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3,31

sur 239 notes
Un bon roman d'espionnage de John le Carré.
M'a était offert et j'ai passé un bon moment en le lisant.
Les personnages attachants sont voués à un avenir sombre comme assez souvent dans ce genre de livre avec le Carré.
Par moment trop long sur certain passage mais ça reste correct.

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On ne peut être que déçu, quand on se souvient des meilleurs production de John le Carré. le début était poutant prometteur, avec cette athmosphère interlope dans une de ces ïles enchanteresses de la Méditérannée, paradis pour milliardaires et autre oligarches. Gail et Perry, un jeune couple d'anglais, plus british que british; elle superbe, et lui plein de flegme et de "fair play", font connaissance d'un oligarche trouble, autour d'un court de tennis. Lui, le genre expansif, et slave, âme Russe! La cinquantaine encore conquérante et sportive, malgré un début d'embonpoint. Passant du rire, aux embrassades, avant de se faire grave en quelques secondes
Une amitié se scelle, entre Perrry " le professeur", tel que le surnome sans cesse " Dima", ce Russe qui s'est fait tout seul, de façon racoleuse et vulgaire, et qui encense de façon démagogique les qualités du peuple Britannique, un monde de culture qui l'a séduit dans sa sélection du choix des institutions où sont envoyés ses enfants.
Les stéréotypes nationaux semblent se renvoyer la balle. Mais les échanges se prolongeront tout le long du livre, de façon métaphorique.
Rapidement on sent que quelque chose se joue de plus important que la victoire d'un set, entre les deux hommes. Dima cherche à se sortir d'un piège, et veut se servir de Perry pour pactiser avec l'Angleterre, se servant de lui comme émissaire.
Il est aux abois, craint pour ses jours, et veut garantir une sortie de secours, pour lui et sa tribu. Cette famille faisant penser aux membres de la famille Adams, entre l'ado superbe et paumée, et l'épouse gothique et recluse, contient elle même bien des secrets et des non dits.
C'est très intriguant dans ses cinquante dernières pages. le jeune couple se trouve embarqué dans une mission double, celle de respecter un code d'amitié et d'engagement plus ou moins chevaleresque envers cette famille, avec tous ces enfants, beaux, étranges, et hiératiques, semblant victimes d'enjeux qui les dépassent. Tous portent des histoires cruelles, propres à développer des réflexes d'assistance, étayant la demande d'aide du père.
D'autre part, les services secrets Britanniques jouent leur carte dans l'ombre, tant ce personnage aux abois est un maillon intéressant de l'économie criminelle Russe, à visée internationale.
Jadis, c'était des hommes qui passaient à l'est, ou à l'ouest. Maintenant, la trace ces captiaux criminels est beaucoup plus difficile à suivre. Même pour le lecteur.
J'avoue que je n'ai pas tenu jusqu'au bout.
Impossible de se mette en empathie quelconque avec ces héros improbables, sur une histoire peu crédible évoquant une bande dessinée de "Blake et Mortimer".
Les références plaçant souvent le comportement anglais si élégant, "so perfect:" et propre à évoquer un monde disparu, fleure sans doute chez le Carré, la nostalgie bien Britannique d'un monde aussi disparu que celui de l'union soviétique.
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Une incursion ratée dans le roman d'espionnage. Je me suis ennuyée et n'ai pas tout compris. J'avais choisi ce livre à cause de l'utilisation dans le scénario de la finale Federer-Soderling à Roland Garros en 2009 mais ce fut une déception, la scène est anecdotique et l'auteur n'en a pas tiré le parti espéré.
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En décembre dernier mourrait John le Carré. Quelques-uns de mes lecteurs de polar m'ont demandé conseil : quels livres de le Carré pouvaient-ils lire. Bien sur il y avait tous ces classiques tels La Taupe , La Constance du jardinier, le tailleur de Panama, L'espion qui venait du froid, La maison Russie ou encore Single & Single. Et là je me rends compte de deux choses, un que nombre de ces livres ont été adapté au cinéma et deux qu'il y a longtemps que je n'ai pas lu de John le Carré. Aussi comme j'ai sous la main «Un traître à notre goût »je me dis qu'il est grand temps que je reprenne contact avec cette homme qui a travaillé pour le Foreign Office avant d'écrire des romans d'espionnage.
Mais alors que nous raconte « Un traître à notre goût »
Un oligarque russe menacé, demande pour lui et sa famille la protection des services secrets de Sa Majesté. En échange, il accepte de livrer des renseignements sur des circuits internationaux du recyclage de l'argent mafieux.
Pour Perry, fort sérieux enseignant d'Oxford et Gail, prometteuse avocate londonienne, ces vacances dans une île caribéenne sont un rêve. Paysage idyllique et compagnons de séjour plutôt pittoresques, tel Dima, un milliardaire russe fantasque et truculent qui arbore une Rolex incrustée de diamants et un tatouage sur le pouce droit. Mais Dima n'est pas un simple extravagant. Avec lui on va être entraîné dans un roman tragique et captivant. On va voyager, connaitre du Goulag, nous retrouver à Antigua, passer par Roland-Garros jusqu'à une cachette au fond des Alpes suisses, en passant par les salles feutrées de la City de Londres, où règnent, avec la connivence des services secrets britanniques, la cupidité et la corruption.
Bref une nouvelle fois John le Carré nous joue la comédie de la guerre froide mais des années plus tard après que celle-ci soit terminée. Enfin sommes-nous certains que celle-ci est réellement pris fin. Car aujourd'hui c'est face à une autre menace russe que notre société est confrontée, celle de sa mafia, ses mafias russes ou venues de l'ex blog soviétique pour être plus précise. Et en éminent chroniqueur de notre époque, le carré nous livre ici un portrait glaçant de notre monde et de notre société totalement soumise à l'argent. Aussi j'ose le dire tout haut, je l'affirme même John le Carré est et restera à tout jamais l'as du roman d'espionnage

Lien : https://collectifpolar.com/
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Dans son dernier roman, Retour de service, John le Carré faisait du badminton un terrain de rencontre pour espions aguerris. J'ignorais que dix ans auparavant, il avait fait du court central de Roland-Garros et de la finale entre Federer et Söderling un élément culminant de son intrigue. Dès que je l'ai su, je me suis ruée sur Un traitre à notre goût. Il faut dire que les sports de raquettes font partie intégrante de la culture britannique et ne pouvaient pas être absents des écrits du plus anglais des maîtres de l'espionnage.

