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4,1

sur 567 notes
En ces temps de canicule, où l'esprit est paresseux, la série "capitaine Mehrlicht" de Lebel m'a fourni quelques heures de lecture reposante. Hélas le dernier volume est paru depuis plusieurs années, et il est à craindre que le petit capitaine n'ait pris une retraite définitive en compagnie de Mado dans son auberge de la Creuse. On en est content pour lui, mais on le regrettera.
Quand on est orphelin de personnages qu'on a aimé, il est naturel de se tourner vers les autres livres de leur créateur.
Justement Lebel a inauguré avec le présent livre une nouvelle série autour du Lieutenant Chen, déjà croisée dans un volume de la série Mehrlicht. Hélas..Avec ce volume, l'auteur délaisse le roman noir pour tomber ( j'emploie le terme sciemment) dans le thriller.
Les choses se gâtent et les clichés commencent à pleuvoir
Le lieutenant Chen est limite Asperger (je sais que le terme n'est pas prononcé ) ce qui est très original chez les policiers de roman (; salut Lisbeth Salander et ses nombreuses émules)
Son partenaire, le commissaire Starski (;avec un "i" comme il le répète routes les dix pages : c'est drôle un moment) est le classique flic littéraire au bord de l'effondrement dévoré par son travail, guetté par l'alcoolisme, abandonné par sa femme, il ne lui reste que son chien, et la pauvre bête a été empoisonnée.
Une prime au prochain auteur qui met en scène un policier heureux en ménage. Il n'y en a eu guère depuis le Commissaire Maigret. Il quittait tous les soirs à six heures son bureau d'angle du Quai des Orfèvres, regagnait son appartement de la Place des Vosges ( les loyers n'étaient pas chers à l'époque) et retrouvait son fauteuil et sa femme qui lui avait préparé une blanquette de veau. le métier était tranquille et les truands avaient du respect. Mais c'était avant.
Cela ne serait rien s'il n'y avait pas l'intrigue, et c'est là que nous basculons dans le thriller : des criminels omniscients et tout puissants qui ont tramé une machination à décuple (au moins !)! détente, soumis à tant d'aléas qu'elle perd toute vraisemblance, et au long de laquelle les enquêteurs se laissent balader d'erreur en fausse piste, des rebondissements telephonés qu'on a deviné depuis longtemps -;et je ne parle même pas du contexte politico-historique, où le bouchon est poussé un peu loin
Mais le mieux ou le pire est à fin : un rebondissement de dernière minute qui fait espérer que les méchants seront peut-être puni à la fin. Peut-être car... la suite au prochain numéro, "la capture".
Je n'ai pu m'empêcher de penser au dénouement le plus loupé de l'histoire de la littérature : l'intervention de l'Exempt à la fin du Tartuffe. Mais Molière avait des excuses : il fallait bien faire plaisir au Roi
Enfin.., Lebel,qui est, je crois, professeur de français,a de bons modèles. Et je terminerai donc avec une appréciation "peut mieux faire"
Une observation complémentaire (qui spoile un tout petit pei)
il est question de la création d'un virus s'attaquant uniquement aux populations non+blanches. Sur le plan scientifique, c'est une absurdité totale


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J'appréhendais un peu l'idée de lire mon premier roman de Nicolas Lebel sans Merhlicht & co mais j'ai été très vite rassuré et surtout conquis par les personnages de ce roman. Starski et surtout Chen, qui est certainement le personnage le plus froid et impassible que j'ai rencontré au cours de mes lectures, sont très intéressants et constituent une équipe vraiment pas piquée des vers (quelques dialogues entre eux sont d'ailleurs assez savoureux).
En ce qui concerne l'intrigue (car qu'un roman soit doté de bons personnages est important mais pas suffisant), j'ai été là aussi conquis (par sa richesse, par son déroulement et par la construction du roman).
Alors, bien sûr, comme beaucoup de lecteurs ,qui tout comme moi lisent beaucoup de polars, j'ai un peu deviné au cours de ma lecture une des réponses mais, après réflexion, je me demande si Lebel voulait réellement en faire mystère (?). Quoiqu'il en soit, cette découverte n'affecte en rien la lecture de la dernière partie du roman qui met à jour la formidable organisation de la machination.
Ainsi, selon moi, Nicolas Lebel a réussi à s'affranchir de son personnage fétiche (mais j'espère tout de même un jour le retrouver) avec ce 1er roman du cycle Les furies dont j'ai hâte de lire la suite.
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Drôle de drame! Des flics parisiens appelés sur une prise d'otage.. Ils investissent un appartement apres avoir parlementé
puis, entendu deux détonations. Ils découvrent deux corps portant les marques ...de suicide..et pas de meurtrier dans ce lieu clos..
Rassurez vous tout de suite, ce ne sont ni une prise d'otage, ni des suicides!

