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Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados : Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc le Thanh.
Maxence est un adolescent atteint du syndrome de la Tourette. Il s'agit de cette maladie nerveuse étrange qui se manifeste par des tics et le surgissement incongru de mots grossiers dans le flux de paroles.
Maxence est beau, a des envies et des pulsions des garçons de son âge, va au lycée, apprend le chant (une passion communiquée par son père, féru de comédies musicales).
Mais, pour surmonter son handicap et faire face à l'hostilité du monde, il a une fâcheuse tendance à mentir...
Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale est un roman nous emmenant dans la tête de Maxence, atteint d'un handicap qui ne lui rend pas la vie facile. Surtout si en plus, il en rajoute avec une certaine propension au mensonge !
Mais il ment.. par amour pour son père. Celui ci le sait, que son fils ment, mais il fait semblant de le croire.. Car ils s'aiment tous les deux.
D'ailleurs, dans ce roman il y a un roman dans le roman, écrit par le père.
Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale est un roman complexe mais passionnant. Il aborde avec une grande justesse le syndrome de la Tourette.
Maxence est un jeune homme touchant, malade certes, mais surtout conscient de ses différences. Il est très lucide.
J'ai aimé découvrir son histoire, les personnages qui gravitent autour de lui. Il y a beaucoup d'humour dans ce texte.
Je vous recommande vraiment la lecture de ce roman, accessible aux ados et aux adultes.
Pas de coup de coeur mais un très joli quatre étoiles :)




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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Actes Sud Junior et Thierry Magnier pour m'avoir permis de découvrir #Parfoisjaimeraisquemavieressembleàunecomédiemusicale.

Maxence est un jeune garçon "beau et ténébreux et intelligent et émotif", capable de beaucoup d'autodérision... Mais il est victime d'un mauvais diablotin qui squatte sa tête... Atteint du syndrome de la Tourette, il décide de prendre des cours de chant pour reconquérir la belle Pénélope.

[J'ai reçu ce livre au format numérique en service de presse : le .pdf de pré-impression était présenté en double page (impossible à lire sur liseuse) et j'ai dû le lire sporadiquement sur une tablette, ce que je trouve très désagréable. A tel point que j'ai failli en abandonner la lecture plusieurs fois, malgré mon intérêt pour le sujet et les qualités du livre (parce que bon, plus de 300 pages dans ces conditions, c'est fastidieux, quand même)... Une fois ces difficultés de lecture dépassées, j'ai été entraînée par l'histoire et le personnage de Maxence.]

J'ai apprécié le style très "oral", mais travaillé et construit, le vocabulaire riche très bien choisi et les digressions à n'en plus finir. Car oui, ces dernières sont (très) nombreuses, simplement signalées par des parenthèses récurrentes. Cela donne vraiment l'impression d'être dans la tête de l'adolescent. L'écriture à la première personne, les digressions dans ses pensées et le cheminement de son évolution rendent le roman très immersif et le personnage attachant. Les paragraphes décrivant les symptômes de la Tourette sont particulièrement bien écrits (voir citations), tantôt attendrissant, tantôt exaspérant par empathie, tantôt caustiques à souhait. Autres caractéristiques fortement appréciables : l'humour très sarcastique, l'autodérision de Maxence, le rythme cadencé, l'investissement progressif vers l'amélioration de la vie du jeune homme. Malgré les difficultés rencontrées par Maxence, beaucoup de luminosité, d'espoir et de joie se dégagent du roman !
J'ai beaucoup aimé les liens que Maxence entretient avec son meilleur ami, son oncle et surtout son père. En revanche, j'ai beaucoup moins aimé la mise en abîme du roman dans le roman : son paternel lui écrit une longue histoire sur le modèle d'une épopée d'Homère, au style un peu enfantin, et des passages de ces feuillets sont retranscrits (dans une police différente, heureusement). J'avoue m'être ennuyée et avoir lu en diagonale quelques unes de ces pages. Seule l'histoire de Claudia Wilmer a retenu mon attention (même si elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe...).

La fin, très aboutie et assez déroutante, m'a beaucoup plu et émue. Malgré la tristesse de la situation de Maxence, c'est une excellente conclusion, dans la lignée des pensées et réflexions du jeune homme et totalement cohérente avec le reste de son histoire.

