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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'espère que ma critique sera un peu plus remplie que ce livre car personnellement, je l'ai trouvé vide!
L'idée initiale de revisiter l'Eneïde à travers les yeux d'un personnage secondaire est interessant. La création d'un personnage qui se sait lui-même être un personnage de fiction, pourquoi pas. En dehors de cela, je suis resté sur ma faim.
Mon principal grief contre ce livre est que la première moitié du roman révèle, par l'intermediaire du poète la quasi-totalité de la seconde partie.
En revanche, l'auteur a fait un vrai travail d'immersion dans l'oeuvre de Virgile pour garder la cohérence, cependant, en collant trop au texte primaire, j'ai l'impression qu'elle a perdu de son imaginaire. Avec peu de matière et pas de surprise, je me suis un peu ennuyé à lire ce livre!
Je suis peut être (même surement) sévère mais pour un livre ayant reçu le prix Locus et après la lecture de "Les Dépossèdés", je m'attendais à beaucoup mieux!
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Un sujet intéressant et qui laissait augurer de belles choses. Il est de plus en plus rare qu'un auteur contemporain s'attaque à une réadaptation d'un mythe antique, encore plus si celui-ci est latin. On ressent l'atmosphère superstitieuse des latins et on sent que c'est un roman écrit pour les femmes, par une femme.
Pourtant, étant moi-même une femme, je m'attendais à un texte plus épique et plus rapide à se déclencher quand j'ai lu qu'il s'agissait d'une réécriture de l'Énéide. Même la Mallone de Swann est plus réactive. J'ai donc lâché le livre avant la fin.
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Bien qu'un peu déçue par ma première découverte littéraire d'Ursula le Guin, ma passions pour les récits de l'Antiquité greco-romaine et l'opportunité de lire ce roman en Partenariat sur Livraddict m'a poussé à redécouvrir cet auteur, qui reste une merveilleuse conteuse. Je retente donc l'expérience Ursula le Guin, pleine d'espoir, avec cette fois ci un roman dédié aux adultes.

Je tiens d'ailleurs à remercier tout particulièrement Livraddict et toute la Team pour son gigantesque travail, ainsi que les éditions Atalante que je découvre d'avantage et qui me séduise de plus en plus autant par la qualité de leurs traductions que par la qualité de leur éditions. Nous avons toujours ici un livre beau, avec un format que je trouve idéal et une couverture magnifique. Au touché les livres de l'Atalante sont inégalé : quelle douceur ! Cette petite parenthèse livre objet ouverte, revenons en à ce qui nous intéresse : le roman.
J'avais retenue deux choses de mes précédente lecture signée Ursula le Guin : le talent indéniable de conteuse de l'auteur et sa façon d'aborder des sujets philosophique dense sous forme d'un mysticisme quasi religieux. Autant je suis séduite par le premier aspect, autant le second me rebute. J'ai retrouvé avec plaisir la merveilleuse conteuse mais me suis perdu dans l'interprétation méditative de l'oeuvre de Virgile qu'elle nous offre ici.

Nous nous trouvons là, devant Lavinia qui nous relate ces souvenirs et son histoire. le poème épique de Virgile est ici vécue comme une prophétie à laquelle est soumise notre héroïne.

La première partie du roman m'a totalement séduite : le style poétique et fluide de l'auteur colle à merveille avec le thème et l'époque du roman. Lavinia est un personnage attachant, profond et original. La seconde partie où elle relate ces rencontres avec le poète sous forme de songes m'a perturbée, voire même ennuyée. Seul ma curiosité m'a poussée à continuer ma lecture. le dernier épisode, sombre et brutal de la fin du poème de Virgile a donner de l'ampleur à mes réserves. La guerre entre Ennée le troyen et Tumnus le latin se veut aussi imagé et sanglant que l'Enéide : cet étalage d'hémoglobine m'a fortement déplu. Pour tout avouer, ça a même étouffé le charme poétique et original qui me plaisait tant dans ce roman.

