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Citations sur Pirates : Histoires vraies (27)

p.591.
Intérieurement, j’enrage surtout de ne pas pouvoir disposer à bord d’un moyen de transmission discret et efficace. À l’heure où tous les navires du monde sont susceptibles d’être victimes de ce type d’attaques, je me demande comment il est encore possible qu’aucun système élaboré n’ait été prévu dans ce domaine. Il suffirait d’équiper les navires d’un simple bouton à la passerelle qui, après avoir été activé – uniquement dans les situations extrêmes –, permettrait à la terre d’écouter tout ce qui se passe à bord à l’aide de micros subtilement répartis. Pourrait-on y penser dans un proche avenir ?
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p.498.
Il faut connaître le marin français : il lui est particulièrement douloureux de quitter son navire. Aucun marin français ne sert sur un navire étranger, et aucun étranger ne sert sur un navire français, tandis que les équipages anglais, scandinaves, etc. forment un mélange de toutes les nations. Le Français a aussi une autre loi maritime : la désertion passe chez lui pour un grave délit, tandis que chez les autres peuples on s’en tire le plus souvent avec une amende de vingt marks.
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p.366.
Pendant les six derniers mois de 1813, nous avons introduit pour un million de dollars de marchandises piratées. Nous les entreposions non seulement au Temple mais jusqu’en ville. On a vu certains jours au Temple cinq cent Orléanais, parmi eux nombre de notables et des fonctionnaires. De l’aveu même de l’inspection fédérale des douanes, à cette époque, un dixième au moins de la population « trouvait profit et fierté à aider les pirates ».
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p.359-60.
Je reviens à cet instant où, après ce dîner, flatteur pour ma vanité, j’avais senti le poids de la solitude. Je me disais : « Réussir, être riche, oui, mais pourquoi, au bout du compte ? Pour qui ? »
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p.337.
J’ai toujours détesté les douaniers et l’institution même de la douane qui, selon moi, porte atteinte à la liberté des personnes et à l’entente entre les nations.
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p.334.
On sait bien peu d’un homme quand on ne sait pas tout de lui.
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p.323.
New York était à cette époque – et l’est resté longtemps – le centre le plus actif de maquillage de navires et de falsification des papiers de bord. La moitié au moins des bâtiments de commerce qui y relâchaient ne portaient pas leur nom d’origine, ayant plusieurs fois changé de propriétaire dans des conditions que le capitaine du port, débordé par la constante augmentation du trafic, n’avait guère le temps d’élucider.
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p.317.
Mes navigations sous les ordres de Mauritius m’avaient appris que des négociants de New York se rendaient souvent à Great Exuma pour y acheter aux pirates leur butin et leurs navires de prise. Ils n’étaient jamais attaqués sur ce parcours, ni à l’aller ni au retour, pour une raison évidente : on n’assassine pas ses meilleurs clients, on désire au contraire qu’ils reviennent. La convention tacite était depuis longtemps respectée.
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p.245.
Les zombies étaient nombreux à Saint-Domingue. Leurs visages n’étaient pas noirs, ni bruns, mais gris. Ils ne parlaient pas, ne vous regardaient jamais en face. J’avais depuis mon enfance entendu dire qu’ils étaient des morts tirés de leur tombeau et ressuscités par magie. Leur volonté propre avait disparu. Ils travaillaient surtout sur les plantations. On ne les payait pas, ils ne recevaient qu’un repas par jour. Les planteurs les achetaient à des sorciers vaudous. En achetait qui voulait et on pouvait les revendre comme animal, comme objet¹.

1. Selon des témoignages apparemment sérieux, on voit encore de nos jours, des zombies sur l’île de Saint-Domingue. Ce ne sont pas des morts qu’on ressuscite mais des vivants qu’une drogue administrée de force ou par surprise met en état de mort apparente, de catalepsie. On les enterre et, quelques jours plus tard, on les déterre, avant de les ranimer. Des analyses ont permis de découvrir que cette drogue contient des hallucinogènes et de la tétadroxine agissant sur le système nerveux. Les victimes restent pathologiquement apathiques, quasi amnésiques. (G.B.)
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p.218.
À l’heure que je parle, il est élevé aux plus éminents dignités de la Jamaïque : ce qui fait voir qu’un homme, quel qu’il soit, est toujours estimé et bien reçu partout, quand il a de l’argent.
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