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3,78

sur 694 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Peu habitué des aventures d'Arsène Lupin (personnage qui m'indiffère totalement), j'ai lu ce roman sur les promesses du titre et de l'énigme. Jugez donc :
Une prophétie macabre qui entoure une île bretonne isolée, "30 morts pour remplir 30 cercueils", des vieilles dames crucifiées, un trésor enfoui dans les profondeurs de l'île ( O John Locke, wherefore art thou John Locke ?), un amour impossible entre un fou psychopathe et une belle ingénue, il n'en fallait pas beaucoup plus pour me séduire et me décider de lire, en un souffle, ce roman de Maurice Leblanc.

«Dans l'île Sark, en l'an quatorze et trois,
Il y aura naufrages, deuils et crimes,
Flèches, poison, gémissements, effrois
Chambres de mort, quatre femmes en croix,
Pour les trente cercueils trente victimes. (..)»

Voici le début de la prophétie qui terrorise depuis des siècles les habitants de l'île. Ils se savent condamnés à vivre un jour les terribles évènements décrits dans ces vers. Et l'effroi se propage quand peu à peu le massacre commence et que la prophétie funeste semble se réaliser enfin...

Tout commence ailleurs, pourtant, à des milliers de kilomètres de l'île même, quand une jeune et jolie femme, nommée Véronique d'Hergemont, découvre, sur les images d'un film qu'elle regarde au cinéma, sa signature exacte inscrite sur la porte d'une cabane. Elle a tout perdu pourtant, et personne ne connaît cette signature. Personne sinon son père, décédé dans un naufrage en compagnie de son fils, ainsi que Vorski, son mari, un psychopathe croyant être une sorte d'élu des Dieux (j'ai imaginé ce personnage sous les traits de Klaus Kinski. Ce rôle a été écrit pour lui). Lui aussi est mort. Et l'humanité se porte mieux depuis.

Véronique part à la recherche de cette cabane portant sa signature. Vous aurez compris que ses recherches vont l'emmener sur l'île mystérieuse. Ceux qu'elle croyait morts vont possiblement revenir à la vie. Et à peu près tous les autres vont mourir dans d'atroces souffrances...

De souffrances, de tortures physiques ou psychologiques et des meurtres violents, il n'y a quasiment que cela dans ce roman. Au point que presque tout le monde est exterminé au coup de sifflet final. Tout le monde ? non, car Arsène Lupin saura faire triompher la vérité dans un final grandiloquent (de piètre qualité) et remettre un peu d'ordre et de logique dans l'île.

Si l'énigme est passionnante et s'il est impossible de lâcher le roman jusqu'au dénouement final, teinté de fantastique, la résolution de l'énigme en décevra je pense plus d'un. La faute à Arsène, bien sûr. Qui débarque un beau matin et qui résout tout en trente secondes.
Les scénaristes du film TV adapté du roman il y a quelques années ont eu la judicieuse idée de le virer intégralement de l'histoire. Je ne sais qui a pris sa place dans la version filmée mais il n'apparaît en tout cas dans le roman que comme un Deus ex machina totalement creux et inutile.

On reste accroché, certes, car on veut savoir le fin mot de l'histoire même si la pirouette finale est plus ou moins ratée (l'apparition du vieux druide est grotesque, quasiment hors de propos. Arsène le reconnait lui-même dans son explication finale.)

Première incursion réussie dans l'univers de Maurice Leblanc, dont je ne soupçonnais pas l'attirance pour les romans gothiques mais incursion ratée dans celui d'Arsène Lupin, personnage que je n'arrive toujours pas à apprécier. La faute à son savoir omniscient et son insupportable désinvolture.
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Une lecture motivée par l'envie de réactiver le souvenir de cette Ile aux trente cercueils découverte il y a bien longtemps en série télé, souvenir totalement confus quant à l'histoire mais extrêmement précis quant aux sensations d'étrangeté bretonnante franchement flippante avec ses images de dolmens sous la brume et de femmes en croix.

