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EAN : 9782369840299
Colonna (14/09/2015)
5/5   1 notes
Résumé :
Dans cet ouvrage, je raconte simplement une singulière et pathétique aventure, vécue en tant que combattant sorti à peine de l'adolescence. Ce récit s'articule essentiellement sur un témoignage véridique et suffisamment édifiant. Tout en évoquant les événements les plus saillants, j'essaie de traduire l'incidence que ce long conflit a pu avoir sur ma sensibilité et sur mon jugement.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre paru en septembre 2015 qu'il me tardait de découvrir.Le récit autobiographique est court et très sobre. Luc Leccia y raconte "sa guerre" en toute simplicité voire modestie sans se mettre en avant. Ce livre est un document historique à deux titres. D'abord parce qu'il retrace fidèlement l'Odyssée de ce jeune homme pendant le conflit 39/45. Ensuite parce que les personnes qui peuvent témoigner de leur engagement à cette époque, compte tenu de leur grand âge, sont de plus en plus rares.
Le livre est bien écrit, le style est limpide; de plus l'ouvrage est illustré de très belles photos de l'époque.
A lire!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous débarquons à Naples sous un soleil généreux; havresac au dos, nous avançons en file indienne, sur une route qui graduellement s'élève au-dessus de la ville. A la fin de cette pénible ascension, le chemin s'aplanit et un magnifique panorama se déroule sous nos yeux. Cahin-caha, nous longeons de somptueuses villas en vigilance sur l'immensité de la baie. De splendides jardins plantés de fleurs et d'arbres exotiques entourent gracieusement ces demeures patriciennes. Tandis que nous cheminons péniblement, de temps en temps, un convoi de camions militaires américains nous dépasse. Les occupants nous saluent joyeusement. Je commence alors à réaliser que, au sein de cette puissante armada, nous faisons figure de parents pauvres.
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La libération de la Corse, chacun la vit dans son secteur. Faute de moyens de communication et de transport, on ne peut observer que les événements qui se déroulent sous nos yeux. Des rumeurs plus ou moins fondées circulent de toute part; mais on ne peut s'assurer de visu de la véracité de ces informations. Les troupes françaises venues d'Afrique du Nord, après avoir investi la côte ouest de la Corse, pénètrent en force dans la région du Nebbio. D'Oletta, mon village bâti en acropole au-dessus de la vaste plaine, des panaches de fumée entre les mamelons broussailleux et les crépitements saccadés des mitrailleuses laissent deviner des combats. Ainsi acculées, les troupes allemandes, par vagues successives, se replient vers l'Est en traversant le village. Peu après, le Quatrième Régiment de Tirailleurs Marocains arrive à Oletta où il fait une longue halte. Nos libérateurs nous apprennent que les goumiers du Deuxième GTM (Groupement de Tabors Marocains) sont déjà en opération au col de Teghime afin d'intercepter les Allemands en marche sur Bastia, où ils vont tenter d'embarquer vers l'Italie.
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Après mon départ des Chantiers de Jeunesse, je rejoins Marseille. Mon oncle et ma tante me retiennent volontiers pour me réhabituer aux agréments de la ville. Au terme de ce long séjour dans cette sombre forêt, j'apprécie de retrouver la vie civile. Libéré des Chantiers de Jeunesse, le retour à la société urbaine demande une certaine décantation. Il faut reprendre les occupations coutumières et retrouver un regain de confort matériel et affectif. Ce long séjour au fond des bois a affiné mes sens. J'appréhende ainsi un changement d'atmosphère qui s'est opéré durant cette longue absence. En l'occurrence, l'intuition a largement devancé l'analyse rationnelle. Sur les visages des passants, je perçois une inquiétude mal dissimulée : cette tranquillité relative dont on jouit encore en zone libre s'avère fragile et éphémère en vertu de l'évolution du conflit. Ces considérations tempèrent sensiblement cette joie de vivre que l'on éprouve à vingt ans.
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Le 3 septembre 1939, je me trouve à Marseille où je termine mes études secondaires. Je suis hébergé chez un oncle, navigateur habitant le quartier du Panier bâti sur une éminence surplombant le Vieux-Port.
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La soudaine démobilisation de ces jeunes soldats, fraîchement incorporés, n'implique pas forcément le retour dans leur foyer. Le besoin de main-d'oeuvre à bon marché incite le gouvernement de Vichy à créer une organisation inspirée par les camps de travail assez répandus au-delà du Rhin. En France, pour désigner cette organisation, on a choisi un terme beaucoup plus euphémique : les "Chantiers de Jeunesse", sous le commandement du général de la Porte du Theil. A partir du 30 juillet 1940, la mise en place et la constitution de son encadrement ont demandé plusieurs semaines.
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