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3,78

sur 695 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La serie des Arsene Lupin est une des séries policiere les plus connu au monde.Les livres n'ont pas vieilli et restent modernes et agreables a lire encore aujourd'hui.Action,humour et style rythmé et classique font le succes de ces aventures.Encore ici l'auteur fait mouche et cette lecture se revele passionnante.
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Véronique d'Hergemont decide d'aller dans un couvent suite à un drame familial. Tout ne se passe pas comme prévu.
Au premier abord, cela n'a pas l'air d'une aventure d'Arsène Lupin puisque qu'il n'apparait pas dès le début, mais sur le tard du l'histoire (d'après mes souvenirs, au trois quarts du roman), cependant, il est bien présent et contrairement au autre oeuvres d'Arsène Lupin que j'ai lu, se comporte comme un héros au lieu de jouer les robins des bois.
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C'était mon premier Arsène Lupin mais aussi mon premier Maurice Leblanc.

Je suis allée voir quand il avait écrit ce roman : 1917. J'avais besoin de situer l'écriture (le style) et la période (le contexte).

Ba oui, on rebaptise des livres, on change certaines phrases d'auteurs pour des raisons "je ne sais pas vraiment, j'ai plutôt la sensation que certains cherchent à gommer l histoire au risque de reproduire" mais ce n'est pas le débat.

Ici j'ai été surprise par les termes "boche" et "superboche" d'où ma recherche. Car je pensais que ce terme datait de la seconde guerre mondiale mais en réalité non puisque dès la 1ere le qualificatif existait.

Alors cette année 1917 est d autant plus importante que ça aide dans l histoire.
Une île bretonne, une femme maudite, des apparences, une prédiction et des croyances. Vorski (le méchant... ambitieux, fou, nourrit des histoires de sa mère, violent et cruel, allemand aussi) est éperdument amoureux de Véronique au point d orchestrer son enlèvement et la contraindre au mariage par peur des représailles sur son père. le père se venge et enlève le 1er né. Ils disparaissent en mer et sont déclarés morts. Véronique (la belle, la douce, la femme de tête) se refugie au couvent.
Puis n y tenant plus elle change d'identité... un jour qu'elle se retrouve en Bretagne, elle découvre ses initiales de jeune fille et suis le chemin tracé.
Elle rencontre un cadavre puis une quadragénaire qui veut l emmener sur l île de Sarek lui assurant que son fils et son père sont vivants.
A leur arrivée, c'est la catastrophe... et tout s'enchaîne... les morts, les éléments de la prédication... un espoir ... don Luis ...


Ici on mêle fantastique, enquête, et vengeance. On retrouve aussi le contexte de la guerre.
C'était mon premier Arsène lupin (je me souviens d'une série quand j'étais petite avec beaucoup de déguisements ce qu'on retrouve ici) et j'ai trouvé qu'il arrive tard dans le roman.
J'ai bien aimé ce break et ce retour à une autre écriture que contemporaine (moins descriptive et glauque).