La relation entre Enée et Lavinia aurait pu me faire oublier ce gros point négatif si elle n'avait pas été camouflée derrière toutes les réflexions sur la piété, la loyauté, le devoir, la justice et la vertu que nous impose l'histoire. L'idée de faire vivre Lavinia et de lui donner une voix aurait pu m'embarquer (et la première partie de l'histoire la fait !) mais je me suis trop perdue au milieu de cet hommage à Virgile et sa vision de la naissance de Rome.

Il semblerait donc que le style de l'auteur ne soit pas ma tasse de thé. Je ne pousserais pas pour le moment la porte de Terremer de peur de retrouver ce mysticisme bien trop présent. le coté trop méditatif de l'auteur m'étouffe un peu et ne me fait pas assez voyager… C'est dommage car une aussi bonne conteuse qu'Ursula K le Guin aurait pu m'emmener par delà l'imaginaire ! Je ressort très mitigée de cette lecture et laisserais, pour conclure, un passage qui résume l'idée et l'atmosphère général du roman :

« Mon destin, semble-t-il, était de vivre parmi les gens que le deuil faisait souffrir outre mesure, qu'il rendait fous. Moi, je souffrais du deuil, mais j'étais condamnée à rester saine d'esprit. Ce n'était pas l'oeuvre du poète. Je sais qu'il ne m'a donné que rougeurs modestes et pas la moindre personnalité. Il dit, je le sais, qu'à la mort de ma mère j'ai déliré en arrachant des mèches de mes cheveux d'or. Il n'a pas fait attention, c'est tout : quand elle est morte, j'étais muiette, je ne pleurais pas, je ne pensais qu'à rendre décent sa pauvre dépouille souillée. Et mes cheveux ont toujours été bruns. A la vérité, il ne m'a donné qu'un nom, un nom que jéai rempli de moi-même. Pourtant, sans le poète, aurais- je seulement un nom ?Je ne lui en ai jamais voulu. Même un poête ne peut pas toujours tout comprendre. »

Lien : http://bibliokinderine.canal..
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p.70.
Cette lecture résume complètement la relation que j'ai eu avec cette auteure. Beaucoup d'envie mais beaucoup de déception.
Quatrième lecture et troisième abandon. Il n'y en aura pas d'autre... Nos trajectoires ne devaient pas se rencontrer.

Le thème était séduisant mais j'aurais du me méfier parce que le style de l'auteure est très descriptif, très classique. Rajouter à cela le contexte de l'époque et la mythologie de Virgile.... Certes celui-ci doit être fier de la transposition de son oeuvre par Ursula le Guin mais moi je suis resté complètement à quai.

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C'est assez terrible à dire parce qu'en temps normal j'aime beaucoup l'antiquité, grecque en particulier, mais là je me suis ennuyée.
Je ne sais pas trop... Il ne se passe pas grand chose, j'ai trouvé Lavinia plutôt molle. Sa mère me plaisait davantage.
Déçue par ma première lecture de LeGuin.
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Sensation littéraire de ce début d'année, acclamé par de nombreuses critiques, récompensé du prix Locus du meilleur roman de Fantasy en 2009, Lavinia est un roman que j'ai bien failli abandonner au bout de 50 pages. Librement adapté de l'Éneide, épopée écrite par Virgile et racontant l'histoire d'Énée, héros troyen ayant fuit son pays suite à la chute de Troie et qui après un périple de plusieurs années arriva dans le Latium où il y devient Roi et participa à la fondation de Rome, le roman de le Guin a la particularité de se placer du point de vue de Lavinia, la femme d'Énée, qui n'est pourtant citée qu'une fois par Virgile. Parce qu'elle refusa d'épouser Turnus, Lavinia, fille de Latinus le Roi des latins, déclencha une guerre entre l'armée d'Énée et le Latium. Mais de cette guerre naquit un royaume fort qui conduira son peuple, les latins, vers la gloire et la puissance.

[...]
Lien : http://pitivier-blog.blogspo..
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