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4,11

sur 558 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Paul Starski, commissaire de la BAC, et sa coéquipière, la lieutenante Yvonne Chen, arrivent sur les lieux où une prise d'otage a été signalée. Des coups de feu ont été entendus ainsi que des cris. Devant la porte de l'appartement, les deux flics de la Crim sont témoins de ce qui s'apparente à une dispute et alors que Starski tente de nouer le contact, personne ne lui répond. Deux coups de feu retentissent soudainement. Une fois la porte enfoncée, deux cadavres gisent dans l'appartement. L'un d'eux est le commissaire André Cavicci, d'après sa carte de police, du SRPJ de Marseille, et l'autre Eugène Vankleber, un homme d'affaires sud-africain installé en France depuis 20 ans. Très vite, tout se complique. Aucune trace d'empreinte, pas assez de douilles, l'hypothèse d'un meurtre puis d'un suicide tient peu la route...

Nicolas Lebel abandonne, pour un temps on l'espère, le commissaire Mehrlicht, et nous propose une nouvelle série (car suite il y a, immanquablement) avec le commissaire Starski (avec un i !) et la lieutenante Chen. Un duo qui ne s'accorde pas toujours, Yvonne Chen étant froide, brute, directe et peu encline à tous rapports amoureux/amicaux avec le genre humain. Starski, lui, croule sous les problèmes : son chien est mourant, sa femme veut le quitter et son ex, avec qui il est resté 7 ans, est très vite accusée des meurtres de Vankleber et Cavicci. Visiblement encore un peu amoureux, le commissaire va tout faire pour l'innocenter, quitte à y laisser des plumes. Évidemment, l'on ne peut que comparer les deux franchises, Mehrlicht/Starski. D'où une légère déception pour la deuxième. Si l'enquête, tortueuse, complexe et originale, notamment avec les différentes phases de la chasse, se lit avec plaisir, l'on regrettera un tantinet les oeillères de Starski.
Un policier rondement mené ...
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Je n'ai jamais aimé la chasse.
Voilà, ça,  c'est dit, au moins les choses sont claires.
Mais quand c'est Nicolas Lebel qui invite, peut-on refuser ?
Je ne me suis pas équipé, pas de tenue de camouflage ni fusil, de toute façon, connaissant le bonhomme, il a tout prévu.
D'ailleurs, je le savais assez fourbe pour m'entraîner à la chasse au dahu. Vous savez, cet animal sorti tout droit de l'imagination de l'homme et que, pour cause, personne ne peut décrire.
C'est un peu ça qui s'est produit.
Dans son nouveau roman au titre explicite, "Le gibier", le lecteur ne sait pas bien ce qu'il traque. Enfin, si, il comprend vite qu'il ne s'agit pas d'une bête.
Lebel a créé un nouveau duo de flics. Paul Starski (d'accord, fallait oser, il l'a fait, s'autorisant un i quand même, histoire de) et Chen, son binôme féminin et tout son contraire du reste.
Ils se retrouvent sur une scène de crime.
Deux hommes abattus, meurtres, suicides ?
Dans la chambre, une arme et pas mal de questions.
Bien vite, une jeune femme est incriminée.
Trop vite selon Starski, logiquement d'après sa collègue qui ne fait pas dans le sentiment.
Et c'est là que la partie de chasse commence.
Là, que l'auteur commence à embrouiller protagonistes et lecteurs avec un polar addictif aux multiples rebondissements.
Qui sont les chasseurs, les deux policiers ou ces mystérieux assassins qui sèment les cadavres à la vitesse d'une pandémie ?
Et cette jeune femme qui semble faire le lien dans toute cette affaire, proie ou appât ?
Attention aux maux de tête, avec les nombreuses fausses pistes et autres chausse-trappes que distille l'auteur. Ses explications finales viendront vous en guérir... ou pas...
Par contre, quand a retenti le rappel des chasseurs à la fin de la partie, je me suis retrouvé un peu bête... j'étais bien dans le truc.
On fait quoi maintenant ?
Cabane ? Casse-croûte ? Canon ? (Oui, je  sais, les clichés faciles)
Bref, Nicolas, franchement, je suis resté sur ma... fin.
Notez bien amis lecteurs, Nicolas Lebel, l'homme qui va vous faire aimer la chasse.



