Et le ciel se voila de fureur

Oh la la ! Je ne pensais pas avoir un coup de coeur pour un genre que je ne lis jamais et que je n'apprécie que moyennement en film (à part il était une fois dans l'ouest que j'adore).
Un auteur que je ne connais pas, un genre que je délaisse d'habitude et un item à remplir pour le multi défis 2022. Une virée à la bibliothèque et bien mis en évidence la couverture qui m'a mis des étoiles plein les yeux ! Une couverture sublime, un titre sublime, des croquis à l'intérieur sublimes, une belle typographie . Waouh ça commence bien.

Et l'histoire ?
J' A d'O R E !
J'ai craqué pour ce western passionnant.
1865 le far west
Hidalgo a recueilli cinq petites filles: Maureen, Ellen, Samantha, Lisbeth et Abigail. Ils se déplacent en chariot en direction de l'ouest. Pas facile le far west avec des petites filles. C'est carrément dangereux.
Il paraît que les femmes ont une place en ce monde, mais qu'elles mettront un peu plus de temps à la trouver. »
Hidalgo a réussi à former une famille. Il est un père adoptif génial. Il transmet toutes ses connaissances aux filles: la littérature comme la boxe.
Alors que la famille recueille un enfant aveugle, Anton, poursuivi par des méchants, on découvre qu'Hidalgo a une autre facette. Il vient de France où on le connaît sous le nom d'Ange noir. Fine gâchette, Hidalgo est prêt à tout pour protéger sa famille. Hidalgo pense trouver un refuge en partant à la conquête de l'Ouest mais le passé ressurgit.

Tous les ingrédients pour réaliser un bon western sont réunis: ça tire dans tous les coins, il y a de la poussière, des chevaux, l'attaque du train, les campements, les méchants, les chariots, les saloons, de la vengeance, des affrontements ...
Dépaysement total et ambiance garantie.

Beaucoup d'actions et en même temps des personnages super attachants. Une écriture de surplus très agréable. Je l'ai dévoré.

Méfiez-vous des gens qui sourient tout le temps». Vous pouvez donc faire confiance à Hidalgo...
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Nous sommes en 1865 et le mystérieux bonhomme avance dans le Far West avec 6 enfants, 5 filles et 1 petit garçon aveugle. Une belle famille qui rêve d'un monde meilleur. Cependant, cette étrange équipée ne manque pas d'attirer l'attention et de révéler le passé brutal du français aussi surnommé l'Ange de la mort.
Taï-Marc le Thanh, soit je l'adore soit je le déteste. «Et le ciel se voila de fureur», je l'adorissime : un vrai bon western, de la poudre qui tonne, des personnages magnifiques, de la vengeance, des amours filial et fraternel incroyables... Ce dernier roman de l'auteur français est une vraie réussite. Même s'il est sans pitié pour les libraires qui devront essayer d'expliquer à des mamies ce roman en essayant de taire les scènes tarantinesques de combat...

Magnifique histoire !

C'est un livre touchant, l'histoire est très belle et l'auteur écrit très bien.
Et le ciel se voila de fureur est un très beau livre, qui transmet beaucoup d'émotions.
J'ai beaucoup aimé les retournements de situation. L'auteur sait où il veut nous emmener.

Avant de commencer ma lecture, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Mais je ne regrette pas du tous de l'avoir lu, malgré certain retours qui n'était pas forcément positif.

J'aime beaucoup l'histoire, l'univers et l'époque où elle se passe.
On est pris dans le récit et les personnages sont attachants. Pendant ma lecture, je n'ai vraiment pas vu le temps passé.

Je me suis même surpris à encourager certain personnage, alors que l'histoire est déjà écrite, noir sur blanc et qu'on ne peux la modifier.

Je recommande vivement ce livre à toute les personnes qui adore lire.
C'est un livre à lire.
(Il y a aussi un autre livre du même auteur qui est super : Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale.)

