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sur 10993 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Harper Lee nous emmène dans une petite ville d'Alabama et va nous faire vivre à travers Scout, petite fille de 6 ans (la narratrice) 3 années d'une époque peu glorieuse, puisqu'il s'agit des années 30. Scout et Jen sont les deux enfants d'Atticus Finch, avocat humaniste qui va être commis d'office pour défendre Tom Robinson jeune homme noir accusé à tort d'avoir violé une blanche. La ségrégation, le racisme, "faisant loi" dans ces années 30, on imagine aisément les difficultés à défendre ce jeune homme noir et le regard accusateur et méprisant de la population envers Atticus Finch.
Scout nous relate trois années de ses souvenirs et c'est avec grand plaisir que nous prenons place à ses cotés pour vivre ses moments à l'école, pour sentir l'atmosphère de son quartier et de cette petite ville, pour suivre intensément le procès...
Scout est une petite fille futée, intelligente, espiègle mais du haut de 6 ans elle garde son innocence sa naïveté et sa drôlerie ce qui en fait une petite fille attachante à laquelle notre tendresse et immédiatement donnée.
Humour, tendresse, émotion, sont au rendez-vous, sans oublier bien sûr l'écoeurement devant tant d'injustice et de bêtise humaine.
Je n'ai pas mis 5 étoiles, car je trouve que le procès est un peu long à venir et que le début m'a semblé un peu longuet. Par ailleurs la réputation de ce roman est telle que j'en attendais plus.
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A l'époque de la Grande Dépression dans un État conservateur du Sud des États-Unis, Scout, une petite fille imaginative au caractère bien trempé, est confrontée l'injustice du monde des adultes quand son père, avocat commis d'office, ose prendre la défense d'un noir injustement accusé du viol d'une Blanche.

Publié en 1961, au moment où le mouvement des droits civiques pour les Noirs divise la population, surtout après l'adoption en 1954 de l'arrêt Brown déclarant la ségrégation raciale anticonstitutionnelle, ce roman est porteur d'un message de tolérance qui fait toujours sens.

Aujourd'hui, alors que les Etats-Unis ont élu un président noir l'inégalité et la haine raciales perdurent, ne pas tirer sur un oiseau moqueur serait laisser le monde s'exprimer dans sa diversité, accorder la même valeur à chacun, sans préjugés de race, de sexe, ni de couleur.
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J'ai enfin lu le classique de la littérature américaine qu'est cet unique roman de Harper Lee (jusqu'à récemment, où le manuscrit égaré de Go set a Watchman, une suite écrite avant ce best-seller a été dénichée et publiée).

Eh bien, je ne suis pas déçue! Depuis le temps que je lorgnais dessus dans ma bibliothèque, je m'étais imaginé beaucoup de choses positives sur ce livre, qui se sont vérifiées pour la plupart.

Ma crainte était que le style soit peu abordable, puisque ce livre avait obtenu un prix des plus prestigieux, le Pulitzer, ce qui me renvoie toujours l'idée d'un roman "compliqué", voire chiant. Mais loin de là, puisque c'est à travers les yeux d'une enfant qu'on vit le quotidien d'une famille dans le sud des Etats-Unis pendant les années 30. A travers ses yeux, mais pas à travers sa plume, car on est bien conscient que ses idées sont traduites par un adulte pour plus de lisibilité, ce qui est appréciable.

J'ai aimé le regard incisif de la petite Scout sur les adultes qui l'entourent, sur l'hypocrisie de la société, sur les relations tendues entre Blancs et Noirs. J'ai aimé la révolte de son frère Jem lorsqu'il ouvre les yeux sur l'injustice qui règne au sein de sa communauté. J'ai aimé leurs jeux puérils, parfois dangereux. J'ai aimé la fermeté douce et compréhensive de leur père Atticus, leurs relations avec leurs voisin(e)s. Enfin, j'ai aimé le portrait crédible de l'Amérique sudiste des 30's qui nous est dépeint et qui finit de nous convaincre que non, ce n'était pas mieux avant.

Est-ce qu'il y a quelque chose que je n'ai pas aimé? Peut-être l'impression que les conventions sociales qui pèsent sur la tête des enfants finissent en partie par avoir raison de leur nature innocente et de leur liberté. Mais bon, on doit tous grandir un jour, je suppose...

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"To kill a mockingbird" is a sin: Tuer un oiseau moqueur est un péché.
Au premier degré, ce titre ne pourrait évoquer qu'une particularité ornithologique de L'Alabama lié au caractère très religieux de ses habitants. Mais le titre, que je viens de mieux comprendre après avoir lu ce roman, évoque aussi ces êtres bien qu'innocents qui sont victimes de préjugés.

Ainsi, les deux lignes narratives, l'une sur le mystérieux voisin blanc que l'on ne voit jamais sortir de chez lui et l'autre sur le procès du noir Tim Robinson, se complètent et se justifient très bien avec ce, finalement, très bon titre.

