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4,11

sur 558 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Le gibier manque et les femmes sont rares
Chantent en Choeur les quatre -vingts chasseurs "
Si Serge Lama a fini de chanter, hélas , il reste des chasseurs ...et du gibier " !Bon , pas 80, les chasseurs , non , mais suffisamment pour semer une panique monstre tout au long de ce roman qui "file" à cent ( voire plus ) à l'heure , du début jusqu'à la fin .Les faits : prise d'otages , tirs , deux cadavres dans un petit appartement .Cadavre d'un flic et celui d'un homme d'affaires sud africain .Dés lors , entre France et Afrique du Sud flotte comme un air de revanche rugbystique .L'Afrique du Sud a une Histoire et , à un certain moment , il a fallu , pour certains et certaines , prendre des décisions pas forcément du goût de tout le monde ....Mais la fuite n'est pas toujours la meilleure solution .... car...les chasseurs ...
Présents sur le lieu du crime , le commissaire Paul Starski ( oui , oui , avec un "i" ) et la glaciale Yvonne Chen .Lui , préoccupé par la mort de son chien et par son divorce " en marche", plutôt " border - line " , assez enclin aux dispartions d'éléments , elle assez éloignée de l'affaire , plus concernée par " la chasse "aux amants d'un soir .L'eau et le feu .Deux personnages opposés mais ....complémentaires .....
Dans l'affaire apparait alors une ancienne conquête de Starski ( avec un "i"), et ....Quoi ...?Elle ...J'ai rien dit . Vous avez compris ? Alors là , ça m'étonnerait .Bref ,j'en dis pas plus , mais le bouquin fait 450 pages , alors il doit bien s'en passer des choses .
Comme je l'ai dit , c'est action non- stop , avec des situations tragiques ( oui , il y a tout de même des morts ) , désopilantes , de la politique , des intérêts économiques ...Un livre facile à lire , tant par le style , l'écriture , les dialogues et , donc , la vivacité .
J'ai passé un trés bon moment en compagnie de Starski ( avec un " i ") et Chen, les autres personnages étant plus pervers , retors , moins sympas , quoi . Chloé ? ouais ...
Comment ? Chloé et Starski ? Ben j'en sais rien , moi , mais il a l'air mordu et elle aussi , du reste , alors .Vous savez ce qu'on dit , " l'amour rend aveugle ", mauvais présage ? Mais ça serait bien que ça marche , divorcé en fin de semaine , en couple au début de l'autre , pas de temps mort .... juste le week -end pour déménager.
Allez , je vous laisse , à bientôt .
PS : pour le loto , jouez le 5.
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Nicolas Lebel est connu pour sa série du Capitaine Mehrlicht, qui a fait son succès dans le monde du thriller. Je dois reconnaître que j'ai plusieurs volumes dans ma bibliothèque mais que je n'ai jamais franchi le pas. Comme je ne fais jamais les choses dans l'ordre, j'ai commencé la découverte de cet écrivain par un roman indépendant « La piste aux étoiles » (qui m'avait beaucoup plu) et je continue avec celui-ci.

Pour cette histoire indépendante, Nicolas Lebel met en action un duo de flics aussi opposés que complémentaires. Malgré leurs défauts manifestes, l'auteur réussit à nous les rendre sympathiques. On entre en empathie avec eux et on mène l'enquête à leurs côtés. Au fil de leurs investigations, le passé des personnages reliés à l'affaire refait surface. Les évènements prennent de l'ampleur jusqu'à ce que la petite histoire rejoigne la grande. Les crimes isolés deviennent les éléments d'un complot international. Plusieurs indices se croisent et les recherches se complexifient. Mais il faut se méfier des apparences parce que l'auteur a plus d'un tour dans son sac. Il n'est pas avare en fausses pistes et sait parfaitement nous manipuler. Quand on croit avoir dénouer les fils, de nouveaux éléments viennent nous surprendre. le scénario est empli de rebondissements, le rythme est soutenu et aucun répit ne nous est laissé.