Mais pourquoi ai-je laissé ce livre 6 semaines dans ma pile à lire ? Il m'avait été présenté comme un western féministe et je craignais un discours bien pensant et moralisateur sur la nécessité de l'éducation et de l'émancipation des jeunes filles. J'avais beaucoup apprécié d'autres romans de l'auteur, dont la saga Jonah qui reste très haut dans mon coeur ... et donc acheté pour la bibliothèque ce livre à la couverture si sombre.
Bref, je n'étais pas préparée à ce que je viens de lire ! Complètement sonnée après les déferlements de fureur, émue par les évolutions des héros, en grande affection pour chacun des membres de cette tribu, je suis bien embarrassée : quel livre lire maintenant, qui ne me paraîtra pas fade ou convenu ?
Mention spéciale pour les carnets graphiques qui permettent de petites pauses et complètent le récit : Taï-Marc le Thanh a beaucoup de talents !

J'avais prévu de lire ce roman pour satisfaire à l'item western du challenge multi défi 2022, mais je l'ai obtenu trop tard par la médiathèque. N'ayant jamais envisagé qu'il existait des romans de ce type, je me suis lancée dans la lecture par curiosité. Je n'ai pas été déçue. le récit de Taï-Marc le Thanh nous transporte dans le Far-West du 19ème siècle. Aucune difficulté à imaginer cette famille - composée d'Hidalgo, un homme qui semble si bon si généreux, de 5 fillettes malmenées par la vie puis d'un jeune garçon aveugle - se diriger vers le Grand Ouest dans un chariot brinqueballant sur des routes poussiéreuses et baignées de soleil. L'équipée cherche un endroit où vivre en harmonie avec la nature… Mais bien sûr, Hidalgo est rattrapé par son passé où lui était attribué le surnom de L'ange de la mort… Tous les ingrédients du western y sont : les paysages arides, les campements de fortune, les chevaux, l'attaque d'un train, les villages et les saloons, tout cela sur fonds d'affrontements liés à un esprit de vengeance. Ce qui est novateur, ce sont ces cinq filles auxquelles Hidalgo a transmis sa culture, ses connaissances et sa pratique des armes. Elles vont devenir de redoutables cowgirls. Ce roman a reçu le Prix Vendredi, récompensant un ouvrage francophone destiné aux plus de 13 ans. le récit est limpide, prenant ; les personnages attachants. Un ouvrage à conseiller aux collégiens sans aucune hésitation. de plus, des carnets de croquis de l'auteur, en noir et blanc, sont de toute beauté. Taï-Marc le Thanh est marié à l'illustratrice Rébecca Dautremer, ils collaborent régulièrement.

En ouvrant ce roman, je m'attendais à lire l'histoire de femmes fortes et indépendantes qui auraient su tenir tête aux hommes de l'Ouest américain. J'y ai trouvé beaucoup plus que cela. le titre métaphorique est à l'image des thèmes abordés : la violence, la cruauté, la vengeance.

Le roman s'ouvre pourtant sur un souhait honorable : un homme au passé trouble, Hidalgo, recueille six enfants orphelins ou abandonnés et cherche à leur offrir une vie paisible dans l'Ouest sauvage. Mais sur ces terres en 1865 règne la loi des bandes armées et vivre en paix passe toujours par un inévitable affrontement.

Le lecteur suit sur plusieurs années le héros, ses cinq filles et son fils adoptifs, dans leur quête du bonheur et de la tranquillité. Il n'y aura rien de pacifique dans cet Ouest américain, parfois fantasmé, où les hommes sont majoritairement des tueurs et des brutes sans conscience. « Il suffit d'une fois », d'un relâchement de la vigilance pour que la mort fauche les imprudents. Alors Hidalgo éduque ses enfants avec bienveillance aux combats qu'ils auront à mener. Ses protégés doivent savoir se défendre et c'est avec leur aide qu'il se lance dans une succession d'actes punitifs ou salvateurs qui apportent au roman un suspense haletant.

J'ai suivi les aventures d' Hidalgo et de ses enfants avec un grand plaisir. J'ai apprécié l'ambiguïté et les contradictions de cet homme humain, repenti mais qui ne connaît que la manière forte pour régler les problèmes qu'il rencontre. La vie paisible se trouve forcément loin des hommes, dans une petite vallée coupée du monde furieux. L'auteur a choisi l'angle de la loi des armes pour raconter la conquête de l'Ouest. Tout se règle par la mort de ses adversaires. Cette radicalité garantit la survie. L'appel du sang, une fois qu'on y a goûté, est irrépressible et pervertit même les enfants. Ils se laisseront happer par un besoin de vengeance et y consacreront leur vie comme si il restait toujours quelqu'un à tuer ou un compte à régler.

