Un bon roman d'espionnage de John le Carré.
M'a était offert et j'ai passé un bon moment en le lisant.
Les personnages attachants sont voués à un avenir sombre comme assez souvent dans ce genre de livre avec le Carré.
Par moment trop long sur certain passage mais ça reste correct.
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On ne peut être que déçu, quand on se souvient des meilleurs production de John le Carré. le début était poutant prometteur, avec cette athmosphère interlope dans une de ces ïles enchanteresses de la Méditérannée, paradis pour milliardaires et autre oligarches. Gail et Perry, un jeune couple d'anglais, plus british que british; elle superbe, et lui plein de flegme et de "fair play", font connaissance d'un oligarche trouble, autour d'un court de tennis. Lui, le genre expansif, et slave, âme Russe! La cinquantaine encore conquérante et sportive, malgré un début d'embonpoint. Passant du rire, aux embrassades, avant de se faire grave en quelques secondes
Une amitié se scelle, entre Perrry " le professeur", tel que le surnome sans cesse " Dima", ce Russe qui s'est fait tout seul, de façon racoleuse et vulgaire, et qui encense de façon démagogique les qualités du peuple Britannique, un monde de culture qui l'a séduit dans sa sélection du choix des institutions où sont envoyés ses enfants.
Les stéréotypes nationaux semblent se renvoyer la balle. Mais les échanges se prolongeront tout le long du livre, de façon métaphorique.
Rapidement on sent que quelque chose se joue de plus important que la victoire d'un set, entre les deux hommes. Dima cherche à se sortir d'un piège, et veut se servir de Perry pour pactiser avec l'Angleterre, se servant de lui comme émissaire.
Il est aux abois, craint pour ses jours, et veut garantir une sortie de secours, pour lui et sa tribu. Cette famille faisant penser aux membres de la famille Adams, entre l'ado superbe et paumée, et l'épouse gothique et recluse, contient elle même bien des secrets et des non dits.
C'est très intriguant dans ses cinquante dernières pages. le jeune couple se trouve embarqué dans une mission double, celle de respecter un code d'amitié et d'engagement plus ou moins chevaleresque envers cette famille, avec tous ces enfants, beaux, étranges, et hiératiques, semblant victimes d'enjeux qui les dépassent. Tous portent des histoires cruelles, propres à développer des réflexes d'assistance, étayant la demande d'aide du père.
D'autre part, les services secrets Britanniques jouent leur carte dans l'ombre, tant ce personnage aux abois est un maillon intéressant de l'économie criminelle Russe, à visée internationale.
Jadis, c'était des hommes qui passaient à l'est, ou à l'ouest. Maintenant, la trace ces captiaux criminels est beaucoup plus difficile à suivre. Même pour le lecteur.
J'avoue que je n'ai pas tenu jusqu'au bout.
Impossible de se mette en empathie quelconque avec ces héros improbables, sur une histoire peu crédible évoquant une bande dessinée de "Blake et Mortimer".
Les références plaçant souvent le comportement anglais si élégant, "so perfect:" et propre à évoquer un monde disparu, fleure sans doute chez le Carré, la nostalgie bien Britannique d'un monde aussi disparu que celui de l'union soviétique.
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J'ai eu tellement de mal à rentrer dans ce roman que je peux honnêtement ne mettre qu'une étoile.
L'histoire m'a semblé sans intérêt. Au début on ne comprend pas vraiment quel est l'objet du livre, et puis finalement on se dit que cette psychologie plate et cette action nulle sont les seuls éléments du roman. C'est une belle déception !
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Deuxième tentative de lecture de ce roman d'espionnage pour moi après une toute première avortée il y a déjà quelques années aux alentours de la page 100.
Le ressenti est de nouveau le même dans le premier quart du livre : le début est très lent et ne se lit pas avec fluidité. Les changements constants entre les temps du passé et du présent, parfois au sein d'une même phrase, m'ont dérangé, m'obligeant à plusieurs reprises à relire certains passages du texte pour en saisir le sens.
Après un petit temps d'adaptation au style de l'auteur, la lecture prend (enfin) du relief. Je regrette néanmoins que les personnages ne soient pas tous très charismatiques : il leur manque une certaine dimension émotionnelle pour qu'on puisse s'attacher à eux.
La fin, abrupte et qui arrive de manière assez soudaine, n'apporte pas de réponse et laisse plutôt avec encore plus de questions en suspens ... mais, après tout, cela me va bien pour un thriller qui se veut d'espionnage et ce qui était ma première (et dernière, je pense) lecture de John le Carré.
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Prenant, passionnant, et tout en tension dans les derniers paragraphes...
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