S'appuyant sur une écriture élégante, teintée de petites touches d'humour, Nicolas Lebel met en oeuvre tout son savoir-faire pour nous offrir ce polar maîtrisé de bout en bout. Sans jamais tomber dans l'excès, il entraine le lecteur dans une aventure passionnante et déroutante. Une fois lancé dans cette affaire, j'ai été happé par l'intrigue tortueuse qui m'en a fait voir de toutes les couleurs. Ce coup-ci, Nicolas m'a vraiment impressionné, au point que je vais essayer de caler ses autres livres dans mon planning de lecture à venir. Promis !
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La plume de Nicolas Lebel est décidément délectable.
Nouvelle enquête sans Mehrlicht, mais avec un commissaire un peu paumé, Paul Starski avec un i, et sa coéquipière Yvonne Chen qui défie les codes du genre féminin.
L'histoire démarre de façon classique, et puis, et puis...
Comment vous donner envie de lire ce bouquin sans dévoiler l'intrigue ?
C'est très intelligent, entremêlé, on croit avoir compris et puis non.
A chaque chapitre, les pistes se compliquent, on entrevoit la lumière, et paf! Un rebondissement.
J'ai littéralement dévoré !
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Après avoir lu ce roman, je comprends pourquoi Mehrlicht n'aurait pu faire partie du casting
Même sans cette figure récurrente des livres de Nicolas Lebel , ce « one shot» est sans aucun doute le roman le plus réussi de l'auteur . le mérite revient sans doute à un scénario diabolique qui nous prend par surprise …et diable que j'aime me faire surprendre ! Une mécanique implacable dont les différentes phases suivent celles d'une chasse à courre, traquant le gibier , inexorablement. Mais quel est ce gibier ? Quelle est cette cible autour de laquelle s'axe le récit ? Vous le découvrirez bien entendu au terme du roman car la vérité a un prix : la nécessité pour le lecteur d'être patient .
Les autres ingrédients de cette savoureuse mayonnaise sont les personnages des deux flics : le commissaire Paul Starski et Hutch…euh...pardon …..la lieutenante Yvonne Chen ( l'auteur est taquin ) Ces deux-là sont comme l'eau et le feu . Tout les oppose . Starski, la sensibilité à fleur de peau , les pensées encombrées de mauvaises nouvelles à répétition , sa femme venant de lui annoncer qu'elle le quittait ( un classique : le boulot de policier qui prend le pas sur la vie de famille ) et le chien de la famille venant de mourrir d'empoisonnement . Seul à ressasser ses soucis alors que ses deux enfants et sa femme sont en vacances. Chen , elle , est plutôt du style pragmatique, insensible aux événements qui surviennent. Pas de sentiments superflus . Un sang froid quasi reptilien . L'hygiène sexuelle : oui . La futilité du grand amour, elle le laisse aux autres . L'hyperréalisme au féminin tout craché !
L'affaire qui va préoccuper le duo pendant les prochains jours est ce double meurtre . Prise d'otage qui s'est mal terminée ? Assassinats ? Suicides ? Difficile à dire . L'un des éléments troublants est cette musique de cor de chasse qui accueille les enquêteurs après que deux détonations ont retenti , laissant sur le carreau deux cadavres , reposant dans deux pièces différentes de l'appartement parisien.
L'enquête les dirige rapidement vers une jolie trentenaire , une chimiste spécialisée dans les médicaments qui connaissait l'une des deux victimes. Est-ce elle le mystérieux gibier ou n'est-elle que l'un des nombreux rouages d'une sombre machination ?

Vous l'aurez compris , Nicolas Lebel nous offre ici une véritable pépite romanesque . Preuve qu'il est toujours possible de se réinventer dans le domaine du polar et du roman noir ! Une intrigue qui semble se dévoiler pour mieux se complexifier. L'auteur est un petit farceur qui aime jouer avec son lecteur et ses personnages . Quitte à abuser de leur crédulité , d'user à l'envie de chausse- trappes cousues main . de la prose haute couture et un rythme qui ne subit aucun relâchement. A noter que l'auteur utilise dans son pitch des éléments d'un certain « polar » qui est en fait l'un des siens . Il est trop fort ce Lebel !