Durant tout ce roman, les hypothèses et les soupçons se construisent et s'écroulent..Qui est victime,qui est gibier? Qui est chasseur? Pourquoi et Comment ?Les codes de la chasse à courre, le son du cor, les leurres, les retournements de situations foisonnent..Un peu trop !
Le roman en perd son rythme et affiche alors, un petit coup de mou.

Le duo de flics est attachant.
Lui , le commissaire Starski avec un i. Sensible et tourmenté passionné par son travail et négligeant donc sa famille , qui explose , comme il se doit.
Elle, la lieutenante Simone Chen longiligne,rectiligne, pragmatique ,pas vraiment rigolote ,elle trace droit dans sa vie et son boulot .

Cette enquête nous mène en Afrique du Sud , au temps de l'Apartheid , puis des commissions" Vérité et Réconciliation ".
Un laboratoire à la solde de recherches militaires pour ces pays éloignés de toutes formes de démocratie.

Ça foisonne, ça embrouille , ça m'a un peu lassée. j 'ai un peu traîné des yeux et des pieds pour achever enfin cette lecture . Avis tiède,comme le temps !

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J'attendais avec impatience la sortie du dernier roman , de Nicolas Lebel, une attente bien méritée, nullement déçue.
Nous faisons la connaissance du commissaire Starski, avec un i et non en y, un petit point d'humour dans son histoire.
Yvonne Chen, personnage sans empathie, mais son métier lui tient à coeur, elle travaille en profondeur ses enquêtes, un personnage franc, direct, aucun obstacle lui résiste.
Deux personnages opposés, un commissaire brisé par les aléas de la vie, une partenaire libre de mener sa vie sans contraintes.
Deux personnages complémentaires .
.L'ancienne petite ami du commissaire Starski, refait son apparition dans cette nouvelle enquête.
Nicolas nous happe dés le début dans son histoire.
Histoire de vengeance.
Histoire de corruption .
Histoire de manipulation.
Une histoire sans temps mort, nous allons de rebondissements en rebondissements.
Une atmosphère oppressante, suffocante, intrigante.
Une histoire qui se déroule sous forme de chasse à courre.
Des descriptions existentielles, pour comprendre la profondeur du récit.
.Le travail psychologique des personnages est remarquable.
Nicolas Lebel joue avec nos nerfs, ils nous envoie sur plusieurs pistes, nous avons du mal à comprendre le pourquoi du comment, qui orchestre ces meurtres cette intrigue.
Un suspens intenable.
Une thématique originale et bien ficelée.
Une écriture fluide.
Une lecture addictive, captivante, visuelle.
Une histoire qui nous tient en haleine , avec un final bluffant.
Un livre impossible à lâcher.
Un livre qui se lit d'une traite.
Une histoire de manipulations, corruptions, de haine, de vengeance , les points essentiels de cette enquête.
Ce roman est une véritable réussite.
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Magistral ❤ J'ai adoré! D'ailleurs j'ai directement entamé la suite. Je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin.
Paul Starski et sa coéquipière Yvonne Chen arrivent sur les lieux d'une prise d'otages qui se termine en meurtre-suicide. Mais à y regarder de plus près, les choses ne semblent pas aussi simples. Intrigues, faux-semblants, pistes truquées, ce roman est machiavélique et plonge le lecteur dans la triste histoire sud-africaine de l'apartheid.
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J'ai adoré ce polar, qui m'a laissé scotché et je dois dire que je ne tarderai pas trop pour me pencher sur son successeur "Capture". L'intrigue est particulièrement intelligente et démarre de la découverte du corps d'un flic marseillais et d'un homme d'affaires sud africain. Et je dois dire que cette intrigue va nous menez très loin, et chaque pièce du puzzle est intelligemment amené pour nous conduire à la suivante. Et que dire des personnages !!! le duo Starski / Chen fonctionne à merveille. Starski, profondément humain, qui se débat entre ses difficultés de couple, la santé du chien familial et son boulot exigeant, on s'identifie à lui sans aucune difficulté. Quant à Chen, elle aussi est attachante dans sa volonté de fuite en avant. Mais pourquoi ? Surement une réponse nous sera donnée dans l'opus suivant. C'est un personnage fort et marquant, même si elle est construite de manière un peu plus froide. Concernant Chloé, j'ai trouvé son ambiguïté relativement bien faite et il est vrai que, tout comme les personnages, on navigue dans nos sentiments à son égard, basculant de la défiance à la sympathie. Quant au dénouement, il vient déposer la cerise sur le gâteau et parachever ce polar remarquable. J'avais déjà adoré de "Cauchemar et de feu" mais alors là c'est encore un cran au dessus. Une vraie réussite.
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🎺💿🥼🧫💊🔬🧬💵🏢" le Gibier ", cela fait des années que je lis les romans de Nicolas Lebel de vrai bon polar qui une on grande place dans ma bibliothèque, où tu t'ennuies pas du tout, c'est toujours si bien écris, et tu dévores le roman sans t'en rendre compte ,en plus il insert toujours dans ses romans le nom d'auteur que je suis donc sa ajoute un truc en plus et tu te retrouve a sourire  quand tu voies le rôle qui leur à attribuer dans le roman. 