J'ai retrouvé ici tout ce que j'aime chez John le Carré, à commencer par l'humour qui imprègne chaque page de sa causticité. le regard qu'il porte sur ses personnages, qu'ils soient espions aguerris ou en herbe est empreint d'une ironie et d'une hauteur toutes britanniques. Les dialogues sont mordants, le rythme trépidant, la complexité des services secrets est un des leviers utilisés par l'auteur pour envelopper son lecteur dans une atmosphère particulière sans chercher à éclaircir quoi que ce soit. Ici, il sera question des implications pas très claires de certaines personnalités britanniques dans des business en lien avec des groupes mafieux... Business as usual.

Tout commence sur un terrain de tennis dans les Caraïbes. Perry et Gail, jeune couple anglais pensaient passer un séjour tranquille à échanger des balles avec d'autres vacanciers dans ce club huppé lorsqu'une rencontre avec les Dima, une famille russe va quelque peu contrarier leurs plans. Les voilà contraints, de retour en Angleterre de contacter les services secrets pour leur soumettre la requête dont ils sont porteurs et qui va les contraindre à endosser, elle la juriste et lui l'enseignant, des rôles qu'ils n'avaient pas prévus. Inutile d'en raconter plus, il suffit de laisser faire le maître. L'intrigue est aux petits oignons, je sais gré à John le Carré de mettre en valeur l'intelligence de ses personnages féminins et Gail ne fait pas exception, elle est juste parfaite. Les scènes de débriefing par les services secrets sont géniales, le chapitre de la finale à Roland-Garros est fantastique. Bref, j'ai pris mon pied et je me demande comment j'ai fait pour passer à côté de ce livre lors de sa parution en 2011 et même de l'adaptation cinématographique (Un traitre idéal... qui a d'ailleurs donné son titre à la version poche)... Lacune comblée, et bien comblée.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Perry, professeur à Oxford, et Gail, avocate à Londres, s'offrent des vacances en amoureux sur l'île d'Antigua. Ils y font la connaissance de Dima, un Russe amateur de tennis comme eux, et de sa famille. Assez rapidement Dima se révèle être un membre important de la mafia russe, spécialiste du blanchiment d'argent sale à grande échelle. Il a une proposition à faire aux services secrets britanniques et compte sur Perry pour lui servir d'intermédiaire. Je serais bien embêtée si c'était à moi que cela arrivait. Heureusement, je ne joue pas au tennis. Plusieurs fois j'ai eu envie d'avertir Perry et Gail de fuir, vous ne voyez pas que cette affaire pue ? Il semble que si, ils le voyaient mais ils pensaient qu'ils pouvaient aider.

Dans ce roman qui se déroule en 2009 on croise -outre la mafia russe- des banques peu regardantes sur l'origine des fonds du moment que cela leur permet de renflouer leurs caisses, des politiciens et des hauts fonctionnaires corrompus et des espions en roue libre qui prennent des distances avec leur hiérarchie. Pour défendre leur pays ou pour régler des comptes personnels ? Cela n'est pas clair.

L'histoire commence un peu lentement. Ca se lit mais sans enthousiasme excessif de ma part. Dans les derniers chapitres les choses s'accélèrent, je suis enfin ferrée et je me demande comment cela va se terminer même si je me doute que la morale et la justice n'en sortiront pas particulièrement grandies.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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J'ai eu tellement de mal à rentrer dans ce roman que je peux honnêtement ne mettre qu'une étoile.
L'histoire m'a semblé sans intérêt. Au début on ne comprend pas vraiment quel est l'objet du livre, et puis finalement on se dit que cette psychologie plate et cette action nulle sont les seuls éléments du roman. C'est une belle déception !
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Deuxième tentative de lecture de ce roman d'espionnage pour moi après une toute première avortée il y a déjà quelques années aux alentours de la page 100.

Le ressenti est de nouveau le même dans le premier quart du livre : le début est très lent et ne se lit pas avec fluidité. Les changements constants entre les temps du passé et du présent, parfois au sein d'une même phrase, m'ont dérangé, m'obligeant à plusieurs reprises à relire certains passages du texte pour en saisir le sens.

Après un petit temps d'adaptation au style de l'auteur, la lecture prend (enfin) du relief. Je regrette néanmoins que les personnages ne soient pas tous très charismatiques : il leur manque une certaine dimension émotionnelle pour qu'on puisse s'attacher à eux.

La fin, abrupte et qui arrive de manière assez soudaine, n'apporte pas de réponse et laisse plutôt avec encore plus de questions en suspens ... mais, après tout, cela me va bien pour un thriller qui se veut d'espionnage et ce qui était ma première (et dernière, je pense) lecture de John le Carré.
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Prenant, passionnant, et tout en tension dans les derniers paragraphes...
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Un maître éclatant dans un magnifique choc entre amateurs et professionnels, sur fond de mafias russes, de politiciens corrompus et de blanchiment à très grande échelle.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/07/28/note-de-lecture-un-traitre-a-notre-gout/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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