Difficile de ne pas se faire happer tout cru par ce récit addictif où la logique d'une enquête routinière part en vrille comme la lucidité du commissaire. Un roman audacieux qui sait mêler le glaçant au léger tout en prenant un malin à nous faire perdre nos repères.
De l'art de la chasse à celui du roman noir il n'y a qu'un pas que Nicolas Lebel à franchi avec brio .




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Bien que ce roman expose le déroulement d'une enquête policière, il est avant tout le récit d'une vengeance implacable.
Le titre extrêmement bien choisi, nous emmène dans le monde de la chasse. Tout au long de l'enquête, j'ai eu la désagréable impression d'assister à une mise à mort sans savoir qui était la victime, qui était le meurtrier et quel était l'enjeu.
L'auteur multiplie les fausses pistes, sème le doute et maintient le suspense jusqu'aux dernières pages.
Les portraits des personnages sont fouillés et, petit à petit, j'ai compris leurs failles et leur mal-être.
L'auteur décrit également les difficultés d'une telle enquête, les pressions de la hiérarchie et les conséquences de certaines révélations.
Coup de coeur pour le duo d'enquêteurs ( et même pour la première des deux victimes). L'auteur les présente déterminés, professionnels mais aussi vulnérables et fragiles.
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Enfin un bouquin qui remue !
* le livre est très addictif : une fois entré, difficile d'en sortir ! les paragraphes sont courts et enlevés, avec beaucoup d'action.
* Chacun des chapitres comporte un titre faisant référence à un terme de chasse, ainsi que son explication; par exemple, le chapitre 33 : "Phase 15- le relancer à vue: les chasseurs font repartir un gibier arrêté et rameutent les autres chasseurs à sa poursuite."
* Les deux personnages principaux, Starski et Chen, sont particulièrement bien campés.
* Des pointes d'humour ; l'oraison funèbre de Mérendier par Chen : " Ils quittèrent l'appartement et saluèrent Mérandier, qui les ignora. Un peu coupable de ne pas avoir anticipé cette horrible fin, Starski lui présenta des excuses confuses. Chen quant à elle se dit qu'à toute chose malheur était bon : cette année, Mérandier paierait certainement moins d'impôts." (Mérandier vient d'être assassiné)
* L'auteur nous balade : ses personnages aussi sont baladés !

Nicolas LEBEL est MACHIAVELIQUE. Méfiez-vous de cet individu... il peut vous faire passer une nuit blanche !
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Mon premier Nicolas Lebel et quelle formidable découverte! J'ai passé un très agréable moment de lecture avec ce premier tome d'une saga qui en compte 3 (oh joie!).
J'ai été intriguée, amusée, effrayée, émue, surprise et j'ai dévoré les 449 pages du livre en quelques jours avant de rencontrer l'auteur et de pouvoir échanger un peu avec lui.
L'histoire est prenante et malgré un début classique : deux cadavres sont retrouvés dans un appartement parisien après ce qui semble être une prise d'otages qui a mal tournée, va s'avérer originale sur de nombreux points. L'enquête est confiée au commissaire Starski (avec un i) et à sa lieutenante, l'inénarrable Yvonne Chen qui se trouvaient (hasard ou pas) sur les lieux.
Le style est efficace, la construction est ingénieuse ( j'ai notamment beaucoup apprécié la répétition d'une scène au début et à la fin du livre) et avec la chasse à courre en toile de fond, il va être question d'une sombre vengeance prenant ses sources au temps de l'apartheid. Mais ne vous fiez pas aux apparences, elles sont, une fois encore, bien souvent trompeuses.
Avec malice et ingéniosité, l'auteur nous livre une enquête rythmée et haletante, des retournements de situation, des personnages forts intéressants, quelques cadavres mais aussi des sentiments, des traits d'humours et des dialogues savoureux entre le sensible et perturbé commissaire Starski et la froide et perspicace lieutenante Chen.
Le roman s'achève sur une scène qui nous amène à vouloir connaitre la suite le plus rapidement possible, suite intitulée La capture et qui vient de remporter le prix du Choix des libraires 2023 catégorie polar.
