Ce diptyque ne marquera pas mes souvenirs, même si ce tome 2 est un cran au dessus du premier. Il se lit bien, on entre facilement dans l'histoire et on laisse prendre au jeu de la découverte de cette énigme entourant la naissance de cet être qui n'appartient ni à l'une ni à l'autre des espèces de Belzagor, et qui semble être le point central du récit et de la vie sur la planète.
Le scénario nous permet donc de naviguer entre les préoccupations bassement matérielles ou les enjeux personnels des uns et des autres jusqu'à une fin qui explique tout, ou presque. Il est simplement dommage que l'être en question, ne soit mis en valeur qu'à ce moment là, son rôle pourtant évident ne faisant aucun doute.
Le scénariste aurait pu s'abstenir de nous balader dans les blancheurs glacées de la planète car cela n'apporte pas vraiment grand chose au récit, si ce n'est de nous faire patienter jusqu'à la conclusion.
Conclusion qui revêt un caractère somme toute logique, et donc qui n'apporte aucune surprise, d'autant que c'est du déjà vu ou lu. Mais on saluera tout de même l'esprit positif qui ressort de cette histoire résolument tournée vers l'avenir, donnant une place particulière à "l'évolution" dans sa globalité. En effet, que ce soient les humains ou les habitants de Belzagor, tous sortent grandis de l'histoire... la planète également..!
Malgré tout cela, je reste grandement sur ma faim, et même si j'affectionne les récits qui se terminent et qui ne s'éternisent pas, commercialement parlant j'entends, celui ci aurait mérité quelques tomes supplémentaires et un traitement plus approfondi, le tout demeurant plus que timide au regard du potentiel qu'offre l'univers créé par
Robert Silverberg.
Mais bon! Une porte est tout de même laissée entre ouverte... au cas où...