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Nouveau terrain de chasse, un comble quand on porte le nom d'une arme historique. Pour autant, Nicolas Lebel ne change pas son fusil d'épaule, il reste dans le polar, à travers la dyade flics / enquête.

Et un nouveau duo de limiers qui se dépêtre dans une bien mystérieuse investigation, et va de surprises en retournements de situation. Comme le lecteur, qui boit du petit lait tout au long de ce roman réussi.

Tout change, mais pas tant que ça. Ceux qui connaissent Lebel verront qu'il a voulu du renouvellement tout en gardant sa patte imprimée.

Attendez-vous à une enquête pleine de faux-semblants, qui fonctionne un peu à la manière des poupées russes, que l'auteur dégomme à la kalachnikov.

Moi qui sature un peu du polar traditionnel, j'affirme avec force que Lebel m'a réconcilié avec ce genre.

Le roman est d'un abord pourtant classique, avec de nombreuses références aux ingrédients de ce style d'histoires (je pense, par exemple, au principe de l'énigme en chambre close). On sent qu'il a pris un vrai plaisir à s'amuser avec ces morceaux qui font la chair du genre.

L'intrigue est machiavélique, les grands principes de la chasse devenant les ressorts d'un récit qui va bien plus loin que la recherche d'un simple coupable.

L'écrivain ne rigole pas quand il construit le décor de ses histoires. Elles ont un fond historique et sociétal souvent caché, qu'il développe avec minutie, sans jamais perdre de vue que ça doit servir l'intrigue. Celle-ci est sans doute l'une de ses plus réussies.

Là où nombre d'auteurs se sentent obligés d'en rajouter dans la noirceur, Nicolas Lebel sait varier les ambiances, du plus sombre vers des moments plus lestes. le divertissement avec intelligence, finesse, mais aussi second degré. Et avec un rythme plus poussé qu'à son habitude.

Au-delà de la quête de la vérité, il y a les personnages. Dont un duo de flics atypiques qui sont le sang qui pulse au travers des entrailles de cette histoire pleine d'embûches. Et que l'écrivain n'hésite pas à particulièrement malmener, sadique qu'il est.

Laissez-moi vous introduire Paul Starski et Yvonne Chen. Deux sacrés bestiaux. Entre un commissaire qui perd tous ses repères d'un coup (ça commence avec son chien…), et sa coéquipière aussi pragmatique qu'un bloc de glace en pleine banquise, les relations sont pour le moins singulières. Et leurs méthodes tout autant.

Et pourtant ça fonctionne du feu de Dieu entre ces deux protagonistes iconoclastes. Ils sont la vraie respiration, l'oxygène de cette atmosphère étouffante.

Mention toute spéciale à leurs joutes verbales souvent drôles et cyniques qui, en complément de leurs attitudes, apportent une dose de plaisir supplémentaire. La griffe de l'auteur est aussi là.

En fait d'amour et à la chasse, on n'attrape pas toujours ce qu'on attend, dit un proverbe danois. Un chasseur peut devenir le gibier et inversement.

Nicolas Lebel se renouvelle tout en gardant ce qui fait son ADN. Il a su accommoder sa salaison afin que le gibier dégage tous ses arômes au fil des pages. le polar traditionnel a encore quelque chose à dire quand il est mené avec brio et talent.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Paul Starski est un commissaire parisien dont la vie privée est assez compliquée à gérer actuellement : son épouse demande le divorce et son chien est mourant. Difficile donc de se concentrer quand on l'appelle pour une prise d'otages qui va se terminer en un double meurtre. Et cela devient encore plus difficile à gérer quand son amour de jeunesse qu'il avait perdu de vue se retrouve mêlé à tout cela.