Pari gagné ! Dès les premières pages, l'atmosphère oppressante de ce thriller gore et druidesque saisit à la gorge dès que Véronique d'Hergemont met le pied sur l'île de Sarek, à la recherche de son fils enlevé par son père quatorze ans plus tôt pour l'arracher aux dessins du sombre Vorski, son mari disparu depuis.
La malédiction s'abat alors sur l'île avec autant de vigueur que les malheurs sur la tête de Véronique, et ce à un rythme haletant, cinglé de pluies tempétueuses, noyé de vagues mortifères et fouetté de branches de chênes garnies de boules de gui : trente victimes doivent être sacrifiées aux trente cercueils de l'île pour que se révèle le pouvoir de la Pierre-Dieu…

Et voilà que le récit bascule du gore au burlesque avec l'arrivée de … Arsène Lupin ! J'aurais du m'en douter, on est chez Leblanc, mais cela m'a pris de court et finalement, bien ravie, et fait passer un agréable après-midi dans ce roman de 1919 bien marqué par la guerre, période propice aux plus sombres débordements, dans lequel le méchant est évidemment un Boche.
Un frisson breton vintage bien agréable !

Challenge 1914 / 1989: Le XXème siècle en ébullition
Challenge Multi-défis 2018
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A la fin des années 80, le feuilleton, "l'île aux trente cercueils", était rediffusé à la télévision avec l'incroyable interprétation de Claude Jade, de l'acteur qui incarnait Vorsky ainsi que les vieilles femmes de l'île.
Impatientes, ma soeur et moi, attendions chaque nouvel épisode, le vendredi soir.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une réédition sous forme de beau livre broché de M Leblanc. J'ai sauté sur l'occasion de lire l'histoire du feuilleton qui m'avait tant plu, il y a de cela bien longtemps.
J'en ai retenu l'essentiel mais bien sûr, il me manquait quelques détails.
Le roman de Maurice Leblanc raconte l'histoire de l'île de Sarek dont la majeure partie des habitants sont convaincus qu'une malédiction, vieille de plusieurs siècles, doit fatalement advenir en ce début de 20 -ème siècle troublé par les violences de la première Guerre Mondiale.
Véronique d'Hergemont, l'héroïne, débarque sur l'île, plusieurs années après la disparition de son fils et de son mari Vorsky.
On entre dès le départ avec crainte, dans cet endroit désert, presque sans vie, inquiétant, un lieu qui respire la souffrance et la peur.
L'angoisse nous étreint dans les premières pages et l'on n'aimerait pas être à la place de cette jeune femme esseulée qui vit des drames dès son arrivée ; morts, écriture sanglante sur les murs, mari et fils monstrueux, croit-elle, qui ressurgissent d'un passé qu'elle croyait révolu, superstitions des habitants, assassinats en série, visions et événements surnaturels, folie, panique, suicides…
Ainsi Maurice Leblanc nous promène avec art avec son histoire, quelque peu effrayante, dans l'île aux trente cercueils qui doivent recevoir trente personnes, selon la prédiction.
C'est le cruel Vorsky qui va s'atteler à la tâche, il va réussir jusqu'à ce qu'un certain Arsène Lupin surgisse de nulle part.
Malheureusement, à son arrivée bien des dégâts n'ont pas été épargné à la population.
Mais il va sauver ce qui constitue l'essentiel pour le lecteur.
On compatit à la souffrance des personnages qui tombent sous le joug de Vorsky, le méchant de l'histoire, mais on compatit et on jubile à la délivrance des personnages de l'histoire que nous apprécions beaucoup après le très long récit d'Arsène Lupin qui nous permet de reconstituer le puzzle.
Oui, le roman est manichéen, optimiste, presque naïf. Il y a bien les méchants et les gentils et c'est une histoire qui se termine très bien puisque comme le dit Arsène Lupin dans sa dernière phrase « Tout va bien ». C'est presque un policier « feel good » du début du 20ème siècle mais il fait tellement de bien, d'autant plus qu'il est bien écrit, évidemment bien différent des polars thriller d'aujourd'hui.
J'ai bien retrouvé dans le roman, l'esprit du feuilleton télévisé et ma lecture fut un régal ,malgré les violences, d'autant plus qu'il s'agissait d'un bon souvenir de jeunesse.
On se souvient, pour ceux qui l'ont apprécié d'une des phrases les plus célèbres en forme de comptine que martelaient effrayés et superstitieuses, les vieilles femmes de Sarek, phrases que nous n'arrêtions pas de chanter avec ma soeur :
« Quatre femmes
Quatre croix
Quatre femmes en croix
Chacune aura sa croix… »
Une lecture qui m'a permis de bonnes retrouvailles et que je recommande à ceux qui apprécient l'auteur et qui ont apprécié le premier feuilleton.
Il est à noter cependant que quelques longueurs qui, pour moi, ne gâchent pas l'histoire.
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Un "Arsène Lupin" où on ne voit Arsène qu'après avoir parcouru plus des 2/3 du roman, prouvant que Maurice Leblanc n'a pas besoin de son personnage fétiche pour créer un beau mystère. Pour la visite de cette île bretonne mystérieuse, suivez le druide …
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C'est avec émoi que j'ai parcouru les premières pages de ce roman, renouant avec ma jeunesse dans la lecture de Maurice Leblanc mais aussi parce que c'était mon premier e-book. J'ai longtemps été réfractaire à cette formule, préférant de loin le papier, que l'on touche avec joie, l'odeur des feuilles et cette sensation de bien-être que l'on ressent en tournant les pages. Finalement, je reconnais que la formule tablette est pratique car j'ai pu emmené ma tablette en vacances évitant ainsi de surcharger ma valise.
Maurice Leblanc a bercé mon enfance avec son héros Arsène Lupin et son fameux roman "l'aiguille creuse" que j'avais adoré. Mais je reconnais malgré tout préférer de loin Agatha Christie que je relis volontiers avec plaisir.
Immédiatement, j'ai été plongée dans l'étrange et dans le passé avec des formules littéraires bien peu utilisées à présent. Les personnages sont fascinants et l'histoire est vraiment étonnante. Je m'attendais à voir rapidement le célèbre personnage récurrent de Maurice Leblanc il n'intervient qu'au dernier moment et finalement l'histoire ne s'en porte pas plus mal.
L'ambiance reste flippante et l'île bien isolée réserve bien des surprises.

