore une fois, j'ai apprécié cette parenthèse littéraire autour Fjällbacka et j'ai pris plaisir à retrouver ces personnages auxquelles je me suis tant attachée au fil de ces huit romans.

La construction du roman ne change pas, l''intrigue mélange le présent et le passé pour ne révéler le fin mot de l'histoire dans les dernières pages. Mais pourquoi changer une recette si efficace. Erica se veut plus cachottière et décide d'enquêter de son côté et elle est prête à prendre tous les risques. Patrik, lui est toujours le policier zélé et tellement attachant. J'ai aussi beaucoup aimé voir qu'Anna avait une place plus importante, mais j'espère que sa relation avec Dan n'en souffrira pas trop.

L'enquête est vraiment habilement menée et comme Camilla Lackberg nous confie à la fin, très documentée. On en apprend davantage sur le passé de la Suède notamment lors de la seconde guerre mondiale. Bref, c'est encore un roman qui se dévore et je suis définitivement fan de la plume de l'auteure que j'ai hâte de continuer à découvrir.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le dernier opus de Camilla Lackberg est une fois encore un roman policier qui se dévore.
La construction est toujours la même : on suit en alternance une enquête policière actuelle et une histoire très ancienne et les deux se rejoignent toujours à la fin.
Ici, il est question d'une femme tueuse de bébés, d'une famille mystérieusement disparue et de tentatives de meurtres.
Le procédé est classique mais fonctionne bien, même si au bout d'un moment, le suspense devient un peu moins haletant car on se doute de ce qui va suivre.

Dans cette enquête, Erica, la protagoniste principale, écrivain et femme de policier, m'a particulièrement énervée.
En effet, c'est bien beau de toujours vouloir se mêler de tout, de fourrer son nez partout, mais ça lui attire à chaque fois des ennuis et cette fois-ci, franchement, j'aurais bien aimé qu'il lui arrive un malheur histoire qu'elle comprenne qu'elle est parfois trop téméraire et un brin gourde quand même, en plus de mettre la vie d'autres personnes en danger, juste parce que madame préfère dénicher des secrets que s'occuper de sa tripotée de mômes !

L'intrigue est assez intéressante mais un peu tirée par les cheveux ... je n'en dirais pas plus mais ça fait quand même beaucoup de malheurs pour une même famille...alors soit ils ont vraiment la poisse, soit l'auteur a un peu abusé avec tous les maux dont elle les accable.
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Ce roman policier palpitant s'inspire d'un fait réel, fait divers vieux de plus d'un siècle: la dernière femme condamnée à mort en Suède a été condamnée pour infanticide.
La fille de cette mère plus que particulière va être ballotée de familles d'accueil en familles d'accueil et va tomber amoureuse de Herman Göring venu en Suède dans les années 20. Elle va avoir un enfant de lui.
Bien plus tard, sur l'île de Valö, juste en face de Fjällbacka, une famille entière disparaît.
Personne ne sait où ils sont passés;
Trente ans plus tard, un nouvel élément va permettre de relancer l'enquête.
Je n'en dis pas plus. C'est rondement mené et cela s'appuie sur des faits historiques: oui le tristement célèbre Göring a bien séjourné en Suède et a épousé une Suédoise, mais ce n'était pas l'héroïne de ce livre...
Un excellent polar pour cet été.
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J'avais lu l'année dernière quelques livres de Camilla Läckberg à l'occasion de mes vacances (bien méritées comme il se doit). Cependant, j'avais arrêté au bout de quelques tomes, craignant à juste titre l'overdose et surtout commençant à me lasser des personnages récurrents que je trouvais pourtant fort sympathiques lors de mes premières lectures.
Ayant eu quelques jours de congés, c'était pour moi l'occasion de continuer à lire les aventures d'Erica Falck et de son policier de mari.
Il ne m'a pas fallu longtemps pour me remettre dans l'ambiance si particulière des romans de cette auteure puisque les mêmes thèmes réapparaissent à chaque fois.

Un couple réaménage dans le coin et s'installe dans la vieille maison familiale (où s'est déroulé un drame il y a plusieurs décennies) et subit des menaces assez mystérieuses. Il n'en faut pas plus pour que Patrik et surtout son épouse la trop curieuse Erika viennent fourrer leur nez dans le passé de cette maison. Apres tout, il n'est jamais trop tard pour résoudre cette ancienne énigme puisque le hasard fait bien les choses vu que tous les protagonistes mêlés à cette curieuse histoire habitent dans le coin.
En parallèle, nous suivons la vie d'une jeune femme au début du vingtième siècle qui doit grandir dans un milieu bien hostile pour elle car ses parents ont été exécutés pour le pire des crimes : des meurtres d'enfants. Difficile de survivre quand on est la fille de « la faiseuse d'anges « ….Quel est le lien avec l'histoire actuelle ? Comme d'habitude, ce n'est que vers la fin du roman que Camilla Läckberg va abattre ses cartes…

L'écriture est toujours aussi fluide et il faut avouer que ce livre se lit aisément et sans aucune prise de tête.
En conclusion, pour moi ce livre est clairement à classer dans la catégorie « livres de plages », où il remplit parfaitement sa mission entre deux baignades….