Le gibier de Nicolas Lebel est un polar très intéressant et percutant. On retrouve des codes réguliers dans le polar : un policier qui donne tout à son travail au point d'en oublier sa famille, accompagnée par une coéquipière sans émotions et qui n'a pas la langue dans sa poche, mais Nicolas Lebel arrive à nous entraîner dans une spirale dont la fin est difficile à prévoir et dont les complots partent dans tous les sens. Cette chasse à l'homme est surprenante, l'auteur nous balade sur différentes pistes et nous surprends avec un final détonnant et percutant. le tout est divertissant et est servi par une plume dynamique, j'ai vraiment été happée par cette histoire. Les protagonistes sont d'un genre que l'on croise régulièrement mais ils restent très attachants et humains. Bref, le Gibier est un roman qui m'a énormément plu et que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher. Bien que le résumé en dise beaucoup trop sur l'intrigue, l'auteur arrive à nous entraîner avec lui ! Un polar détonnant à découvrir !
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Un polar qui commence par la "phase 2" nous lie forcément à l'intrigue, surtout si l'on comprend que la "phase 1" sera la fin. Et, en plus quand ladite intrigue est savamment ficelée, ce n'est plus une lecture, c'est une urgence. Ce n'est pas tant qu'on découvre qui manipule qui, mais comment toute cette machination est orchestrée : belle imagination ! C'est dommage que le commissaire soit faible et si peu perspicace (ce sera mon petit bémol) ; heureusement qu'il est secondé par Chen qui relève le niveau face à ces chasseurs méticuleusement organisés . Sympa aussi le clin d'oeil à Laipsker. On en redemande : ça tombe bien, la suite est prévue. On poursuit l'enquête alors...
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Une nouvelle enquête mais cette fois-ci sans le capitaine Merlicht et ses acolytes. Ce sont le commissaire Starski (avec le i à la place du y) et sa coéquipière Yvonne Chen qui sont à la manoeuvre.
Il y a pas mal de cadavres, beaucoup de manipulations, des secrets à foisons et il ne faut pas se laisser berner par les apparences.
Même si les dialogues sont moins caustiques que dans ses précédents polars, on reconnait la patte de Nicolas Lebel ; c'est efficace, l'intrigue est rondement menée et le suspense est au rendez-vous.
Un bon moment de lecture.
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Quoi de plus naturel, après avoir lu "La chasse" que d'enchaîner sur "Le gibier" ? C'est dans l'ordre naturel des choses.

La chasse à courre m'a toujours fascinée… Non, pas dans le fait de traquer du gibier et de l'épuiser. Namého !

Juste dans le fait de galoper dans des bois, souvent privés, avec des chiens autour, au son des cors de chasse (mieux que les cors aux pieds).

Alors oui, le choix des titres de chapitres qui suivent le déroulement d'une chasse à courre, c'était bien vu de la part de l'auteur qui, dans ce roman, nous fait douter de qui est le gibier et qui est le chasseur.

J'avais été déçue que ce nouveau roman ne soit pas avec le capitaine Mehrlicht, j'étais même prête à arrêter de respirer tant qu'il n'entrait pas dans la danse, mais j'ai vite rangé mes envies de Kermit la grenouille, car cette enquête n'était absolument pas pour Mehrlicht !

Pas dans ses cordes, Mehrlicht n'avait pas le caractère adéquat, tandis que le commissaire Strarski, oui. Non, non, pas de Hutch avec lui, mais la lieutenante Yvonne Chen (on devrait coller des procès aux parents qui ont nommé cette asiatique Yvonne).

L'un est guidé par ses sentiments, l'autre est froide comme un iceberg et pragmatique au possible. Et oui, le duo marche très bien et joue avec l'humour dans leurs dialogues. C'est toujours ce que j'apprécie chez l'auteur : son humour. D'ailleurs, j'ai bien ri avec la scène à la fourrière.

Cette histoire comment comme un polar dans la plus pure tradition du style : un double suicide (ou meurtre ?) en chambre close. Puis, tout doucement, le train bifurque pour prendre une autre voie, entraînant son lecteur à sa suite avant de totalement révolutionner le tout en faisant exploser ses certitudes.