Par contre, encore une fois... un souci avec la maison d édition. Je doute que Maurice l'enfance ait prévu la mort de Véronique en juin 2017 quand il écrit en 1917 et situe son roman à la fin de la première guerre mondiale.
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A la fin des années 80, le feuilleton, "l'île aux trente cercueils", était rediffusé à la télévision avec l'incroyable interprétation de Claude Jade, de l'acteur qui incarnait Vorsky ainsi que les vieilles femmes de l'île.
Impatientes, ma soeur et moi, attendions chaque nouvel épisode, le vendredi soir.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une réédition sous forme de beau livre broché de M Leblanc. J'ai sauté sur l'occasion de lire l'histoire du feuilleton qui m'avait tant plu, il y a de cela bien longtemps.
J'en ai retenu l'essentiel mais bien sûr, il me manquait quelques détails.
Le roman de Maurice Leblanc raconte l'histoire de l'île de Sarek dont la majeure partie des habitants sont convaincus qu'une malédiction, vieille de plusieurs siècles, doit fatalement advenir en ce début de 20 -ème siècle troublé par les violences de la première Guerre Mondiale.
Véronique d'Hergemont, l'héroïne, débarque sur l'île, plusieurs années après la disparition de son fils et de son mari Vorsky.
On entre dès le départ avec crainte, dans cet endroit désert, presque sans vie, inquiétant, un lieu qui respire la souffrance et la peur.
L'angoisse nous étreint dans les premières pages et l'on n'aimerait pas être à la place de cette jeune femme esseulée qui vit des drames dès son arrivée ; morts, écriture sanglante sur les murs, mari et fils monstrueux, croit-elle, qui ressurgissent d'un passé qu'elle croyait révolu, superstitions des habitants, assassinats en série, visions et événements surnaturels, folie, panique, suicides…
Ainsi Maurice Leblanc nous promène avec art avec son histoire, quelque peu effrayante, dans l'île aux trente cercueils qui doivent recevoir trente personnes, selon la prédiction.
C'est le cruel Vorsky qui va s'atteler à la tâche, il va réussir jusqu'à ce qu'un certain Arsène Lupin surgisse de nulle part.
Malheureusement, à son arrivée bien des dégâts n'ont pas été épargné à la population.
Mais il va sauver ce qui constitue l'essentiel pour le lecteur.
On compatit à la souffrance des personnages qui tombent sous le joug de Vorsky, le méchant de l'histoire, mais on compatit et on jubile à la délivrance des personnages de l'histoire que nous apprécions beaucoup après le très long récit d'Arsène Lupin qui nous permet de reconstituer le puzzle.
Oui, le roman est manichéen, optimiste, presque naïf. Il y a bien les méchants et les gentils et c'est une histoire qui se termine très bien puisque comme le dit Arsène Lupin dans sa dernière phrase « Tout va bien ». C'est presque un policier « feel good » du début du 20ème siècle mais il fait tellement de bien, d'autant plus qu'il est bien écrit, évidemment bien différent des polars thriller d'aujourd'hui.
J'ai bien retrouvé dans le roman, l'esprit du feuilleton télévisé et ma lecture fut un régal ,malgré les violences, d'autant plus qu'il s'agissait d'un bon souvenir de jeunesse.
On se souvient, pour ceux qui l'ont apprécié d'une des phrases les plus célèbres en forme de comptine que martelaient effrayés et superstitieuses, les vieilles femmes de Sarek, phrases que nous n'arrêtions pas de chanter avec ma soeur :
« Quatre femmes
Quatre croix
Quatre femmes en croix
Chacune aura sa croix… »
Une lecture qui m'a permis de bonnes retrouvailles et que je recommande à ceux qui apprécient l'auteur et qui ont apprécié le premier feuilleton.
Il est à noter cependant que quelques longueurs qui, pour moi, ne gâchent pas l'histoire.
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Je crois que si je n'étais pas dans l'idée de lire tous les Lupin dans l'ordre j'aurais laissé tomber celui-ci dès le premier chapitre. le début de ce roman est d'une noirceur et d'un glauque qui m'a surprise dans un Arsène Lupin. La situation de départ est encore plus terrible que dans L'éclat d'obus, la menace plus redoutable que dans le Triangle d'or.
Dans cette histoire, on suit pas à pas Véronique d'Hergemont. Cette jeune femme a connu bien des malheurs : forcée d'épouser un homme violent et pervers, elle a perdu son fils de quelques mois et son père dans le naufrage d'un bateau. Quatorze ans plus tard, un hasard la remet sur la piste de son passé. Au moment où elle espère retrouver son fils, elle assiste à une série de meurtres tous plus horribles les uns que les autres, dans lesquels son fils est impliqué ! Seule survivante, isolée sur l'île aux trente cercueils, elle est menacée d'une mort horrible.
On se surprend à attendre l'intervention d'Arsène Lupin comme celle du Messie. Notre gentleman-cambrioleur n'apparait que très tardivement, au cours de la deuxième partie. Il se révèle plus facétieux que jamais et le récit bascule dans le grand-guignol. Un changement de ton assez déstabilisant mais que j'ai bien aimé, après toute cette noirceur angoissante. L'entrée en scène d'Arsène Lupin, sous un déguisement inédit, m'a fait énormément rire. Il a découvert une nouvelle arme pour combattre les monstres : les tourner en ridicule !
Le roman, censé se passer en 1917, a un petit côté anti-boches primaire et revanchard qui lui donne un côté certainement daté mais pittoresque.