La photographie d'une petite bourgade de l'Alabama, Maycomb, en 1935, est très réussie parce qu'on y trouve une multitude de détails qui ont leur importance pour la compréhension du contexte de l'époque dans cet état du sud. En gros, la prépondérance de la religion et la ségrégation raciale.
Toutefois on apprend que ce dernier dogme commence à se fissurer par le haut de la société, d'abord quand la première dame des Etats Unis, Mme Rosevelt, assiste à une messe parmi la communeauté noire puis au niveau local, quand les notables du roman - l'avocat Atticus Finch et sa famille, le juge Taylor, le propriétaire du journal et le shériff Tate montrent une certain désaccord face à la fureur du peuple blanc de Maycomb contre l'accusé noir.

Avec cette foule de détails la grande réussite de ce roman est dans sa narration: une fillette de 8 à 11 ans raconte bien innocemment au départ comment son frère Jem, de 3 ans son aîné, s'est brisé le bras. On ne le saura que 320 pages plus loin. le tour de force est que le récit se déroule fort naturellement, avec la légèreté d'un langage d'enfant, sur des sujets bien complexes cités plus haut (plus les thèses évolutionnistes!), sans que cela tombe dans la caricature, le manichéisme ou dans l'optimisme béat. J'ai redouté que cela ne sombre dans le mélo. Mais non!

Une petite réserve sur quelques longueurs vite oubliées à côté de l'intensité du procès et de la fin, qui m'ont comblé. Si bien que j'ai l'impression que cette lecture pourrait être fort utile auprès de très jeunes, peut être dès 9 ans, avec un peu d'audace...
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Les classiques sont à la littérature ce que les chocolats sont à Forrest Gump : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. C'est probablement la raison qui nous fait si souvent hésiter à les attaquer. Et c'est là tout l'intérêt du Café du Classique de CelinePointAlaLigne qui a réussi à me faire sortir du fin fond de ma PAL, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee, traduit par Isabelle Stoïanov.

Et je ne le regrette pas !

Non que je revendique d'avoir aimé ce livre : ce parcours initiatique qui va contribuer à sortir la jeune Scout de l'enfance dans la foulée de son père, Atticus, avocat blanc défenseur des noirs dans l'Alabama raciste de l'avant-guerre, m'a parfois semblé inégal, en rythme comme en intérêt.

De même, posant l'enfance confrontée à la réalité des adultes au coeur de son roman, j'ai trouvé le roman de Harper Lee daté et ses enfants souvent naïfs. Pas facile donc de s'y attacher.

Mais heureusement, ma lecture fut traversée de plusieurs moments de grâce littéraire, au premier rang desquels le personnage d'Atticus, monstre d'humanité au pays des cerveaux faibles et lâches, homme droit, avocat inspiré, père à la pédagogie extraordinaire et à l'amour sans limite. Il porte le livre – et ses enfants - du début à la fin, faisant de lui un des personnages marquants de la littérature US, qui me restera probablement en mémoire.

Et puis il y a ces scènes qui sortent du lot : le procès bien sûr, intense, où le style De Lee nous donne l'impression de le vivre en direct du haut du balcon, aux côtés de Scout ; la lecture d'une enfant qui finit par adoucir une vieille dame acariâtre ; et Boo, fantôme traversant le livre pour finalement prendre corps de manière si émouvante à la fin.

Bref, pas autant d'emballement pour ce classique que mes co-piliers de café, mais des fulgurances littéraires qui auront suffi à mon plaisir. Et puisque cette chronique a débuté avec Forrest Gump, laissons-lui la conclusion toute adaptée : « Mon dieu, faites de moi un oiseau que je puisse m'envoler loin, loin d'ici… ».
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J'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans ce livre, je trouvais qu'on se trainait, accablés par la chaleur du sud des états unis. Puis, la magie a opérée et je suis entrée dans la vie de cette fillette.
Une belle histoire qui vous tord les tripes car on ne peut pas rester insensible à tant d'injustice, mais une fin magnifique.
Donc, un très bon moment de lecture.

Pioche de juillet 2017 choisie par melul38.
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Quand j'étais à l'école secondaire, j'avais la chance d'avoir une prof de français qui affectionnait les listes de choix de livres. Ainsi, au lieu d'un livre imposé, nous avions souvent une liste bien fournie dans laquelle il fallait piocher un livre au choix. Grâce à ce système, j'ai découvert des livres formidables, des livres qui m'ont marquée pour la vie. Je me souviens que "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" figurait sur l'une de ces listes, mais j'avais préféré lire autre chose. J'ai toujours une confiance aveugle en cette prof de français et si ce livre figurait dans l'une de ses listes de choix, alors c'est qu'il vaut vraiment la peine d'être lu. Et bingo, j'ai adoré cette lecture !