#Parfoisjaimeraisquemavieressembleàunecomédiemusicale #NetGalleyFrance
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C'est LE moment où je commence à rédiger et où je crains d'être en deçà de la vérité, c'est à dire de l'émotion ressentie et de la complexité de ce roman. tout d'abord, complexité ne veut pas dire difficulté insoluble à être lu. Simplement, ce roman se montre bluffant, tant par les thèmes qu'il aborde que par sa construction.
Le narrateur, c'est Maxence, que tout le monde appelle Max. Il est atteint du syndrome de la Tourette, une maladie dont on ne parle pas vraiment. Max aspire pourtant à vivre la vie d'un adolescent de son âge, ce que complique fortement sa maladie. Ce qui va l'aider ? Sa passion pour la comédie musicale, sa volonté de prendre des cours de chant, et, qui sait ? de participer à des concours.
Stop, temps mort ! L'on pouvait le voir venir, un roman qui nous montrerait le dépassement de soi, la maladie vaincue par le chant, etc, etc… Ce serait tellement simple. Ce serait oublié – aussi – à quel point l'on peut vivre dans une société du spectacle, cynique, prête à exploiter tout ce qui est exploitable. Si ce n'est que Max a une très grande lucidité. Si ce n'est aussi que le coeur de cette histoire, ce n'est pas le chant, c'est l'amour que les membres de cette famille se porte. Max est malade, Max ment, parfois, parce qu'il veut protéger son père. Cela n'empêche pas son père de se rendre compte que Max lui ment et d'avoir la politesse de ne pas le lui reprocher. C'est aussi l'oncle de Max, proche de son frère (le père de Max, donc), prêt à prendre le relais si nécessaire, avec la même bienveillance : être papa solo n'est jamais facile, avoir un proche qui vous permet de souffler est important. Souffler, aider, sans jamais juger. Et ne pas juger, c'est aussi ce que fait Olive, le meilleur ami de Max, qui a lui aussi son lot de soucis, mais sait pourtant être là quand il le peut – parce qu'il est impossible d'être toujours là – pour son meilleur ami.
Oeuvre forte, oui, qui est aussi une mise en abîme de la création littéraire, comme l'on peut le voir avec le père de Max, romancier, qui communique à son fils ses textes en avant-première, fils qui essaiera aussi d'écrire à son tour, fils qui fait déjà un travail d'écriture en réinventant sa réalité.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Maxence a 15 ans. Son syndrome de la Tourette l'empêche d'être aussi insouciant que ses camarades. Pourtant, l'adolescence ne lui épargne pas les peines de coeur. Mais comme dans les comédies musicales les problèmes se règlent à coup de chansons, Max décidé d'apprendre à chanter...

J'ai éprouvé quelques difficultés en début de lecture à m'attacher à Max. Je trouvais que le ton et le vocabulaire employés ne correspondaient pas à l'âge du personnage et je ne comprenais pas trop où le récit voulait m'emmener. Et puis, en cours de route, un déclic que je ne saurais expliquer s'est fait et j'ai accompagné l'adolescent avec beaucoup de plaisir, tout en souriant franchement à son humour de potache. Jusqu'au point où j'ai presque versé une petite larme sur certains passages.

Dès qu'on entre dans l'histoire, la lecture est facile et très agréable. L'auteur mêle astucieusement différentes approches littéraires et la fin apporte un nouvel éclairage sur tout l'ouvrage.
Un roman pour adolescent qui ravira aussi les parents et pourrait être le point de départ à de nombreuses discussions sur le handicap, les rêves, la ténacité, l'amitié et bien d'autres sujets encore.
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Max souffre du syndrome de la Tourette, maladie nerveuse qui se manifeste par des tics et un surgissement de grossièretés. Alors que son père lui a transmis sa passion des comédies musicales, Max décide de prendre des cours de chant.
Je vais être honnête, malgré l'attachement rapide que j'ai éprouvé pour Max, narrateur de cette aventure, j'ai trouvé le début de ce roman un peu long. Mais petit à petit, les rouages se mettent en place.
Côté histoire, Max nous prévient tout de suite : c'est un menteur. Mais l'on oublie rapidement ce détail pour se laisser porter par son récit fait de petites touches de quotidiens et d'embarras adolescents. Et puis comme tout le monde, Max ne semble qu'embellir la réalité. On le suit dans ses pérégrinations, entre ses cours de chants, sa vie au lycée, son ami, ses amours. Bref, le quotidien d'un ado presque normal. Mais on le suit aussi et surtout dans son combat contre sa maladie, pour apprendre à la maitriser.
Alors on pardonnera à Max ses petits arrangements avec la vérité pour savourer cette histoire pleine d'émotion et de personnages attachants.
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Un excellent roman jeunesse, qui s'adresse quand même plutôt aux bons lecteurs (pas avant la 4ème).