Finalement, un roman que j'ai pris plaisir à lire sur la fin. Ceux qui aiment les histoires sombres préféreront la première partie. Ceux qui préfèrent les facéties et la gouaille d'Arsène Lupin se régaleront dans la deuxième.
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Publié à peu prés à la moitié des histoires d'Arséne Lupin, L'île aux 30 cercueils est une bonne histoire qui souffre cependant d'une résolution baclée…

Veronique d'Hergemont se rend en Bretagne, attirée par la vue de ses propres initiales lors du visionnage d'un film. Elle se rend alors par la force des choses sur l'île de Sarek et rapidement, elle voit son fils (censé être mort depuis bien des années), massacrer la population…

Les aventures d'Arséne Lupin, je ne les connais pas. Mais ce livre en 2 parties sait donner envie d'en découvrir plus. En fait, la premiére partie raconte donc l'histoire de Véronique, qui va finir par se retrouver seule sur l'île et chercher à comprendre ce qu'il se passe. La seconde, quant à elle, va prendre une tournure fantastique, qui disparaitra lors de la résolution. Mais c'est là que le bas blesse : la résolution est trop facile, laissant de nombreuses zones d'ombres, assumée certes, mais balayées d'un revers de la main avec un « Non mais j'ai trouvé parceque je suis trop fort ». Dommage parceque, au final, le personnage de Lupin semble être préent par nécessité plus que par logique, mais aussi parceque le reste du texte est de bonne qualité, proposant une écriture simple, mais efficace, et surtout une intrigue intéressante, aux personnages plutôt bien travaillé. En bref, ça aurait pû être un grand texte, ça n'en sera qu'un bon.
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Un Lupin qui manque un peu de Lupin. Il n'arrive qu'à la fin du livre. Sinon un récit plus sombre qui semble presque fantastique sur une partie de l'histoire. Des passages plus violents que de coutume. Une femme prise au piège sur une île où l'on semble rechercher sa mort. Pourquoi? Est ce son passé qui la rattrape?
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L'engouement suscité pour l'oeuvre de Maurice Leblanc par la sympathique série Lupin de Netflix a remis au goût du jour cet auteur du début du 20ème siècle et son personnage emblématique.
Est-ce pour cette raison que France Télévision a choisi de porter à l'écran "l'ile aux trente cercueils" quarante ans après la série de Marcel Cravenne qui a laissé des traces durables dans la mémoire des téléspectateurs ?
Le livre, quant à lui, connaîtra t'il une nouvelle notoriété porté par le succès espéré de la série ?
Ce roman publié juste après la Grande Guerre constitue une incursion inattendue de Leblanc dans le fantastique et le surnaturel même si, in fine, les évènements incroyables qui se déroulent au long de l'histoire, trouvent une explication rationnelle.
La jeune et gentille Véronique d'Hergemont a eu le tort de tomber amoureuse du vilain Vorski qui l'a enlevée, épousée (quand même !) et lui a fait un enfant. le père de la belle furieux d'avoir perdu sa fille chérie, enlève le bébé et disparait de la circulation, laissant la mère inconsolable .
Bien des années après, à la faveur du plus grand des hasards, Véronique d'Hergemont se lance sur les traces de son passé et arrive en Bretagne sur l'île de Sarek où elle retrouve son fils et son père . Mais bien sûr tout ne se passe pas au mieux car une terrible prédiction promet la mort aux habitants de l'île "en l'an quatorze et trois " donc en 1917, époque à laquelle se déroule l'intrigue. Désastres en tous genres sont donc au programme avec femmes en croix, chambres de mort, naufrages et autres joyeusetés...
La pauvre Véronique dévastée par le spectacle terrible auquel elle a dû assister dès son arrivée (son fils tuant son père !) court les plus graves dangers dans cette île où de terribles inconnus rôdent dans les souterrains mais courageusement, elle se lancera dans des investigations pour découvrir la fameuse "pierre qui donne mort ou vie" et surtout son enfant ...
Quelle histoire rocambolesque mais passionnante tout au moins dans la première partie. Il n'en fallait pas moins pour faire oublier aux lecteurs les horreurs de la guerre tout en rappelant la férocité des vaincus (Ah le méchant Vorski , le "superboche") . L'arrivée inopinée du bel Arsène à la fin du roman et sa façon désinvolte de résoudre une énigme millénaire tout en sauvant la veuve et l'orphelin, ne pourra absolument pas convaincre les lecteurs contemporains (elle a d'ailleurs été vivement critiquée à l'époque de la sortie du roman) et elle nuit, à mon sens, à la cohérence du récit.
Arsène Lupin intelligent, invincible , facétieux et sûr de lui, semble en fait plutôt caricatural .
J'imagine que la série TV contemporaine adoptera le même parti que celle de M. Cravenne en supprimant son intervention donnant ainsi à la narration une cohérence certaine.
Faut-il pour autant décourager la lecture du roman ? Ou plutôt rappeler que les adaptations sont rarement fidèles et que leur intérêt réside dans la confrontation avec l'oeuvre originale ?
J'ai pour ma part relu avec plaisir, mais avec quand même une certaine distanciation, ce roman populaire issu tout droit de la Belle Epoque qui fait sourire quand il aborde les thèmes scientifiques, restant ainsi le témoin fidèle d'un âge de confiance illimitée dans le progrès technique et les vertus de la science.
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Halloween est là et j'avais envie d'une lecture qui me fasse frissonner.
Je me suis tournée vers L'île aux trente cercueils car j'en avais beaucoup entendu parlé et parce que plusieurs personnes m'ont affirmé avoir été traumatisées par le feuilleton TV (je suis trop jeune pour l'avoir vu donc je n'ai pas d'opinion dessus).
Je dois d'abord signaler que je suis facilement effrayée, je n'ai jamais réussi à regarder un film d'horreur en entier et le Chien des Baskerville m'avait fait faire des cauchemars pendant des semaines durant mon adolescence (oui, je suis une poule mouillée).
Cela étant dit, le roman de Maurice Leblanc m'a totalement envoûté, j'ai frissonné pendant une grande partie du récit et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher avant de l'avoir fini.

