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3,9

sur 748 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le capitaine Mehrlicht, haut en couleurs, à la gouaille parisienne m'a régalé tout du long!

Un sacré personnage! Tout comme la bande qui l'accompagne. C'est ce qui fait d'ailleurs le sel de ce livre! L'équipe qui enquête est vraiment attachante! Ménard, le stagiaire qui se fait bizuter par le cinglant Mehrlicht, Dessantos, le zélé du Code Pénal et Sophie Latour, le seul élément féminin dans ce monde de brutes!

Du coup, je me suis plus intéressé à chacun d'entre eux qu'à l'enquête en elle-même. Et voilà mon gros bémol! le "cas" raconté ici n'a pas du tout fonctionné sur moi. Je me suis plutôt ennuyé au bout d'un moment. Tant pis!

Me reste le souvenir de cette joyeuse bande et je retenterai une autre lecture de Nicolas Lebel pour les retrouver tous! En esperant être cette fois là captivé par l'affaire!
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Intéressant pour le traitement fait aux SDF à Paris (et ailleurs hein) .
Rigolo pour les sonneries du téléphone du Capitaine Mehrlicht qui sont des répliques de films d'Audiard dites par les grands comédiens.
Enrageant pour les intrigues des coulisses et des nominations universitaires.
Entendu et conventionnel pour le récit en lui même .
Lassant d'entendre s'exprimer ce capitaine, Mehrlicht.
Bref, une lecture de jour de brouillard qui pourrait malgré tout vous faire sourire.



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Enquête policière originale menée par le non moins original Mehrlicht. Pour la peine et pour une fois, le héros n'est pas juste doté de deux ou trois défauts qui se veulent vite plus attachants que gênants. Non.
Mehrlicht, j'en garde un souvenir déjà un peu flou (livre lu il y a déjà trois mois environ). L'image qui me vient est celle d'une grenouille ; Jean-Pierre Brisset l'aurait aimé notre Mehrlicht et il aurait pu s'exclamer qu'il avait raison de penser que l'homme descend de la grenouille ! (Pour les gens intéressés par la folie, ou la bêtise, voir l'ouvrage Jean-Pierre Brisset, prince des penseurs de Marc Décimo).
Mehrlicht se révèle même un peu misogyne. Quoique, il est sûrement juste un peu vieux jeu et mon jugement est déformé par l'ambiance du moment (je rappelle que j'écris ma critique d'après des notes datant de quelques semaines déjà..).

Les personnages secondaires, les coéquipiers de Mehrlicht, sont sympathiques, ou à tout le moins, eux leurs défauts sont attachants.
Et puis évidemment, il y a la touche des dialogues à la Audiard. Enfin pas tout à fait des dialogues parce que sur ce coup-là, c'est souvent Mehrlicht tout seul qui dialogue ainsi.
De l'humour, un peu british par moments, pas forcément très fin mais plaisant.
Une enquête menée comme il faut, avec ce qu'il faut de grain de sable dans les rouages, ce qu'il faut de suspense, ce qu'il faut de personnages entre deux dont on ne sait pas quoi penser.
L'évidence du début laisse place à la subtilité.

En bémol, j'ai eu un sentiment d'artificiel, difficile à expliquer.
Mais c'est pour moi un univers à renouveler, des personnages à suivre.
J'ai lu Lebel et j'en suis contente.
Au suivant donc, que je ne manquerai pas de lire.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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♠ « Capitaine Mehrlicht, tome 1 : L'heure des fous » - Nicolas Lebel

Paris, gare de Lyon. Après une violente rixe entre clochards, des ouvriers trouvent un cadavre lardé de coups de couteau sur les voies. L'équipe du capitaine Mehrlicht, envoyée sur place, semble voir dans ce meurtre une enquête simple et rapide à boucler... jusqu'à ce que la dépouille révèle sa véritable identité. Pourquoi un journaliste primé côtoierait-il des SDF ? Et pourquoi ceux-ci voudraient-ils l'éliminer ? Pour répondre à ces questions, les lieutenants parisiens devront s'aventurer dans la Jungle, nouvelle Cour des miracles au coeur du bois de Vincennes.