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Je n'avais aucun souvenir de ce livre lu il y a déjà plusieurs années. Et pourtant j'ai trouvé que c'est une excellente mouture. Lupin n'intervient que vers la fin pour dénouer une intrigue particulièrement bien ficelée. Gouailleur comme à son habitude, il confond avec verve et panache un méchant de la pire espèce; la démonstration est épique bien que l'on doive passer outre à certaines invraisemblances. Dans l'ensemble ce genre de huis-clos est fort bien réussi, sans temps mort et le héros ne déçoit pas, même s'il se fait discret. Jusqu'ici, c'est sans le tome de la série que j'ai le plus apprécié.
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Je me suis offert un voyage en pays de nostalgie en lisant cette oeuvre de Maurice Blanc.
En effet, c'est jeune que j'ai découvert l'histoire par le truchement de la série éponyme et bien des années après son visionnage, j'avais encore, à l'évocation de ce récit , une certaine appréhension, une peur qui me restait.
Il me fallait la provoquer en duel et j'ai donc ouvert cet ouvrage.
Dès les premières lignes, je me suis retrouvée en Bretagne, terre de légendes tant appréciée et j'ai à nouveau frissonné devant la réalisation de l'horrible prophétie concernant les habitants de Sarek. J'ai craint pour Véronique d'Hergemont, pour les habitants de l'Ile.
J'ai vécu un bond dans le temps, jusqu'en 1920, et ai apprécié le charme désuet des dialogues, l'absence de notre technologie qui aurait été ma foi fort utile.
Ma plus grande surprise est sans aucun doute venue du fait que cette aventure terrifiante et ésotérique soit en fait de la famille d'Arsène Lupin. Je n'avais aucune souvenance de sa présence dans la série et un rapide visionnage de certains épisodes m'a confirmé qu'il n'était pas crédité à celle-ci.
Arsène Lupin n'apparaît pratiquement qu'à la fin du livre sous les traits d'un autre gentleman, ayant réponse à tout... Un Sherlock en devenir, la classe et le flegme britannique en moins.
J'ai réellement été transportée durant ma lecture et me suis souvenue avec une netteté incroyable de l'histoire, des personnages, des surprises. Faut-il que cette histoire m'ait remuée pour que son souvenir soit si présent.
Ami lecteur, si vous aimez les légendes, les prophéties, les personnages hauts en couleurs, aussi détestables qu'intrigants, venez vous perdre dans les lignes de Maurice Leblanc : Bienvenue à Sarek, Ile de trente personnes pour combler trente cercueils !