Max est atteint du syndrome Gilles de la Tourette. Son visage se crispe et sa bouche laisse s'échapper des cris contre son gré. Compliqué quand on a 15 ans et qu'on essaie d'avoir une scolarité normale. Il évolue avec son père, génial créateur d'histoires tout aussi géniales, son oncle tout aussi présent et drôle et son meilleur ami, Olive. Il lutte contre la douleur de l'absence de sa mère. Lorsque Pénélope le quitte, son monde s'écroule. Mais il ne réagit comme personne. Il ne se morfond pas, il ne pleure pas, il va de l'avant et tente de réaliser son rêve tout en essayant de la reconquérir. Et son rêve : chanter. le jour où il rencontre sa professeure de chant, son monde s'illumine à nouveau.

Il y a beaucoup de choses dans ce livre très dense. Vraiment bien écrit pour un roman jeunesse, il est drôle et touchant, avec de belles références.
Une très jolie lecture pour commencer ces vacances.
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Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale

Un récit plein de force et de surprises

Je connaissais l'auteur des albums, et j'ai aimé découvrir l'auteur de romans.

Tu aimeras si tu aimes :
- L'humour bien senti, l'autodérision
- Être surpris par les personnages
- Les récits mythologiques

Un récit à la première personne ou Max nous explique d'entrée son syndrome de Gilles de la Tourette et ses conséquences dans sa vie quotidienne : hypersensibilité, bloquages, moqueries de certains.
Mais nous ne sommes pas sur une trame classique du personnage rejeté et harcelé qui tente de se faire une place quoiqu'il lui en coûte.
Ni dans le voyeurisme d'une maladie - tu ne liras pas d'insultes à qui mieux mieux, représentation souvent véhiculée de cette maladie.

Max a conscience qu'il peut tirer une force de ce qu'il est. Il se sent beau, c'est juste qu'il a un petit diablotin qui danse dans son corps et qu'il aimerait contrôler.

Et cette force, il la puise grâce à son entourage et à ses rencontres.

D'abord son père. Quelle belle mise en lumière d'une relation monoparentale père-fils!
Depuis tout petit, son père a fait en sorte de nourrir l'imaginaire de son fils et de transformer l'adversité si abstraite en métaphore plus facile à comprendre à travers des récits d'aventure inspirés de la mythologie, pour l'aider à surmonter sa propre réalité.
Si tu aimes les récits mythologiques, retiens la lecture de ce roman ! Ils ne sont pas le coeur du récit, mais l'aide beaucoup.

J'ai pris plaisir à apprendre à connaître les différents personnages, tous plus surprenants les uns que les autres.
J'aurais aimé voir approfondir la relation avec certains (je suis tombée totalement fan du mainate Émile lu bien trop peu)

Un récit plein d'énergie, qui amène aussi son lot de gloubiboulga sentimentaux … parce que nous avons devant nos yeux un récit de vie.

Pour le lien avec le chant et la comédie musicale, je te laisse découvrir le roman … là encore le titre du roman est savamment bien amené.

Juste une petite incompréhension de ponctuation : pourquoi cette profusion de parenthèses dans le récit? J'ai cherché le sens sans le trouver, elles ne sont selon moi pas nécessaires.

Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud Jeunesse
pour leur confiance.
J'ai aimé recevoir contre avis un livre d'un auteur incontournable de la littérature jeunesse !
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Je ne m'y attendais pas. Un roman pour ado touchant, si bien construit, inattendu, foisonnant... Et j'ai tout aimé. Max et son syndrome, la musique, le père si généreux, Olive le bon ami... J'ai pleuré, j'ai ri et le twist final m'a vraiment émue. Incroyable
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Maxence est un jeune homme atteint de la maladie de la Tourette, ce qui est un véritable handicap au quotidien. Heureusement son père et son oncle sont aimants et l'accompagnent du mieux qu'ils peuvent, ainsi que son meilleur ami Olive.
Max trouve des moments de répit quand il fume du cannabis en regardant des comédies musicales avec son père. Aussi quand il croise la chanteuse d'une de ses comédies musicales, il ne peut que la suivre et prendre des cours de chant avec elle …

J'ai beaucoup aimé ce récit, qui même s'il est parfois grave, est surtout écrit avec beaucoup d'humour, le ton peut être jubilatoire quand certaines situations liées à la maladie sont évoquées, même si la maladie ne justifie pas tout comme nous le découvrons petit à petit. L'amour entre le père et son fils, ainsi qu'entre les deux frères et entre l'oncle et son neveu imprègnent la lecture avec douceur et tendresse.

Voici un livre léger sur un sujet grave que je recommande à tous, adolescents et adultes.
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Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc le Thanh, présentation
Maxence a 15 ans. Il n'arrive pas à dormir et ce depuis toujours. Il se souvient des rituels du coucher avec son père qui lui racontait des histoires, issues de son imagination.

Max a le syndrome de la Tourette.

Avis Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc le Thanh
Maxence, Max, a 15 ans. Il est atteint de la maladie de la Tourette. Il dort très peu et il a besoin de rituels. Sa petite amie vient de rompre. Il ment beaucoup. Il vit avec son père que sa mère est partie. Il est la risée de tous à cause de cette maladie ou les autres le regardent bizarrement. Il a un seul ami. Malgré tout, Max semble heureux. Il est conscient de tous les efforts déployés par son père afin qu'il essaie de vivre normalement. Un soir, il regarde un film et se rend compte que l'actrice a les yeux complètement défoncés et que son visage présente un rictus. Pour lui, cette actrice a la même maladie que lui et cela ne l'empêche pas de chanter. Ce sera le point de départ, avec de nombreuses souffrances pour Maxence, le chant.

Malgré les révélations en fin de roman, je n'ai toujours pas su à réellement démêler le vrai du faux puisque Maxence est menteur. Menteur pour préserver ses proches par rapport à son état. Menteur pour ne pas argumenter sur ses journées afin qu'elles soient à peu près correctes.

Ce sera avec le chant que Max arrivera à vaincre ses démons, à tenter de maîtriser le syndrome, même si ce dernier est prêt à prendre le dessus à chaque instant. Il lui en faudra des cours pour donner le meilleur de lui-même, pour poser sa voix, pour être un très bon chanteur et arriver à chanter en public, après une première expérience désastreuse. Max doit tout vaincre pour arriver à ses fins et ce sont de grandes expériences, une lutte de tous les instants.

Comme tous les adolescents, il doit faire face à ses camarades. Car quand tu es différent, ici la maladie, tu deviens vite un bouc-émissaire, même s'ii n'y a pas forcément, ici, du harcèlement scolaire. Bouc-émissaire également pour les adultes qui ne comprennent pas et qui sont si aptes à juger ceux qui sont différents.

J'ai bien aimé les relations entre Maxence et son père et Maxence et son oncle. On les sent très proches même si la maladie a pris le pas sur leurs vies, mais ils essaient de faire face toujours ensemble. Un père qui essaie de le protéger malgré tout, malgré la prise du cannabis thérapeutique ou l'autre cannabis, pas en vente libre, qui a un effet calmant pendant un petit moment.

Un roman pour adolescent qui permet de se poser des questions, qui aborde un thème, celui de la maladie, mais aussi celui du comportement humain. Il permet de comprendre toutes les luttes auxquelles doivent faire face ceux qui sont atteints par cette maladie, réellement épuisante car ils ont toujours l'esprit en ébullition, ils n'arrivent pas à dormir et tentent de maîtriser, comme ils le peuvent. le lecteur suit la vie de Max, avec des retours en arrière, des pages écrites par son père, pour son fils en premier et pour ses lecteurs ensuite. Personnellement, même si le roman est assez prenant, bien écrit, je n'ai pas été réellement embarquée par l'histoire.

Je remercie les Editions Actes Sud Junior pour cette lecture.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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