Pour être honnête, je n'ai pas beaucoup aimé ce roman. Dès les premières pages, j'ai été déçue par des personnages assez basiques, pas très agréables ni attachants. le "franc-parler" de Mehrlicht m'a immédiatement agacée, tout comme ses expressions désuètes et son vocabulaire rural. de plus, il présente un caractère irascible qui provoque de nombreux conflits au sein de l'équipe et alourdit fortement le rythme de lecture. Heureusement, j'ai fini par légèrement apprécier ses lieutenants... En outre, l'intrigue ne m'a pas vraiment captivée ni tenue en haleine. Banale, peu empreinte de suspense et sans véritable retournement de situation, elle manque aussi de développements et de renseignements complémentaires. le postulat de base, à savoir la lutte des classes, est très intéressant ; cependant, je suis restée perplexe face à son intégration au récit. Pour finir, le dénouement m'a paru bâclé, peu compréhensible... Première découverte de l'auteur loupée, mais je retenterai ma chance avec le deuxième tome de cette saga !
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J'avoue ne pas avoir transcendé par ce polar. le livre offre de bonnes choses (une trame de départ et des persos sympathiques) mais il manque quelque chose pour en faire un bon cru: le final tombe plutôt à plat et est complétement balancé (un coup de fil qui précipitent les évènements notamment) alors que quelques scènes auraient pu être abrégés (les égouts entre autre). L'écriture est pas phénoménale non plus et l'argot et la gouaille de l'inspecteur Mehrlich au prime abord plutôt cools se sont vite révélés un peu lourds... Bref, je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas été transporté...
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Plus dans la forme que dans le fond.
Dans le fond inachevé mais peut-être pour installer les flics que l'on va suivre
: Mehrlicht le flic agoteur, le grognonneur suprême mais qu'on aime, Latour la fille qui cache et Dossantos le gros bras- idée -fixe. Et les langages, META-LANGAGES, "Qu'on aplatisse les surineurs !" Bon sang y'a d'la vie l'd'dans même si l'intrigue s'y noie là dedans parce que l'heure des fous ne sonne pas vraiment.
Nicolas Lebel entretient le floutage comme son nom/prénom qui célèbre avec opportunité le créateur du fusil à culasse.
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Ce roman est le lauréat 2019 du Prix des lecteurs du Livre de poche dans la catégorie polar. Laure ayant participé à cette aventure, m'a fait le plaisir de me l'offrir cet automne. Nicolas Lebel fait partie des auteurs que je vois beaucoup passer chez les autres blogueur(se)s ou bookstagrammeur(se)s, et il était donc temps de découvrir son univers.

Gare de Lyon, un SDF est poignardé. L'enquête est confiée au capitaine Mehrlicht et à son équipe. Mais rapidement, la piste d'une simple dispute entre sans abris est écartée. L'identité de la victime semble présager que l'affaire ne sera pas aisée et entraîne le capitaine et ses collègues dans une folle aventure. Tout s'accélère lorsque l'identité du défunt se dévoile.

Ici on est vraiment dans une pure enquête policière, au coeur d'une brigade parisienne du 12ème arrondissement et l'on va faire connaissance avec les policiers qui y travaillent. Des personnages hauts en couleur, avec leur franc parler, leur défauts, leur maladresse. Des personnages vrais, loin d'être lisses. le personnage de Merhlicht, derrière son apparence bourrue et peu sympathique, apparaît finalement plus tendre et généreux qu'on pouvait le penser. J'ai beaucoup aimé ce personnage, avec son langage fleuri mêlé à un grande culture. Un personnage riche, indispensable au roman, qui donne le ton au récit. Les autres policiers ne laissent pas le lecteur indifférent, et apportent tout autant d'originalité et d'intérêt à l'intrigue.

J'ai par moments eu du mal avec les romans très « polar », loin de ce que j'aime lire. Je peux vite m'ennuyer mais ici ce fut loin d'être le cas. L'écriture est efficace, pas de chapitres ou passages qui n'apportent rien à l'intrigue. J'ai aimé le rythme de l'enquête, avec des chapitres courts : c'est fluide et efficace. Sans trouver cela passionnant pour autant, j'ai trouvé ce roman intéressant, avec une intrigue intelligente et davantage travaillée par rapport à ce que je m'attendais au départ de ma lecture.

Je retrouverai avec plaisir Merhlicht et son équipe dans un prochain roman.
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Je suis bien embêtée. Ce livre a deux côtes:

D'un côté: l'histoire que j'ai adoré. ça change vraiment des histoires classiques, j'ai été prise dans cette guerre de SDF si on peut dire. C'était très prenant, au top!

De l'autre côté: y'a tout le reste que j'ai franchement pas aimé.

Si la narration rattrape les dialogues, le tout ensemble fait qu'il m'a fallu 4 jours pour lire 350 pages, et pour moi, c'est quand même long, et encore, j'ai réussi à le finir, c'était pas vraiment gagné car arrivée au chapitre 6 j'ai vraiment failli tout abandonner. Personne ne parle comme ça… enfin, non… mais non, là c'est trop! Trop d'argot!! Pourtant, je suis plutôt du genre friande de ce genre de flic, décalé, hors catégorie mais lui bah du coup, je l'aime pas. Déjà, j'ai visualisé un corps d'homme avec une tête de grenouille tout le long du livre mais la rainette, j'ai pas pu, c'était plutôt un crapaud… c'est mignon une rainette, et lui je le trouve pas mignon donc un crapaud! Je reviens au vocabulaire, l'argot OK, ça personnalise un personnage, mais un mot par ci par là, il parle normalement une fois de temps en temps! Cherchez l'erreur! Franchement, au début, j'ai rigolé, puis très vite, je me suis lassée et ça m'a même vraiment énervée à un moment. Comme tout le monde, j'utilise le mot « putain » régulièrement (j'essaie d'arrêter avec les enfants, mais ce n'est pas toujours évident!) mais à chaque phrase ou presque, non. 5 fois en deux pages, c'est trop.