 Bon y a un truc en plus ici dans le Gibier, ce n'est pas le même personnage que d'habitude il n'y a pas Mehrlicht  et son équipe, mais je vous rassure, on s'attache tout autant à cette nouvelle aventure.


Ici, on suit un flic au nom de Starski avec un i et sa coéquipière Chen Yvonne qui a un caractère bien trempé, elle est aimable comme une porte de prison, ne mâche pas ses mots et surtout quand elle a truc à dire elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, elle ne prend aucune pincette.

Pour Starski, sa journée commence mal, sa femme a quitté le foyer avec ses enfants et demander le divorce, il ne lui reste qu'Albus son chien, mais malheureusement celui-ci et mourant.


C'est avec le moral à ras des pâquerettes, qu'il se rend à une prise d'otage au 97 rue des Moines à Paris, une fois arrive sur le palier, il entend un homme insulte un autre, puis deux coups de feux qui retentisse, il force la porte avec sa collègue et ils découvrent deux hommes tués par balle.


Suicide ou Meurtre ? .

Apparemment une femme Chloé de Talense, l'ancienne petite ami de Starski dont il était sans nouvelles depuis 20 ans aurait été vu sur le lieu du crime. Il ne croit pas en sa culpabilité même si toutes les preuves sont là et accablent la jeune femme. Chen pense que l'amour a rendu aveugle son coéquipier et pour cela, elle veut lui prouver cette certitude sans le ménager.

Mais dans cette chasse le Gibier court et il est difficile de dissocier la vérité. 


L'auteur m'a baladé dans la ville de Paris de fausse piste en fausse piste et des rebondissements, qui amène à des révélations que j'ai prises en pleine poire.

Les thèmes principaux abordent dans ce roman : l'Afrique du Sud, Mandela, l'apartheid, manipulation, vengeance, pouvoir, argent, idées, les furies et bien d'autres termes englobe ce roman incroyable. 


C'est très bien écrit et c'est hyper addictif rien ai laisse au hasard, pas le temps s'ennuyer, l'auteur à plus d'un tour dans son sac comme à son habitude, la preuve, la chasse continu, puisque bientôt sort le prochain ce mois-ci et je l'attend avec grande impatience.

 C'est ce qui est trop cool avec l'auteur, c'est qu'il arrive chaque fois à me surprendre dans ses romans et il crée toujours un effet de surprise, un véritable magicien des mots.💵💊🏢🥼🔬💿🧬🧫🎺.

J'ai dévoré ce roman, une véritable surprise 🖤❣️.

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Une superbe découverte. Une intrigue haletante qui m'a trimballée à droite et à gauche durant toute la lecture

Du grand art dans la manipulation du lecteur

Un thriller à couper le souffle qui ne nous laisse aucun temps mort. Un énorme talent pour réussir à nous trimballer comme il l'a fait

Je m'empresse de me prendre le 2eme tome pour continuer cette saga exceptionnelle
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Totale découverte pour moi ! Et ravie car j'ai vraiment accroché avec cette enquête et j'ai apprécié ce duo avec le commissaire Paul Starski et sa coéquipiere Yvonne Chen, assez spéciale et froide!
Les vies personnelles de Paul et Chen sont diamétralement opposées, ce qui donne des passages assez drôles!

