Le Gibier : Une meute ne lâche jamais sa proie

Déstabilisant ce roman policier, je pense que comme tous ceux qui l'ont lu et ben c'est une enquête bien complexe dans un milieu très pourri.

Les macchabées tombent comme des mouches.

Le commissaire Paul Sarski est déjà complétement affaibli par tous ses soucis, heureusement que sa coéquipière Yvonne est là pour lui mettre des coups de pieds au fesses.

Mais est-ce que ça va servir à quelque chose, car il est têtu ce commissaire et dans une période de descente en enfer.

Une proie facile pour des prédateurs qui ont mis en place un énorme plan.

La chasse est ouverte mais qui va se cacher derrière toutes ces mises à mort étranges.

La brillante biologiste Chloé de Talense de plus sera l'une des proies de ces chasseurs mais aussi une suspecte idéale. de plus c'est une ex-compagne du commissaire alors ça n'arrange rien.

Tout le long de ma lecture je me suis faite balader en beauté, j'avance tranquillement pages après pages avec mes doutes en tête, des indices s'ajoutent au fur et à mesure mais en fait ce n'est pas du tout ce à quoi je pensais.

Sans pitié ni remords, l'auteur m'a emporté dans une histoire de dingues où l'argent, le pouvoir et les mises en scènes sont très bien ficelées. Ça va loin dans l'imagination de l'auteur qui par son roman parle un peu de ce qu'il se passe dans le monde réel, il y fait passer des messages.

J'ai trouvé le personnage d'Yvonne vraiment excellent, une femme douée avec un instinct et une franchise qui déstabilise de plus en plus son supérieur. Par contre Paul je crois que n'étant pas au top de sa forme, c'est le parfait pantin pour ces gens qui n'ont aucuns état d'âme pour arriver à leur objectif.

Je m'y attendais pas du tout mais c'est ça qui fait de l'effet.

J'ai bien aimé ce polar, très divertissant et surprenant.

C'est à vous le de découvrir si mon ressenti vous parle.



Bonne lecture à tous.
Lien : https://sabineremy.blogspot...

Si j'étais déçue de ne pas retrouver Merlicht dans cette histoire, la déception a été de courte durée.
Ce nouveau roman de Nicolas Lebel m'a époustouflée !
le commissaire Starski (comme Starsky dans Starsky et Hutch mais avec un « i » au lieu du « y » et la lieutenante Chen forment un duo de choc. le ton est donné dès les premières lignes. Et plus on avance plus l'intrigue est intense.
Bien que l'auteur nous mette sur la piste du coupable environ aux trois quarts de l'histoire, le doute s'est insinué en moi et lorsque j'ai compris de qui il s'agissait et qu'elle en était la raison, le choc a été énorme !
Nicolas Lebel signe là un thriller puissant, le meilleur qu'il ait écrit jusqu'à présent.

Ce roman ne dépareille pas dans l'intégrale de Nicolas Lebel : les personnages prennent fort ! Des petits nouveaux pour ce cru 2021, non exempt de références aux virus même s'il a en grande partie été écrit avant notre crise sanitaire, un savant masqué joue une scène d'anthologie.
Qu'y a-t-il de commun entre l'intrigue policière et la chasse à courre ? le mode opératoire des malfaiteurs qui rusent avec les bêtes sans défense au nom d'une éthique douteuse, suivent scrupuleusement les étapes jusqu'à la mise à mort et les rituels qui l'accompagnent.
Starski avec un « i » est par hasard à proximité d'une prise d'otages à l'issue dramatique et se voit projeté dans une enquête en compagnie de Yvonne, son adjointe d'origine asiatique, toute en rudesse, sans fioriture, sans « merci » et sans « s'il vous plaît », qui a raison … souvent. Il semble bien qu'un complot international, relie les meurtres parisiens à des événements vieux de trente ans s'étant déroulés en Afrique du Sud au moment de la fin de l'Apartheid. Des Afrikaners à Paris, « le MK … le fer de lance de la Nation », non ce n'est pas une nouvelle comédie musicale mais bien du sang que vont découvrir nos enquêteurs, le tout noyé dans un scandale sanitaire.
Straski a connu Chloé dans sa jeunesse, il a vécu avec elle plusieurs années et la retrouver au coeur d'une machination va ébranler notre policier, bien en peine déjà avec sa vie privée. Nous aurons de la compassion pour lui, de l'admiration pour la réactivité d'Yvonne, nous serons partagés sur la justice et ses fantassins et circonspects sur les autres acteurs de cette traque.
Un très bon moment de lecture auquel nous pouvions nous attendre avec cet auteur facétieux et attachant, précis, inattendu et percutant.
Au fait Nicolas, comment va Mehrlicht ?


Lien : https://collectifpolar.wordp..

Un polar, sans trop de sang ni autres inventions morbides, avait tout pour me plaire sauf que ça ne l'a pas fait. C'est un auteur populaire qui ne m'a pas convaincue car je n'ai pas ressenti le suspense attendu. L'histoire est bien ficelée avec de l'originalité. Tous les ingrédients sont là, des morts, des méchants, des dégâts collatéraux injustes, la vie privée compliquée des policiers, les supérieurs superviseurs. En toile de fond nous avons les repentis et les vengeurs d'Afrique du Sud, la chasse à courre, les délires d'un vieux flic, les dangers de la pharmaceutique détournée à des fins militaires, etc. Tout ça pour ne rien ressentir, c'est décevant.