Une autre chose m'a dérangée également, notamment au début du roman, ce sont les prises de position. J'apprécie la neutralité et autant je considère qu'on peut associer la politique à un personnage pour le faire vivre (ce qui arrive aussi ici) mais je n'ai pas apprécié certains sous entendus. Qu'on soit d'accord ou non, je ne pense pas que ce soit le lieu pour en parler mais bon, je ne veux pas lancer de polémique là-dessus mais voilà, ça m'a gênée.

Du coup, c'est vraiment une lecture en demi-teinte puisque j'ai adore l'histoire mais l'écriture m'a déplu du coup, je laisserai le tome 2 trancher!
Lien : https://loeildesauron1900819..
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Découverte de cet auteur lors de le foire du livre de Brive pendant que je faisais la queue pour Aurelie Valognes .

Ce livre est un polar, un sdf se fait tuer près de la Gare de Lyon , une enquête 🧐 simple en apparence mais cette enquête nous plonge dans les bas-fonds de Paris.
J'ai beaucoup apprécié ma lecture, les chapitres se lisent très facilement et l'histoire est très intéressante surtout par son côté historique.
L'équipe d'enquêteur est très hétéroclite et amène vraiment un plus au roman .

Une belle découverte pour moi .
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J'ai un terrible défaut, je dois l'avouer, c'est de ne jamais lire les romans d'un même cycle dans l'ordre… J'ai déjà vécu cela avec Jacques Saussey. On ne devrait même pas parler de défaut me concernant mais plutôt de toc, ce qui joue d'autant sur mon appréciation des romans concernés. Alors oui, j'ai trouvé ce roman de Nicolas Lebel beaucoup moins ambitieux et original que le précédent que j'avais lu à savoir "De cauchemar et de feu". Mais j'assume pleinement ma responsabilité. "L'Heure des fous" est, en fait, le premier roman de cet auteur et le premier donc du cycle consacré au Capitaine Mehrlicht alors que "De cauchemar et de feu" en est le quatrième. Vous voyez où je veux en venir ? Nicolas Lebel est un auteur à suivre car il se bonifie comme le bon vin. Il faut simplement lire ses oeuvres dans l'ordre pour s'en rendre compte. Je fais donc ici officiellement mon mea culpa.

Si vous avez donc suivi mon mauvais exemple, au seuil de la lecture de ce roman, pensez à totalement oublier l'ambiance irlandaise et le personnage de Seamus car Nicolas Lebel nous entraîne, ici, dans le microcosme du Paris des pauvres, des oubliés de la vie et des bas-fonds, donnant au passage un petit côté uchronique à son roman (vous le découvrirez dans l'avant-dernier chapitre). Ce thème est d'autant plus d'actualité aujourd'hui que l'auteur nous montre à quel point l'injustice et le ressentiment peuvent conduire aux extrêmes des gens désespérés. Cela pourrait parfois paraître exagéré tant les causes qui motivent certains personnages paraissent dérisoires mais l'actualité présente nous laisse hélas penser qu'un tel scénario serait tout à fait possible de nos jours. A certains moments, les hommes semblent condamner à l'impensable pour revendiquer simplement le droit d'exister et c'est ce que Nicolas Lebel illustre ici en reprenant avec justesse le topos de la Cour des Miracles si cher à Hugo. Plus qu'un roman policier, l'auteur nous offre ainsi un roman social où justice et désespoir tentent difficilement de faire bon ménage.

Outre sa thématique, le roman se révèle particulièrement intéressant une nouvelle fois par les portraits des personnages de l'équipe du « batracien » Mehrlicht. Dossantos est touchant par sa rigueur extrême qui tourne parfois au ridicule et sa maladresse en matière de séduction amoureuse. Plus qu'un personnage empreint de féminisme, le lieutenant Latour brille avant tout par son humanité extrême et son désir d'aider son prochain quitte à mettre en péril sa propre carrière. Quant à Ménard, il semble n'être que le premier stagiaire souffre-douleur de Mehrlicht qui finira, toutefois, par tomber sous le charme des méthodes parfois contestables et contestées du capitaine au lexique fleuri particulièrement fourni. Une fois que vous rencontrerez cette équipe, vous ne pourrez plus vous en passer, d'autant qu'elle évolue dans un milieu policier qui ne ressort pas indemne de cette intrigue. L'attitude de certains personnages voire de certains services vous glaceraient presque le sang. On veut bien croire que la sécurité des français vaut tous les sacrifices mais certains sont plus difficiles à accepter que d'autres.

En résumé, si vous n'avez encore jamais lu du Nicolas Lebel, foncez, vous ne le regretterez pas !
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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