Nous sommes en Alabama dans les années 30 et nous voyions le monde avec les yeux d'une fillette. Scout est pleine de vie, c'est une petite fille curieuse et malicieuse qui n'a peur de rien. Elle a un frère qui a 4 ans de plus qu'elle, Jem. Les deux enfants sont élevés par leur père, Atticus. C'est un avocat plein de bonté qui essaye tant bien que mal de leur inculquer quelques principes. Un jour, Atticus est désigné commis d'office et doit donc défendre Tom Robinson, un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce procès changera à jamais la vie de cette famille.

J'aime beaucoup les romans qui ont des enfants comme personnages principaux, j'étais donc conquise dès le départ. La famille Finch est très attachante, on prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Scout et de Jem. Avec eux, on redevient petit et on expérimente à nouveau des émotions vécues dans l'enfance. L'innocence des enfants se heurte souvent à la vision - parfois déformée - de l'adulte. Les deux petits Finch vivront des injustices, et tout le monde sait que le sentiment d'injustice est l'une des choses qui marque le plus l'enfance...

J'ai apprécié également ce micro-univers qu'est Maycomb. Tous les habitants se connaissent, chaque famille est ancienne et a sa propre histoire, voire ses propres traits de caractère. La description du voisinage des Finch me fascine, car c'est une atmosphère totalement inconnue pour moi qui ai grandi dans une capitale. J'ai aimé le mystère autour de "Boo" Radley, ce voisin invisible qui semble avoir choisi de rester enfermé chez lui. La façon d'enseigner aux enfants a aussi attisé ma curiosité. Cette Mlle Caroline me semble vraiment ne pas être faite pour le rôle : non seulement elle réprimande Scout parce que son niveau de lecture est plus élevé que la moyenne, mais en plus elle se fait consoler par ses élèves quand il y a un conflit !

Et, enfin, il y a ce procès. Je buvais littéralement les paroles d'Atticus et j'étais aussi pétrifiée que les enfants assis au bord du banc. L'issue est vraiment incertaine : Atticus a vraiment bien défendu son client en soulignant les incohérences dans les témoignages des Ewell, mais jamais on a vu un Noir gagner face à un Blanc... Rien dans cette histoire ne se déroule de manière logique, j'ai plusieurs fois été surprise.

Vraiment, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" mérite son succès, je comprends que ce soit un classique de la littérature américaine !
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Et pan ! Effectivement , j'aime assez faire le contraire de ce que l'on me demande...Sus à la galinette cendrée desormais !
Plus sérieusement , difficile de tirer a boulet rouge sur un tel livre.

L'histoire se déroule a Maycomb , petite ville de l'Alabama , dans les années 30 . Ville sudiste avec tout ce que cela implique de droits (ou de non droits ) pour la communauté noire y habitant...
Scout , jeune narratrice de ce roman , y vit avec son frere ainé , Jem , sous l'oeil protecteur et bienveillant de leur pere , Atticus Finch , avocat de son état elevant seul sa progéniture depuis le décés de sa femme .
Bouquin d'ambiance s'il en est , incarné par le proces d'un jeune noir , Tom Robinson , accusé d'avoir violé Mayella Ewell , jeune femme blanche au phrasé incertain , à la culture plus que défaillante , à la betise crasse mais surtout à la merci de tous les désirs de son pere , aussi inavouables soient-ils...Ceci tendant à expliquer cela..

Livre découpé en deux parties bien distinctes : tout d'abord , l'auteur y pose les bases de son roman a travers les yeux de sa jeune narratrice . L'on y voit evoluer Scout , jamais bien loin de Jem , frere qu'elle admire et affectionne par dessus tout ainsi que quantité de personnages contribuant a asseoir le climat politique et social de l'époque...A la volée , je pense a Dill , nouveau compagnon de jeu des Finch avec qui ils feront les 400 coups et aupres de qui Scout s'eveillera au sentiment amoureux...
Tante Alexandra , soeur oh combien rigide d'Atticus , aux idées bien arrétées qui légitime le racisme ambiant de l'époque ( mais est-ce que cela a vraiment changé...)au pretexte que la majorité a forcément raison ! Bien trop soucieuse du qu'en dira-t-on..
Cependant , on ne peut lui reprocher le fait d'aimer ses neveu et niece...a sa façon...
Autre personnage dont l'ombre et le mystere planent , faisant ainsi les beaux jours du joyeux trio ( Scout , Jem , Dill ) , Boo Radley . Etre invisible , totalement reclu chez lui , a l'origine de bon nombre de rumeurs le rendant ainsi fascinant au regard de ces trois jeunes vacanciers en mal d'emotions fortes : le but avoué , le voir ne serait-ce qu'une fois par tous les moyens , au moins l'apercevoir ce qui occasionnera bon nombre de situations cocasses et de peurs enfantines..
Miss Maudie , la cinquantaine , femme genereuse aux idées progressistes..
Mrs Dubose , vieille femme acariatre ne perdant pas une occasion de faire la leçon aux Finch sur quelque sujet que ce soit..
Mais Calpurnia , bonne totalement dévouée a la famille Finch , Miss Caroline , jeune institutrice débutante et peu sure d'elle , Mr Ewell , sudiste pur et dur , convaincu de la supériorité de la race blanche malgré une betise d'une profondeur abyssale , viennent également enrichir ce récit , voire le faire évoluer..
Puis il y a Atticus , ce pere épris de justice , bien trop faible avec ses enfants qu'il chérit par dessus tout , et qui sera au centre de toutes les attentions , de tous les coups bas des lors que le bouche à oreille aura fait son office : " comment , vous n'etes pas au courant ? c'est Atticus Finch qui défendra ce negre ! " , avec toutes les retombées personnelles et familiales que l'on imagine...