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Le petit avis de Kris
Le Gibier: Une meute ne lâche jamais sa proie, Nicolas Lebel
Ce Nicolas Lebel est très très fort !!
Mais alors que nous raconte ce nouveau titre, « le Gibier » :
Le commissaire Paul Starski traverse une mauvaise passe. Yvonne Chen, sa coéquipière, ne comprend pas ses états d'âme. Envoyés sur une nouvelle enquête, ils découvrent dans un appartement du XVIIe arrondissement le double meurtre, maquillé en suicide, d'un flic et d'un homme d'affaires sud-africain. Les indices mènent à Chloé de Talense, une biologiste et ancien amour de jeunesse de Paul.
Avec sa nouvelle héroïne, Nicolas Lebel nous entraîne dans une course folle, que dis-je, une chasse folle dont nous sommes sans nul doute « le gibier » !
Il tire les ficelles avec maestria et nous tient en haleine au fil des pages.
Quel talent ! On a beau chercher qui est le tueur ou les tueurs, qui sont ces Furies qui reviennent régulièrement, le suspense reste entier presque jusqu'à la fin.
EXCELLENTISSIME
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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J'appréhendais un peu l'idée de lire mon premier roman de Nicolas Lebel sans Merhlicht & co mais j'ai été très vite rassuré et surtout conquis par les personnages de ce roman. Starski et surtout Chen, qui est certainement le personnage le plus froid et impassible que j'ai rencontré au cours de mes lectures, sont très intéressants et constituent une équipe vraiment pas piquée des vers (quelques dialogues entre eux sont d'ailleurs assez savoureux).
En ce qui concerne l'intrigue (car qu'un roman soit doté de bons personnages est important mais pas suffisant), j'ai été là aussi conquis (par sa richesse, par son déroulement et par la construction du roman).
Alors, bien sûr, comme beaucoup de lecteurs ,qui tout comme moi lisent beaucoup de polars, j'ai un peu deviné au cours de ma lecture une des réponses mais, après réflexion, je me demande si Lebel voulait réellement en faire mystère (?). Quoiqu'il en soit, cette découverte n'affecte en rien la lecture de la dernière partie du roman qui met à jour la formidable organisation de la machination.
Ainsi, selon moi, Nicolas Lebel a réussi à s'affranchir de son personnage fétiche (mais j'espère tout de même un jour le retrouver) avec ce 1er roman du cycle Les furies dont j'ai hâte de lire la suite.
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J'attendais avec impatience la sortie du dernier roman , de Nicolas Lebel, une attente bien méritée, nullement déçue.
Nous faisons la connaissance du commissaire Starski, avec un i et non en y, un petit point d'humour dans son histoire.
Yvonne Chen, personnage sans empathie, mais son métier lui tient à coeur, elle travaille en profondeur ses enquêtes, un personnage franc, direct, aucun obstacle lui résiste.
Deux personnages opposés, un commissaire brisé par les aléas de la vie, une partenaire libre de mener sa vie sans contraintes.
Deux personnages complémentaires .
.L'ancienne petite ami du commissaire Starski, refait son apparition dans cette nouvelle enquête.
Nicolas nous happe dés le début dans son histoire.
Histoire de vengeance.
Histoire de corruption .
Histoire de manipulation.
Une histoire sans temps mort, nous allons de rebondissements en rebondissements.
Une atmosphère oppressante, suffocante, intrigante.
Une histoire qui se déroule sous forme de chasse à courre.
Des descriptions existentielles, pour comprendre la profondeur du récit.
.Le travail psychologique des personnages est remarquable.
Nicolas Lebel joue avec nos nerfs, ils nous envoie sur plusieurs pistes, nous avons du mal à comprendre le pourquoi du comment, qui orchestre ces meurtres cette intrigue.
Un suspens intenable.
Une thématique originale et bien ficelée.
Une écriture fluide.
Une lecture addictive, captivante, visuelle.
Une histoire qui nous tient en haleine , avec un final bluffant.
Un livre impossible à lâcher.
Un livre qui se lit d'une traite.
Une histoire de manipulations, corruptions, de haine, de vengeance , les points essentiels de cette enquête.
Ce roman est une véritable réussite.
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