Maxence est un lycéen qui a grandi avec un handicap et s'est construit avec le poids du regard des autres. Il est atteint du syndrome de la Tourette.
Bien que ce trouble neurologique soit important dans cette histoire, c'est une fiction subtile qui porte surtout sur l'adolescence et ses tracas : l'amitié, les premiers amours, mais surtout l'amour filial, la famille.
Max décide de prendre des cours de chant dans un but thérapeutique, mais aussi pour reconquérir Pénélope.
Sa passion pour le chant et les comédies musicales vont lui permettre d'apprendre à gérer la violence de ses crises et cette absence totale de contrôle sur son corps.
L'histoire dans l'histoire, c'est-à-dire le roman, rédigé par son père, nous sort un petit peu du récit. Même si je comprends qu'elle contribue à l'intrigue et qu'elle a de l'intérêt dans l'histoire. Toutefois, c'est un peu dommage à mon sens. J'aimais être témoin de la vie intérieure de Max et ces changements de styles viennent casser le rythme.
La chute est bien amenée et révèle la complexité du roman. Maxence rétablit la vérité. le récit est moins épique, moins parfait, mais encore plus touchant. Il déconstruit son monde imaginaire en douceur. C'est une belle manière de terminer cette lecture, car on a le sentiment que Max se libère.
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