Challenge Pavés 2019
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Il n'y a plus véritablement de surprise lorsque l'on ouvre un livre de Camilla Läckberg, on retrouve les mêmes personnages et leurs travers. Les défauts des uns et des autres ne s'améliorent pas et Erica finit vraiment pas nous agacer mais sans doute pas assez puisque l'on continue à lire les tomes les uns après les autres.
On retrouve une fois encore deux histoires en parallèle mêlant des époques différentes. Ce procédé est efficace et alimente notre curiosité. La faiseuse d'anges est donc construit sur le même modèle que les tomes précédents mais cela n'est pas dérangeant, au contraire. Même si il y a une certaine satisfaction à retrouver toute la petite équipe de Fjallbaka , on commence malgré tout à se lasser d'Erika qui est la caricature de la femme qui se mêle de tout et qui fait des gaffes.
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Depuis quelques années, ma petite balade suédoise direction Fjällbacka devient une habitude de routine, pour quelques jours de lecture aux cotés d'Erica l'écrivaine et de son policier et mari Patrick, infatigables enquêteurs, chacun à leur manière.

Si au fil des livres, l'intérêt des intrigues peut varier en qualité, la construction de l'histoire reste toujours la même entre présent et passé. Ca peut paraitre redondant mais pourquoi changer de formule puisque ça fonctionne?
Cela me donne la sensation douillette d'un bon vieux plaid confortable. C'est comme dans une série télé, dont on attend la saison suivante; on retrouve tout le staff du commissariat avec plaisir, on voit grandir les enfants Hedström, on serre les dents quand Patrick prend le volant, on trouve la belle mère insupportable et le commissaire Hellberg affligeant, on s'amuse des humeurs et des énervements, et on se dit que ce petit coin de Suède doit être magnifique.
Et la lecture se fait détente sans s'interroger plus avant.

Cette nouvelle enquête pour disparitions est un bon cru. Elle trouve ses racines dans le passé d'une famille porteuse de faute héréditaire, maintient le suspens jusqu'aux dernières pages, se lit donc agréablement, avec son savant dosage de mystère et contexte social.

Entre deux lectures plus "denses", c'est comme une promenade de santé!
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Ebba et Melker viennent de s'installer sur l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka, dans la maison qui appartenait autrefois à la famille d'Ebba. Ils ont perdu leur enfant accidentellement et ne peuvent pas se remettre de leur chagrin et donc ne parviennent plus à communiquer. Ils ont vendu leur maison à Göteborg pour faire table rase des souvenirs. Mais un incendie se déclenche…
Cette grande maison était autrefois un internat pour jeunes gens issus de familles aisées, tenu par Rune et sa deuxième femme Inez. Rune a eu trois enfants d'un précédent mariage, Claes Annelie et Johan et avec Inez il a une petite fille Ebba. En 1974, le jour de Pâques, un évènement étrange s'est produit, ils ont tous disparu sauf Ebba qui a été retrouvée seule dans la maison. le déjeuner était sur la table, le repas avait commencé.
A cette époque, cinq élèves parmi les pensionnaires étaient restés à l'internat et lors de l'enquête, ils avaient dit ne rien avoir constaté d'anormal et qu'ils avaient trouvé Ebba en revenant de la pêche. L'enquête a piétiné, parmi les policiers en charge, Gösta s'était beaucoup impliqué, ce qui est rarement le cas habituellement.
En parallèle, une autre histoire qui commence en 1908. Une femme, Helga Svenson, qui accueille en en nourrice des enfants que les parents ont du mal garder, est accusée de meurtre, car elle les fait disparaître, pensant que les parents ne reviendront pas les chercher. C'est une « faiseuse d'anges » comme on dit à l'époque. Leur fille Dagmar, se retrouve placée en famille d'accueil. Y a-t-il un rapport entre l'incendie qui vient de se produire et la disparition de la famille en 1974 et quel lien existe-t-il avec la faiseuse d'anges en 1908 ?
C'est ce que vont découvrir l'inspecteur Patrik Hedström et son équipe tandis que bien entendu, l'épouse de Patrik, Erica Falck, écrivain à succès, habitée par la curiosité, fourre son nez partout.

Ce que j'en pense :

Comme à son habitude, l'auteure nous raconte deux histoires en même temps, une qui s'est produite dans le passé, et une actuelle avec cette fois une troisième histoire intercalée.
Les cinq étudiants de 1974, se retrouvent à Fjällbacka, chacun ayant suivi sa route, John devenu un politicien d'extrême droite, Léon qui a relevé des défis invraisemblables, jouant parfois avec la mort a fini par avoir un accident qui le laisse tétraplégique, Joseph, de confession juive, qui veut construire un musée de la mémoire car ses parents sont décédés dans les camps de la mort, Sebastian un homme d'affaires corrompu qui ne pense qu'à l'argent et Percy, un noble qui a hérité du château familial en spoliant son frère et sa soeur.
Qu'est-ce qui peut bien pousser tout ce petit monde à se retrouver après tant d'années?
Il a fallu attendre la page 120 pour que je commence à m'intéresser vraiment aux personnages (Göring entre en scène p 121). Au début, on ne voit pas le lien qu'il peut y avoir entre les différents protagonistes, on ne sait même pas que certains se sont connus autrefois.
Cependant, l'histoire est prenante et je me suis laissé prendre au jeu malgré ma colère contre Erica. L'auteure a travaillé sur des archives, elle s'est inspirée de faits réels qu'elle a réinterprétés. La maison sur l'île de Valö existe, tous les enfants de Fjällbacka y sont allés et tout le monde l'appelle « la colo ». Il y a vraiment une énigme concernant le corps retrouvé dans le cercueil de Madame Göring qui était suédoise (cf. un article publié en 1991).
Ce livre est intéressant par la technique de l'auteure qui fait coïncider la réalité et la fiction et mais je pense que Camilla Läckberg devrait canaliser davantage son héroïne, sinon je risque de me lasser définitivement. Elle donne l'impression d'avoir cinq ans et se trouve incapable de réfléchir un minimum avant d'agir. A petite dose ça va mais cela risque de détourner d'elle des lecteurs même assidus, dont je fais encore partie pour l'instant.

Note : 7/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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