Yo-Yo post-mortem, tome 1 : Mourir nuit gravement à la santé

L'humour noir ne vous fait pas peur ?
Côtoyer des morts, des squelettes, des créatures bizarres et passer du temps dans les coulisses de la mort vous attire ?
Vous avez envie de découvrir ce qu'on devient une fois que la grande faucheuse nous a attrapé, que l'on est enterré ou incinéré ?
Car c'est alors qu'un étrange voyage nous attend.
Chacun est alors accompagné d'un guide un peu particulier, pour Jean-Paul Gratin, notre malheureux héros, ce sera James Bône qui lui montrera les trucs et astuces pour franchir sans trop de problèmes les arcanes de l'après-vie.
Cette bande dessinée est truffée de jeux de mots et de références culturelles, bien sûr l'humour est noir, mais j'ai beaucoup ri et souri durant la lecture.

Il s'agit d'une petite bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. À noter que cette oeuvre n'est pas vraiment comme les autres, puisqu'elle a été éditée grâce à plusieurs « édinautes » du site Sandawe (une plateforme collaborative permettant aux gens comme vous et moi de soutenir les projets BD). Dans une ambiance digne d'un Tim Burton, l'auteur nous mène aux côtés De Bône, James Bône, un squelette chargé d'accompagner les âmes dans leur dernier voyage. J'ai aimé cette idée ainsi que cette perception des limbes ou de ses habitants. James Bône ne manque pas d'humour et vous arrachera plus d'un sourire au fil des pages. Si vous aimez le cynisme, l'humour noir ou les jeux de mots sarcastiques, vous trouverez votre bonheur dans ce récit. En effet, Gilles le Coz propose plusieurs dialogues remplis de calembours, des scènes à l'humour décalé, de l'action ainsi que quelques clichés volontaires autour de la Mort. J'ai bien aimé le moment où Barbara demande à une voyante de l'aider.

Entièrement en noir et blanc avec quelques nuances de gris pour définir les matières ou jouer avec les ombres, les planches m'ont plu. C'est le style de graphisme qui me séduit : c'est très expressif, assez dynamique et plutôt bien dessiné. Ils apportent une certaine ambiance à cet ouvrage plutôt sympathique. J'ai passé un bon moment... Sans pour autant avoir ri aux éclats. L'auteur m'a surtout arraché quelques rictus et, à mes yeux, c'est déjà pas mal. de plus, il m'a permis de me détendre entre deux romans. Je suis donc satisfaite d'avoir mis la main sur cette petite bande dessinée macabre. L'univers que Gilles le Coz a tissé mérite d'être développé. Ainsi, je serais curieuse de voir ce que propose « Mourir n'a jamais tué personne », le second tome ! Mais il me semble qu'il est encore en cours de réalisation...

Lien : https://lespagesquitournent...

En lisant la quatrième de couverture, je pensais être morte de rire pendant la lecture de cette BD mais cela n'a pas été le cas.
Il y a des répliques amusantes, j'ai souri plusieurs fois mais jamais franchement ri.

L'histoire en elle-même est sympa mais je suis restée sur ma faim parce qu'aucun thème n'est développé. L'auteur fait intervenir la veuve de JP Gratin mais ça ne sert à rien ; on ne sait pas qui était Bône avant de mourir ; on ne sait pas à quoi servent les passeurs d'âmes... L'auteur ne creuse pas le sujet alors qu'il y avait de quoi faire.

Les dessins sont par contre très réussis et le noir et blanc colle parfaitement à l'histoire. Dommage que les gris ne soient pas plus nuancés (Alerte référence littéraire moisie !), certaines cases sont « plates ».

Au final, Mourir nuit gravement à la santé est un album bon enfant, agréable à lire mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

100 dessins d'humour en noir et blanc est un album qui regroupe tous les dessins réalisés par Gilles le Coz pendant le financement en crowdfounding de son album Mourir nuit gravement à la santé. Chaque fois que le pourcentage de financement augmentait, l'auteur publiait un nouveau dessin.

Ces dessins n'avaient pas vocation à être publié sous forme d'album et ça se sent. le trait est joli et certains dessins sont vraiment très sympa mais sur la longueur c'est un peu lassant car il ne s'agit que de petites pastilles ne parlant que du financement par les édinautes. Celles et ceux qui ont participé à l'aventure ont dû être très heureux de revoir ces dessins. Les autres peuvent s'en passer.

J'ai rencontré James Bône au hasard de clics, et contre toute attente il a bien fait son job, je l'ai suivi moi aussi !
Qui résisterait à savoir ce qu'il y a avant les vers grignoteurs mais après la fin de notre vie terrestre? Là-dessus, les avis divergent et les pistes sont nombreuses.
Cette version là me plaît bien, j'ai bien rigolé, suis friande de jeux de mots et de références, parfois tout en suggestion ce qui leur donne leur finesse.
Certains diront que je suis bon public: n'hésitez pas, allez plutôt au diable!