La découverte de deux corps, un flic et un homme d'affaires sud africain, va lancer l'enquête, tout va accuser Chloé de Talense, une brillante biologiste.
Coïncidence ou pas, Chloé de Talense était son amour de jeunesse !
Le commissaire Starski va tout faire pour prouver son innocence!
Les meurtres vont se multiplier, l'étau va se resserrer autour de la biologiste qui semble être le gibier d'une chasse à courre sanglante lancée à travers la Capitale...

La suite va nous mener dans le passé, au temps de l'apartheid...

L'auteur va vous mener sur différentes fausses pistes..et les questions vont fuser! Un bon rythme et les rebondissements vont s'enchaîner, une lecture addictive !

Vivement la suite !
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Starski & Chen
Je n'aime pas la chasse, je n'aime pas les chasseurs (oui, je sais, les généralités, c'est mal, mais j'assume !). Je vis près d'une grande forêt, je m'y promène fréquemment et j'y croise parfois des animaux sauvages, biches ou chevreuils par exemple. Je sais aussi qu'il y a des hardes de sangliers qui s'aventurent même en lisière où on peut les croiser le soir quand ils traversent les routes. Je ne suis pas naïve au point d'ignorer qu'une certaine régulation des espèces est nécessaire… Alors lire un bouquin intitulé le Gibier et dont les différentes parties sont rythmées par des termes issus tout droit de la chasse à courre (vraiment le type de chasse que j'exècre au plus haut point), ce n'était pas gagné ! Il fallait bien la plume terriblement efficace de Nicolas Lebel pour que j'y parvienne !
Le commissaire Paul Starski (avec un i, pas un y) et le lieutenant Yvonne Chen sont en binôme à la SRPJ parisienne. Ce matin là, ils sont appelés sur ce qui semble être une prise d'otages : des cris, une musique assourdissante (des cors de chasse) mais avant qu'ils n'aient pu intervenir, deux coups de feu retentissent et c'est deux morts qu'ils trouvent dans l'appartement. Deux hommes, un policier marseillais et le patron d'origine sud-africaine d'une firme pharmaceutique. Deux hommes que rien ne semble relier. Starski et Chen se lancent sur la piste d'une femme qui a été vue quittant l'immeuble peu de temps avant… Une femme, Chloé de Talense, que Starski connaissait très bien il y a près de vingt ans et que tout accuse. Starski entend bien l'innocenter car il en est persuadé, Chloé, sa Chloé, ne peut en aucun cas être une meurtrière. Yvonne Chen en est moins certaine mais les différentes pièces du puzzle qui s'étale sous leurs yeux semblent donner raison au commissaire : Chloé est la cible, le gibier puisqu'il s'agit d'une sorte de partie de chasse très bien organisée. Par qui ? Pourquoi ? Les chiens sont lâchés !
J'ai beaucoup aimé ce polar au suspens implacable. Dans un polar, j'aime bien être manipulée par l'auteur, et là j'ai été servie : Nicolas Lebel nous ballade du début à la fin avec cette chasse au gros gibier où tout le monde ment, ou presque. Autre atout de l'auteur, ses personnages : alors oui, le duo de flics aussi différents que possible, c'est du déjà vu (lu). le commissaire Starski plutôt gentil, empathique, est emberlificoté dans des problèmes familiaux (sa femme le quitte, son chien vient de mourir…) et sentimentaux : on a envie de le secouer parfois, et sa coéquipière Yvonne Chen ne s'en prive pas. C'est elle qui mène la danse dans ce binôme, elle est froide, glaciale même diraient certains, réaliste, efficace, tenace. Elle n'a pas d'ami (elle n'en veut pas), pas d'attache et sa vie privée se résume à des rencontres d'un soir (deux fois par semaine) dans des bars à cocktails (mojito pour Yvonne). Alors quand Starski est à la dérive, Chen ne lâche rien, jusqu'au bout.
Je vais me plonger directement dans le second volet de cette trilogie.
J'ai bien aimé aussi le petit clin d'oeil de l'auteur à ses confrères du « gang du Writers'Cthulhu » : un rôle pour chacun (l'infâme Pontaulion, Henri de son prénom !).
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