La vie dans l'Ouest américain était certes ponctuée de violence au XIXè siècle. On pense au film de John Ford, « L'homme qui tua Liberty Valance », dont le héros cherche à apporter la loi dans une petite ville terrorisée par un tueur. Dans la même veine, on peut lire « Le dernier sur la plaine » de Nathalie Bernard qui donne la parole aux Amérindiens et « Sans foi ni loi » de Marion Brunet qui décrit une femme libre dans un monde dominé par les hommes.

J'ai particulièrement apprécié le dénouement tout en sensibilité, comme un moment d'optimisme humain après beaucoup de fureur.

Une lecture agréable, bouleversante et très prenante.

Premier roman que je lis de cet auteur et je suis loin d'être déçu ! Dès les premières lignes nous sommes happés par le récit et embarqués en plein milieu du grand ouest américain, entre l'histoire de cette famille qui s'est construite grâce au hasard de la vie, et la quête de vengeance de ses membres. Un très bon roman de western qui fait vibrer jusqu'à la dernière page !

Un bon western avec de la vengeance et du Girl Power, une bande de soeurs et un chariot roulant dans la poussière, quelques bons principes d'éducation venant d'un homme qui n'est pas un saint : oh mais on en redemande, en fait ! Mention spéciale pour l'astuce qui permet de retrouver un enfant perdu (si si)

Un excellent roman-western avec des personnages hauts en couleur, une famille unie, construite au fil des rencontres, par Hidalgo, un personnage complexe et particulièrement attachant, père exemplaire, as du tir en plein coeur.
Trois parties durant lesquelles on découvre les orphelins (cinq filles et un garçon) adoptés par cet homme. Mais aussi son passé et la cascade de drames à la Tarantino qu'il entraîne.
Un roman féministe avec des jeunes femmes et filles tempétueuses, charismatiques, rompues à l'art du combat, gâchettes hors pair. Un roman d'aventure avec des sales types patibulaires, portraits parfaits des méchants propres au genre.
Une conquête de l'ouest fascinante, un combat sans merci, une atmosphère qui sent la poudre (et parfois les fleurs), une ambiance sonore où les balles fusent, les cris résonnent, les sabots foulent la poussière, la guitare sonne... on ne lâche pas ce livre avant de l'avoir fini.

Bref, ce roman, c'est du lourd : des personnages inouïs. Tous. Y-compris les quatrièmes rôles. L'intrigue : Ouch ! Chiadée comme j'aime. le style : du pur Taï-Marc le Thanh, fluide, délié, intense, tour à tour drôle, grave, sensible, rythmé, imagé, haletant... Un parfait western, on y est.
A noter : des "carnets" de dessins insérés dans le roman : la cerise sur le gâteau, un régal.
Les ados comme les adultes se délecteront.

J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte de mai 2022. Merci pour l'envoi.

Et la vengeance sera terrible !
Un réel coup de coeur pour le roman de Marc le Thanh paru chez l'école des Loisirs ( en passant je salue leur changement de maquette ) et pour la très belle couverture en clair-obscur.
J'ai été emporté par l' histoire de cette famille, originale et encore jamais lu. On comprend pourquoi ce titre a obtenu une mention spéciale du prix Vendredi 2022.
Nous sommes au 19ème siècle, dans la conquête de l'Ouest américain, et nous chevauchons aux cotés d'Hidalgo. Il a quitté la France pour changer de vie et dans cette Amérique qui se construit, il aspire à la paix en compagnie des petites orphelines et d'un jeune aveugle qu'il a adoptés au gré de son périple.
Dans ce monde violent, Hidalgo veut leur apporter une éducation juste et aimante. Mais son passé va refaire surface et entraîner la famille dans un combat à la vie à la mort.
C'est un texte très fort, féministe. Les femmes sont fortes, indépendantes et violentes. C'est un texte sur la famille, sur ses liens indéfectibles. C'est un texte dominé par la vengeance qui détruit et qui soude. C'est un western pour ses images de cinéma, son rythme, son action.
Les dessins qui ponctuent le roman sont un plus magnifique apporté à la très belle plume de l'auteur.
Un roman qui se dévore, même s'il est un peu épais et qui ne s'oublie pas !