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C'est du Maurice Leblanc, bien loin de la règle des trois unités dont s'approche souvent Agatha Christie. Ici, la cascade de péripéties oppressantes en fait un roman impossible à résumer, même si on le voulait. Comme Milou - le chien de Tintin - celui du roman est un bon génie intelligent qui aidera à déjouer les plans du mauvais génie, un «boche» (le roman sort en 1919), fou et sadique. A côté de lui, le pire meurtrier d'Agatha Christie est encore un véritable saint. Comme dans «L'Aiguille creuse», il y a dans cette île maudite un trésor, des prisonniers dans des cryptes, des grottes aux entrées cachées et parfois obstruées et des passages secrets, avec une ambiance gothique, satanico-médiévale matérialisée notamment par des croix sur un calvaire sinistre où trois vieilles femmes ont été crucifiées, et où il reste une quatrième potence pour une prochaine victime. Ajoutez-y dolmen, menhirs, druide qui résiste à toutes les balles tirées sur lui, brumes, ombres dans la nuit, messages énigmatiques et prophéties macabres qui s'accomplissent, tirées d'un vieux missel, mystère irrésolu depuis des siècles. Cela commence avec une sorte de jeu de piste aboutissant à une île isolée dont Véronique, l'héroïne, ne peut s'échapper car le canot a disparu, à la manière des «Dix petits nègres». Une légende parle de 30 cercueils. Il y a bientôt 29 victimes. Sera-t-elle la 30ème? Les prophéties anciennes jouxtent les découvertes de la science d'époque (1919), tandis que des vivants sont déclarés morts et inversement. On ne sait plus qui est qui. Arrivé à la fin du roman sous une fausse identité, celui dont les cellules grises dénoueront les énigmes, à la manière d'Hercule Poirot, c'est Arsène Lupin dans un rôle de justicier, mû ici par des sentiments de générosité.
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Depuis que j'avais vu la série télévisée dans mon enfance, je rêvais de lire le livre. C'est enfin chose faite.
Un étrange trigramme aperçu dans un film tourné en Bretagne intriguent Véronique. Ils la conduisent sur l'ile de Sarek surnommée l'île aux trente cercueils pour les rochers qui l'entourent et ont servis autrefois les terribles desseins de naufrageurs. Là, Véronique doit faire face à son propre passé ainsi qu'aux légendes druidiques encore vivaces. Et les morts s'accumulent.
La transformation de la série qui a fait disparaitre un personnage éminent du livre, me parait tout à fait justifiée. Ce personnage n'apportant au final rien de plus que de la fanfaronnade, et de la théâtralité dont l'adaptation se passe très bien. le mystère, le surnaturel, l'angoisse sont là. Les personnages y gagent en épaisseur.
Donc pour une fois, une adaptation m'a plus plu que l'original.
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Une autre excellente aventure d'Arsène Lupin. Je suis ravie de découvrir d'autres romans du célèbre cambrioleur, parce que celle-ci mérite véritablement le détour. Elle m'a enchantée, même si elle a été un peu longue à se mettre en place.