L'histoire résumée, sans trop dévoiler des éléments de l'intrigue, est la suivante: Suite à un jeu de piste macabre où elle découvre l'existence de la prophétie suivante: "Quatre femmes en croix... pour les trente cercueils trente victimes... la Pierre-Dieu qui donne vie ou mort" et d'un dessin la représentant crucifiée avec trois autres femmes, Véronique d'Hergemont s'embarque sur l'île de Sarek (aussi appelée l'île aux trente cercueils) avec l'espoir d'y retrouver son père et son fils qu'elle croyait morts depuis de nombreuses années. Ne voulant pas croire à ces histoires de prophétie, Véronique tente de se convaincre que tout se passera bien. Mais un mal mystérieux qui terrorise les habitants de la petite île guette la jeune femme. Et quand la prophétie semble se réaliser, Véronique devra faire face à l'horreur et à l'inimaginable avec courage.

Avec ce récit publié en 1919, Maurice Leblanc n'a rien à envier à Agatha Christie la reine du suspens, dont le roman "Ils étaient dix" est paru presque 20 ans plus tard.
L'ambiance de l'île aux trente cercueil me fait beaucoup penser à celle du roman d'Agatha Christie, sans doute car ça se passe sur une île où il n'y a aucun moyen de s'échapper et où on se sent pris au piège par une menace invisible.

Mêlant à la fois l'horreur, le fantastique et le policier j'ai été totalement emportée par l'histoire, me demandant tout le temps "QUI" ou "QUOI" pouvait bien répandre la mort sur l'île de Sarek, avec autant de cruauté. Certains passages m'ont vraiment mis mal à l'aise: .

Maurice Leblanc arrive très bien à nous transmettre un sentiment d'insécurité et à nous tenir en haleine grâce à sa plume vraiment excellente et trop sous-estimée à mon goût.

L'arrivée d'Arsène Lupin, tel un prince venu sur son cheval blanc pour terrasser le dragon m'a, en revanche, un peu déçu.
Il arrive et résout toute l'histoire en quelques chapitres et grâce à des explications rationnelles un peut trop tirées par les cheveux.
J'aurais voulu que Véronique soit plus forte et réussisse à s'en sortir par elle-même, sans l'aide du célèbre gentleman cambrioleur/détective mais il est vrai que les épreuves qu'elle a traversé au cours de ces 380 pages aurait de quoi en ébranler plus d'un. Un petit bémol donc à cause de la supériorité un brin énervante d'Arsène Lupin et du rôle féminin encore trop sous-estimé.

C'est malgré tout un excellent roman à dévorer durant cette période de l'année et que je recommande chaudement à tout.e.s celles et ceux qui souhaiteraient mieux découvrir Maurice Leblanc et son talent de conteur.
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Quel plaisir de découvrir cette nouvelle aventure d'Arsène Lupin, qui détonne complètement au sein de celle saga! L'ambiance au début du roman est pesante, presque angoissante avec ce huis-clos pressant à souhait. On est définitivement sur un récit plus sombre, avec des accents fantastiques, mais avec un Lupin toujours aussi grandiose qui arrive comme souvent au bon moment!
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