Ayant été à bonne école avec des auteurs qui révolutionnaient le polar en fuckant toutes les règles (Agatha Christie et Franck Thilliez, pour ne pas les citer), j'ai senti où se trouvait la couille dans le pâté et c'était bien vu de ma part.

Bon, ça m'a tué une partie du roman, de comprendre avant tout le monde, puisque j'ai échappé au coup de masse sur la tronche et que j'aurais aimé me le ramasser dans ma gueule de lectrice…

Dans les séries télés, j'accuse toujours tout le monde sans trouver le coupable et là, dans ce polar révolutionnaire de Lebel, j'ai été plus lucide qu'une voyante du même nom. C'est ballot, ça (long soupir).

Malgré ma perspicacité, c'était bien vu de la part de l'auteur de ne pas suivre les sentiers battus du polar et d'offrir à ses lecteurs une enquête bourrée de chausse-trappes, de fausses pistes, de coups de putes et de nous faire courir un peu partout dans la forêt afin de nous perdre avant l'hallali final et la fameuse curée.

C'était une bonne curée ♫ (mes excuses à Annie Cordy) ! le récit était addictif et intelligent. Quant aux personnages, ils étaient parfaitement à leur place, réalistes et attachants.

Après cette lecture, j'avais une envie folle de manger du gibier (qui n'est pas ma tasse de thé). Ça tombait bien, il me restait, au congélo, des tournedos de chevreuil, en provenance d'une super boucherie où l'on peut acheter de la viande les yeux fermés et on les a mangés avec une petite sauce échalote/vin rouge de derrière les fagots, le tout arrosé de quelques verres d'un vin de Graves de 6 ans d'âge. Une tuerie, ce repas !

Nicolas Lebel, le seul auteur qui te donne envie d'aller chasser le gibier, à mains nues dans une forêt profonde, en hurlant "ADRIAAANNNNE", tel un Rambo déchaîné, le couteau entre les dents, mon colonel. Ou tout simplement d'écouter des cors de chasse, le soir, au fond des bois.

PS : avant de commencer ce roman, faites comme moi, ne lisez pas le 4ème de couverture sur les sites, il est bien trop bavard !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Mon tout premier Nicolas Lebel, dans une enquête mettant en scène le commissaire Starski (avec un i, pas un y), et sa coéquipière, Yvonne Chen.

Starski, ce n'est pas sa journée. Sa femme est sur le point de le quitter, son chien tombe étrangement malade, et Chloé de Talense, son amour de jeunesse, surgi de nulle part, semble constituer le coupable idéal dans une sordide affaire de meurtres....

Un récit bien mené, empruntant les différentes phases de la chasse à courre. Il y a en effet dans cette histoire un gibier (c'est le titre)... pas forcément celui que l'on croit d'ailleurs. Car ce thriller est malin, plein de fausses pistes et de rebondissements. Je suis en revanche plus circonspect sur l'humour que certains y ont trouvé... mais passons. Voilà un roman prenant, rythmé, évoquant les années sombres de l'Afrique du Sud. Tout ceci me donne envie de découvrir la suite...
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Lebel sans Mehrlicht, si c'est possible…
Il reste l'écriture, le soin apporté à la documentation sur un sujet à découvrir (ici, l'Afrique du Sud), l'imagination et l'humour. Tous ces ingrédients sont suffisants pour prendre du plaisir à cette nouvelle aventure.
L'histoire est originale, le suspense et l'humour présents jusqu'au bout, un très bon moment de détente. On voudrait faire durer le plaisir mais c'est plus fort que la volonté, il faut savoir !
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Exit Mehrlicht ! Nicolas Lebel nous présente de nouveaux policiers ,
le commissaire Paul Starski ( avec un "i" ) et la lieutenante Yvonne Chen .
Une enquête menée sur les chapeaux de roues , un scénario machiavélique et une fin inattendue annonçant une suite !
"Le gibier" m'a captivé et fait passer un très bon moment ...
Seul bémol : l'humour et les sonneries de téléphone du bougon
capitaine Mehrlicht m'ont manqué !
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