L'intrigue nous mène vers des routes que j'aime croiser : la Bretagne, le mystère, les légendes, la chasse au trésor, une enquête. Les ingrédients du suspense, du policier, de la famille, de la romance et de l'amitié sont une nouvelle fois gagnant. C'est surtout parce que l'auteur a su mener son intrigue d'une main de maître. Jusqu'au bout, le mystère de la Pierre-Dieu m'a fascinée, il est vrai que le dénouement est des plus comiques. C'est d'ailleurs incroyable d'avoir su instaurer une ambiance aussi angoissante avec une fin aussi légère et le pire, c'est tellement logique. Après coup, je me suis dit que ça n'aurait pas pu être autre chose, mais ça, je vous laisse le loisir de le découvrir.

L'île de Sarek prend vie sous nos yeux, cette légende et ses mystères s'épaississent de chapitre en chapitre. Les crimes s'alignent, la violence gagne du terrain, l'auteur a sans nul doute, une très belle plume, car les descriptions nous plongent directement dans l'histoire, dans ses secrets ainsi que dans les pensées des protagonistes rencontrés. Les répliques sont soignées et utiles à la compréhension de l'énigme et pour cerner davantage les personnages. Je suis reste accrochée à cette enquête, même si le début est un peu long à se mettre en place, par nécessité de mettre tous les éléments importants en valeur.

Ce roman m'a énormément surprise par la tournure qu'il prenait. Jusqu'à maintenant, les romans autour d'Arsène Lupin mettaient en scène la légèreté avec laquelle notre cambrioleur tournait en ridicule la police ou ceux qui se croyait plus malin que lui. Ici, nous avons un roman policier avec une enquête menée du début jusqu'à la fin par Lupin. Nous avons des petites pointes d'humour glissaient ici et là, mais l'ambiance est clairement plus inquiétante, lourde, angoissante. On assiste impuissant devant un bien triste spectacle créé par la folie d'un homme ayant pris pour la réalité un poème écrit par un autre fou. Fort heureusement pour nous, Lupin survient, toujours de manière inattendue et toujours avec ce génie qui le caractérise. En tout cas, ce roman est étonnant et palpitant à suivre, on est tenu en haleine jusqu'au bout.

Les personnages sont intéressants, humains et attachants pour certains. C'est le cas de Stéphane Maroux, François ou encore Véronique. C'est avec cette dernière que s'ouvre le récit, on apprend son histoire, ce qui la pousse à se rendre à Sarek, on suit son calvaire et les horreurs qu'elle croise sur l'île. C'est une femme courageuse et déterminée à sauver son fils, touchante et captivante. J'ai beaucoup d'affection pour son petit garçon, François et pour son chien Tout-va-bien, ils forment un beau duo et sont terriblement attendrissants. Stéphane Maroux est quelqu'un de pragmatique, perspicace et prêt à tout pour aider Véronique et son fils à sortir de cet enfer. J'ai apprécié le personnage du Druide, à mourir de rire ! Vorski est absolument monstrueux, impossible de lui la moindre circonstance atténuante, il est totalement fou et odieux. J'ai eu plus de peine pour ses complices – vous le comprendrez en le lisant – victime eux aussi des plans destructeurs de cet homme. Luis Perenna est le personnage que j'ai le plus adoré, c'est lui qui apporte l'aide la plus salutaire devant ce carnage. Il est bien drôle et très intelligent, j'ai beaucoup aimé son intervention et les explications qu'il donne.

Et Arsène Lupin dans tout ça ? Oh, vous finirez bien par le croiser, il est même dans la liste des personnages dont je viens de parler... En conclusion, c'est très bien écrit, palpitant et prenant, les personnages sont travaillés, l'intrigue est bien construite. Ce roman est plus sombre, mais il est très bien mené avec des pointes d'humour appréciables, impossible de le laisser une fois commencé, d'autant plus que les ingrédients employés fonctionnent à merveille. Cette série est un classique dans le genre du policier, je la recommande aux amateurs comme aux fans.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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