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4,1

sur 567 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
4ème de couv':"La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d'otages l'attend dans un appartement parisien. L'âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d'un flic à la dérive et d'un homme d'affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n'ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l'enquête à bras le corps – et certainement trop à coeur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l'étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d'une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n'arrêtera les tueurs. Pire, qu'à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d'entrer dans la Danse des Furies..."

MON AVIS: Vous aimez la chasse? Moi non, je déteste même. Mais il faut avouer que Nicolas Lebel a sacrément bien ficelé cette chasse à l'homme en plein Paris. Et bien sur j'avais vraiment envi de savoir comment tout cela allait se terminer. L'auteur embrouille le lecteur jusqu'au dénouement et franchement c'est machiavélique. Impossible de raconter sans en dévoiler trop cependant.
Il y a une belle galerie de personnages, le flic un peu lâche et tellement naïf, sa coéquipière, véritable bloc de glace où les émotions peinent à se dessiner et puis Chloé l'amour de jeunesse du flic qui révèlera au fil des chapitres sa nature complexe. Un groupuscule très spécial agit dans l'ombre, et ce depuis bien longtemps sans jamais avoir été inquiété. Est-ce que ce sera différent cette fois? Pour le savoir il vous faudra partir en chasse. Préparez vous le gibier n'est pas forcément celui qu'on croit.


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Une énigme de "chambre close" pour commencer. Des vérités qui n'en sont pas, la réalité qui s'effrite d'heures en heures. Des morts qui s'amoncellent.
La tâche est rude voire impossible pour ce nouveau "couple" d'enquêteurs.
A noter : un rappel des faits historiques au moment de la fin de l'apartheid très intéressant.
Un bon thriller que j'ai lu avec plaisir et une certaine anxiété tout de même.
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Le commissaire Paul Starski (avec un I c'est important, pas celui qui bosse avec Hutch !…) n'est pas au mieux de sa forme. Albus son fidèle compagnon « à quatre pattes » (un setter irlandais de quinze ans) semble être arrivé au bout de son chemin. Sa collègue, la lieutenante Yvonne Chen, bien incapable de faire preuve d'empathie (ou tout du moins de se donner la peine de le feindre …) et lui-même sont en intervention et se rendent sur les lieux d'une prise d'otage. Après une vaine négociation, deux corps seront retrouvés dans l'appartement : celui d'un policier marseillais et celui d'un homme d'affaires sud africain …

Ça ne va pas être aisé pour Starski de mener de front une enquête au cours de laquelle réapparait (et est suspectée …) sa petite amie d'adolescence (Chloé de Talense) et de faire face – par la même occasion – à la disparition de son complice canin – qui aurait d'après le vétérinaire absorbé de la mort aux rats (???!!!…) Cerise sur le gâteau, Florence a décidé de demander le divorce et de partir avec leurs deux filles …

Une enquête dont le rythme est plutôt soutenu. Il faut bien suivre les évènements si l'on ne veut pas se sentir perdu dans un labyrinthe de présomptions qui troublent le jugement de notre héros (et du fait, celui du lecteur …) Car voilà, le gibier et les chasseurs ne sont pas forcément ceux auxquels on penserait de prime abord … Nicolas Lebel, comme à son habitude, ne s'est pas privé pour nous placer, ici et là, des pincées de son humour particulièrement caustique. Et c'est tant mieux ! Je ne suis – par contre – pas totalement certaine d'avoir vraiment compris la fin de l'histoire … Une suite ?…
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Je découvre cet auteur avec ce roman, et pour un coup d'essai c'est plutôt réussi. Ce polar est très bien construit, l'auteur nous tient en haleine de bout en bout, et l'écriture est simple, fluide, agréable. Les personnages sont bien campés et les deux flics, un peu névrosés quand même, sont attachants. L'histoire devient de plus en plus prenante au fur et à mesure de la lecture, et le dénouement est machiavélique et assez inhabituel. Un excellent moment de lecture, je le recommande à ceux qui aiment les polars bien ficelés.
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Le commissaire Starski -avec un i- (si, si c'est possible) et la lieutenante (avec un e, s'il vous plaît) sont appelés sur une prise d'otages dans un appartement parisien. Ils assistent (presque en direct) à la fin tragique des deux hommes présents dans le logement et entendent même les paroles d'un des deux, puis les coups de pistolet.
Au même moment, Chloé de Talense, riche non-héritière de l'empire de Talense-Vankleber, se rend à un entretien d'embauche puis à un rendez-vous pour un interview pour son blog.
Sur les lieux de la prise d'otages, une femme lui ressemblant à été vue par un témoin. Plusieurs indices mènent à Chloé.
Il s'avère qu'elle a bien connu le commissaire Starski il y a très longtemps. Ils ont même vécu ensemble quelques années.
Le voilà donc sur cette affaire dans laquelle il défend Chloé au mépris de toutes les règles policières.
Récit fluide.
Enquête bien ficelée.
Intrigue intrigante.
Une chose qui me perturbe, toutefois. Mon respect de la hiérarchie est chatouillé en raison du fait que la lieutenante Yvonne Chen donne des ordres à son commissaire et lui dit comment agir !
De plus, Starski fait preuve de trop d'emotivité pour ce poste, à mon sens.
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Nicolas Lebel est le maître du thriller français qui a pour spécialité de surprendre son lecteur à mi-livre. Une nouvelle fois, il nous propose une histoire policière qui semble "normale", "standard" dans un premier temps, et puis tout d'un coup, revirement total, on est pris dans une histoire politique, d'espionnage, avant, avant ..... je ne dirai rien de plus pour ne pas divulgâcher l'histoire.