Deuxieme partie beaucoup plus enlevée : le proces
Enfin quand je dis proces , je pense plutot a simulacre...D'entrée de jeu , l'on sait deja que les dés sont pipés , que les cartes sont faussées..le seul tort de Tom , sa couleur de peau et pour ça , il doit payer ! Il cristallise toutes les peurs , tous les ressentiments..on aura beau dire et beau faire , de toute façon , il doit etre forcément coupable de quelque chose..peut-etre d'exister tout simplement... Les intervenants sont tour à tour truculents , pathétiques...Atticus démonte les arguments des Ewell un par un , posément , sans jamais s'emporter alors qu'il y aurait veritablement de quoi...La vérité creve les yeux mais il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir...
Et que dire du final venant encore reserver son lot de surprises et d'evenements tragiques...

Un tel récit raconté par une petite fille aurait pu etre incroyablement naif , simpliste . Il n'en est rien ! L'écriture est superbe et vous emporte irrémédiablement ! Un superbe conte sur l'enfance , les rapports entre frere et soeur , l'eveil au sentiment amoureux .L'on se rend compte que les mentalités sont tenaces , que les faire évoluer prendra un certain temps à defaut d'un temps certain .. Que la qualité de votre vie ne tient qu'à une chose , votre couleur de peau à la naissance et qu'il ne fait pas bon l'avoir foncée , les Sudistes n'etant pas franchement réputé pour leur acceuil chaleureux ...C'est tour à tour joyeux , triste , tragique , poétique mais cela ne sombre jamais dans le mélo , les bons sentiments . D'entrée de jeu , ce livre , de par son climat social si particulier , son clivage si prononcé , m'a ramené au film oscarisé en 67 " Dans la Chaleur de la Nuit " , avec Sydney Poitiers . Meme ambiance pesante , meme racisme frontal assumé , meme betise humaine ...

A noter qu'il s'agit là du seul et unique ecrit de cet auteur qui , par peur de décevoir et de ne pas répondre aux attentes desormais légitimes de ses lecteurs , concluera ainsi sa courte mais néanmoins bouleversante carriere d'écrivain...
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur vous passera certainement l'envie de rire , le temps d'un récit...

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J'aime parfois découvrir des romans édités il y a longtemps :) Celui-ci est donc très connu, c'est un classique aux USA et en Angleterre...et sur Babelio, déjà 628 avis et 3862 notes !

Me voici donc en 2017 me lançant dans la lecture. J'ai passé un agréable moment en compagnie de Scout, de Jem, d'Atticus et de Calpurnia. J'ai beaucoup apprécié les personnages et aussi la façon dont l'auteur dépeint l'Amérique des années 30. C'est un roman que j'ai trouvé malheureusement intemporel, en particulier autour des questions du racisme.

L'écriture est agréable à lire, et on enchaîne les chapitres à la découverte de la vie de cette petite ville à travers les yeux de Scout.

C'est une très belle découverte. Je vais voir ce que donne l'autre titre de l'auteur "Va et poste une sentinelle"...paru en 2015, je ne sais pas trop si c'est un coup marketing des éditeurs ou pas. Visiblement il aurait été écrit avant "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"...à suivre donc !
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Un classique qui tient toutes ses promesses. Je crois qu'il est impossible d'être insensible à ce livre. Comprendre ou tout du moins essayer de comprendre la ségrégation, le climat raciale des années 60 aux Etats-Unis au travers des yeux d'un enfant. Un enfant qui voit son père avocat prendre la défense d'un homme noir accusé du viol d'une jeune femme blanche. Des mots simples, pleins de la naïveté et de l'innocence d'un enfant, parfait pour contraster avec la violence du procès raconté et mettre en valeur la bêtise du racisme. Un livre à avoir lu dans sa vie!
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