C'est une première lecture en compagnie de la plume de Nicolas Lebel et c'est une belle découverte avec ce premier tome d'une trilogie.
C'est 450 pages d'actions et de rebondissements, c'est addictif. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire par le nombre de personnages, mais cette sensation s'est vite estompée.
Nicolas Lebel est un vrai chef d'orchestre qui fait jouer ses personnages à merveille et rend le lecteur addict à son jeu. Je me suis vraiment attachée aux deux personnages principaux, le commissaire Starski et la lieutenante Chen, 2 caractères, deux existences complètement opposés qui rendent la lecture dynamique par leurs discussions souvent en désaccord.
Les personnages sont fréquemment en voiture, constamment en mouvement, on sent la tension qu'ils ressentent, qu'à chaque instant ça peut dégénérer.
N'aimant pas la chasse, j'étais moins fan que le roman soit conçu comme les étapes d'une chasse à courre, mais j'avoue que l'auteur a très bien maitrisé cette métaphore qui se prête parfaitement à l'histoire.
Le meilleur pour moi a été le dénouement, la révélation d'une machinerie très bien ficelée qui m'a scotchée ! Mais visiblement la fin nous promet une histoire qui est loin d'être terminée, j'ai hâte de lire la suite !

Paris. Un matin, alors que son chien vient d'être empoisonné et que sa femme demande le divorce, le commissaire Starski (avec un i !) et sa lieutenante Chen sont appelés pour une prise d'otage. Arrivés sur place, ils entendent des coups de feu et tombent sur deux cadavres. L'enquête va lui faire retrouver le grand amour de ses 20 ans: Chloé de Talense, une brillante biologiste. Aveuglé par son amour de jeunesse, Starski refuse de la penser coupable et va tout faire pour la protéger, surtout lorsqu'elle semble être la cible d'une immense vengeance.

Nouveau roman, nouveaux personnages.

Dès les premières pages Nicolas nous captive et nous entraîne dans une spirale infernale.
De meurtres en assassinats l'enquête se complexifie et on ne veut plus refermer le livre.

Chen est géniale: froide, sans empathie, et pourtant...
Et la réplique qui mérite de devenir culte "tu as raison" - "souvent". le détail qui fait la différence et nous attache encore plus aux personnages.
Starski est un bon gars totalement perdu au milieu de la dérive de son couple, loin de ses filles, ne sachant comment leur annoncer la mort de leur chien adoré.

J'ai vraiment tout adoré de ce roman qui sort des sentiers battus dans l'évolution de son intrigue. Faire de la chasse à courre un modèle pour la chasse à l'homme, il fallait y penser ! Y imbriquer un pan d'histoire Sud-Africaine et arriver à amalgamer le tout en une recette parfaitement réussie tient du génie.

C'est du grand Nicolas Lebel, je vous le dis !!!

Paul Starski vient de déposer son chien mourant chez le vétérinaire lorsqu'il est appelé sur une affaire, qui se termine en double meurtre sous ses yeux (enfin sous ses oreilles, plutôt) et ceux de sa coéquipière Yvonne Chen. L'enquête va mener notre duo sur la piste de Chloé de Talense, une jeune femme en lien avec l'un des deux morts, et qu'une voisine aurait aperçu peu avant le drame… Or, Chloé est l'amour de jeunesse de Starski, qu'elle a malmené et quitté douze ans plus tôt… Est-elle coupable ou innocente?
Je suis ce genre de lecteurs qui n'aiment pas trop être bousculés dans leurs habitudes. Nicolas Lebel, dans mon esprit, reste associé à son fameux Capitaine Mehrlicht… J'ai donc laissé traîner un peu le Gibier dans ma PAL (moins que d'autres, c'est vrai !!!). A tort, évidemment !!!! J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Nicolas Lebel, pleine d'ironie et de second degré (nan mais Starski, quoi !!! pour ne citer que ça !!!), avec une intrigue complexe, menée tambour battant, et au dénouement, perceptible peut-être parfois, mais scotchant !!!! Si les personnages sont également plaisants, j'ai eu quand même envie de secouer plusieurs fois le héros, qui manque parfois de crédibilité!!!

J'ai rencontré l'auteur à un salon du polar
Je l'ai trouvé très sympa
C'est donc le premier livre que je lis de cet écrivain
J'aime beaucoup l'écriture fluide et addictive
C'est un vrai page turner où on suit un duo de policiers qui enquête
Mais je n'ai pas adhéré à la résolution de l'intrigue

J'étais contente de retrouver Nicolas Lebel, découvert au salon du Polar de Lens. J'avais une grosse déception de ne pas retrouver notre Mehrlicht adoré. Voire une appréhension.

J'ai retrouvé le style de Lebel qui le plaît tant : une intrigue rythmée, des personnages hauts en couleur et une enquête très bien construite. C'est magistral comme roman. Ce double meurtre sur un air de cor de chasse m'a happée rapidement. Jusqu'au dénouement assez inattendu mais bien vu par l'auteur je trouve.
A suivre .

PS : on peut quand même récupérer Mehrlicht plus tard ?

Bon. Erreur de casting clairement je pensais lire un thriller je me retrouve avec un polar hyper prévisible… déception pour moi qui me suis ennuyée comme pas permis. Peu de rythme, des rebondissements qui n'en sont pas et plein d'invraisemblances.
Le point fort? La forme : au moins les différents points de vue passé/present m'auront fait tourner les pages rapidement. Vite lu vite oublié malheureusement.