Les personnages sont superbement construits, tout en maîtrise et subtilité. On regrettera quelques facilités dans la narration ou quelques clichés, mais on va mettre cela sous le coup de l'histoire.

Le rythme est faussement lent car il ne fait que s'accélérer et tient le lecteur pleinement en haleine.

Un bon thriller à garder pour la plage cet été.... du moins si vous êtes capable de résister à sa lecture d'ici là.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Tapi au fond de son terrier, le Nicolas Lebel ( Nicolephas Laebulus Russus) hiberne et couve, abritant son unique oeuf.

Il s'est nourri tout au long de l'année précédente afin que, dès les premiers frimas, il puisse s'abriter de ses prédateurs.(Le plus coriace étant le Norek à poils drus) . Là, le ventre rempli et l'esprit apaisé: il dort.

Le régime alimentaire du Nicolas Lebel est fort complexe et varié et le force à sortir souvent de son terrier. Outre les racines de la plante Suspens, il est friand des fleurs Humours et va volontiers lécher la sève du Boulot lorsqu'il se sent faiblir. Il n'est pas rare de le voir arpenter son territoire à la recherche d'une colonie d'Inspiration dont il se régale.

C'est alors qu'il peut affronter l'hiver et prendre des forces pour sa couvaison. (Le mode de reproduction est détaillé dans le chapitre 32)

Le printemps est enfin là et le Nicolephas Laebulus Russus s'éveille de son long sommeil. le terrier est chaud et sombre. L'oeuf palpite: Sa coquille est faite de papyrus très épais afin de le protéger car il est encore très fragile. Voici que la coquille se fend! Nous allons assister à la naissance du petit du Nicolas Lebel! Un moment rare, d'une beauté sauvage. En effet, le Nicolas Lebel ne pond un oeuf que tous les deux ans. Les puristes qui viennent l'observer dans son habitat naturel attendent ce moment avec une fébrile impatience.

Quel instant saisissant...le Nicolephas Laebulus Russus aide son petit à s'extirper de sa gangue de papyrus. On commence à apercevoir les feuilles délicates de ses pages encore toutes humides d'encre fraîche.
Avec délicatesse, le Nicolas Lebel écarte les débris de la coquille et finis de sécher son petit à l'aide de son souffle chaud. Quelle émotion...

Voyez comme ce petit est robuste ! Il vagit sous sa peau d'un rouge écarlate. Ses cris sont déjà des mots et des phrases qui renferment quelques calembours et une histoire hors du commun. Il ressemble peu à ses frères et soeurs, il assume déjà sa différence mais voyez cet air de famille...il est là, à n'en pas douter. Intelligent, parfois drôle... En digne rejeton du Nicolephas Laebulus Russus, il sait déjà séduire par son histoire.

Il ne demande qu'à prendre son envol, ses petites ailes de papier battant frénétiquement l'air.
Il ne demande qu'à être bercé par une multitude de bras aimants.
Les yeux remplis d'amour du Nicolas Lebel le regardent tandis qu'il s'endort. Épuisé, le petit ferme ses yeux tandis que son nom s'affiche en lettres noires sur sa peau rouge: « Le gibier ».
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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Avec le Gibier, Lebel s'initie au jeu de la complexité.
Exit les aventures de Mehrlicht. Ce sacré flic et les romans dont il était le personnage principal, étaient des bons moments.
Mais là, Nicolas change de braquet.
Et il envoie ! Qui a dit que Machiavel était roux ?
Je jette pêle-mêle, un flic dépassé, secondé par une adjointe au caractère trempé, à savoir Paul Starski, Starski avec un « i » et Yvonne Chen. Des chapitres ouvrant sur des règles de la chasse, à croire que le lecteur est le gibier. Les corps d'un flic marseillais à la dérive et d'un homme d'affaires sud-africain derrière une porte parisienne, le tout entre de relents d'apartheid, des histoires de gros sous pharmaceutiques, les Furies, un divorce et le son du Cor !
Ah, j'oubliais, il y a aussi une coupable toute trouvée en la personne de Chloé de Talense, l'ancienne petite amie de Starski, biologiste, héritière.
L'auteur malmène ses personnages comme ses lecteurs. Tout tourne autour de ce trio, Paul, Chloé, Yvonne. On doute. On aimerait avoir une once d'affection pour eux. Mais l'intrigue nous amène à d'autres choix. Pétrie de jeux de piste, de faux-semblants, de fausses pistes, cette chasse pourrait perdre le lecteur qui saute d' hypothèses en conjonctures. Il n'en est rien.
De toute manière c'est trop tard. le Gibier que nous sommes est déjà mort. Il ne le sait pas encore. le lecteur a cédé à l'addiction. le suspense est là, l'envie d'aller au bout également.
Et tout s'enchevêtre.
Une couche d'histoire avec un H car un roman n'empêche pas d'être intelligent. Ce n'est pas une première chez Nicolas. Et c'est toujours agréable de se sentir un peu dégourdi du bulbe.
Une couche de cynisme, une dose d'humour car on ne va pas se priver. Faudrait pas être trop sérieux non plus et gâcher notre plaisir.
La patte de l'auteur est bien présente, l'enthousiasme aussi. Ce bouquin se dévore.


Lien : https://nigrafolia.fr
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Un énorme coup de coeur pour ce roman policier qui est une véritable pépite !

Nous suivons l'enquête du commissaire Paul Starski (les vieux comme moi comprendront la référence ;-) ) accompagné de sa collègue Yvonne Chen : ils arrivent au départ sur les lieux d'une prise d'otages, mais le récit va très vite partir dans une autre direction et lentement mais sûrement, Nicolas Lebel tisse sa toile et nous emmène au coeur d'une chasse à courre haletante et une intrigue beaucoup plus originale qu'elle ne paraissait l'être au départ. Les férus de mythologie (comme moi) seront également comblés. Les petites touches d'humour, les private jokes et les références aux auteurs de romans policiers qui parsèment le livre, le personnage de Chen, qui semble si pragmatique et peu empathique ne manqueront pas de vous faire sourire.
Bref, un régal !

Seul bémol qui a altéré mon plaisir de lectrice : surtout, ne commettez pas la même erreur que moi... c'est le deuxième roman de Nicolas Lebel que je lis et ne connaissant pas cet auteur au départ, j'avais commencé par La Capture qui est la suite du Gibier... donc je connaissais beaucoup d'éléments du tome 1, ce qui a gâché le suspense...
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33/100 Nicolas Lebel, « le gibier » 544 pages
On peut dire que la journée du commissaire Paul Starski (avec un i, pas un y comme le rappelle avec humour l'auteur, et avec lassitude le commissaire) débute mal : sa femme, qui a emmené leurs enfants chez ses parents, lui apprend au téléphone qu'elle a décidé de divorcer. le vétérinaire lui annonce que son chien est mort. Et ce n'est pas sa coéquipière, la glaciale et asociale Yvonne Chen, qui va lui remonter le moral. Pour couronner le tout, un double meurtre les attend : un sacré mystère à résoudre ! L'une des deux victimes est un ancien commissaire viré pour ses idées farfelues, qui aurait pris l'autre victime en otage et l'aurait tué avant de se donner la mort. Sauf que très vite, cette hypothèse tombe à l'eau. La principale suspecte n'est autre que l'ancien grand amour de Paul. Et il se rend vite compte qu'il est toujours fou amoureux de son ancienne compagne : alors, c'est décidé, il va cacher au juge d'instruction et au procureur leur passé commun et tout faire pour prouver son innocence ! Et ça ne va pas être une partie de plaisir, puisque celle-ci semble être la cible d'assassins redoutables !
C'est mon premier roman de Nicolas Lebel et une chose est sûre : ce ne sera pas le dernier. J'ai déjà mis dans ma liste à lire les tomes suivants : « La capture » et « L'hallali ». Car, il est certain que les assassins -surnommés les Furies, du nom des déesses romaines de la Vengeance et de la Justice – n'ont pas fini de frapper !
Le roman est bien construit, les fausses pistes et autres chausse-trappes s'enchaînent pour notre plus grand plaisir. C'est un vrai roman policier à l'ancienne avec un duo de flics aux antipodes l'un de l'autre. Pas de scènes de tortures tellement à la mode chez nombre d'auteurs aujourd'hui, mais de la réflexion, de l'intrigue et un fond politique avec l'Afrique du Sud et l'apartheid en toile de fond.
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