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4,28

sur 11091 notes
J'avais noté ce titre depuis longtemps et voici qu'un ami amoureux des belles lettres m'a conseillé la lecture de ce roman, l'ayant lui-même lu quatre fois de suite, il y a près de quarante ans! Je vais le remercier chaleureusement pour cette belle découverte. Si "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", n'est quand même pas pour moi un coup de coeur, il restera un roman de très bonne facture, pointant du doigt des problèmes cruciaux de la grande Amérique des états du sud. Un livre très bien écrit, plaisant à lire et qui fait réfléchir. Un excellent roman. Une belle découverte.
A noter qu'après un demi siècle de silence Harper Lee vient de publier un nouveau roman "Va et poste une sentinelle"!
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Comme on savoure un bon sabayon, j'ai dégusté le récit de Scout Finch. Avec elle j'ai plongé dans l'Alabama des années 30, j'ai découvert ma première neige, le mystérieux voisin Boo Radley a hanté mes nuits, j'ai défendu l'honneur de mon vieux père Atticus ami des nègres.

J'aime ce style sobre, racé, avec de fines touches d'humour mais un petit bémol pour la fin.
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Que dire de plus que toutes ces critiques déjà écrites... j'ai tout simplement ADORÉ ce roman, qui se lit d'une traite. Un roman vibrant, vivant, révoltant, touchant, émouvant et drôle, parfois. Un roman sur l'enfance, sur la condition des Noirs, sur le système de justice américain, un portrait de l'Amérique sombre, sur un pan de son Histoire très peu reluisante. Mais ça tombe jamais dans le pathos, c'est habillement écrit, la trame narrative par la jeune Scout est juste phénoménale. Elle nous fait vivre l'histoire d'un point de vue plus qu'intéressant, avec toutes ces questionnements et la naïveté d'un enfant sur un sujet aussi grave que la ségrégation raciale. Vous aurez compris, j'ai vraiment appréciée ma lecture, que je recommande à tout le monde !
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Comme une douce envie d'étaler un peu d'écriture sur un pauvre bouquin qui n'a rien demandé, sauf d'être lu, je lève donc ma plume azerty à la solitude, qui parfois nous ronge un peu l'envie de sourire à l'été qui s'annonce bandant de gambettes à l'air, chaud et mouillant d'une chaleur à l'odeur de fantasmes… Sous les jupes des filles c'est tellement beau, alors quand elles sourient aux beaux jours, je suis un homme comblé.
Un peu de musique, pour me raisonner, pour apaiser, esquisse le ton Putain de sourire, ouvre grand les yeux, élève moi au-dessus de la mer agitée, laisse les vagues se battrent contre le courant, laisse le vent souffler l'écume, et quand la colère des marrées s'épuise, plonge la tête dans l'eau, écoute ce silence qui t'entoure, dessines-y des bulles avec ta bouche, c'est si trouble, et si froid, on est si bien dans les profondeurs…

- Papa faut pas dire Putain et merde hein ?
- Bah pourquoi tu le dis alors
- Ah non c'est pas beau
- Bah si, si ça fait vraiment chier
- Ah bah d'accorddddd
- Maintenant laisse-moi, je fais de la poésie
- C'est quoi de la poésie ?
- Un truc pour faire pisser les yeux des femmes
- Ah moi je fais plus pipi dans ma couche…
- Fais moi un bisou tiens, ça va m'inspirer

Pourquoi on se torture la gueule ? pourquoi on se névrose, pourquoi on n'avance pas tout bêtement dans l'inconnu, le bonheur en tête d'affiche considérant notre percée héroïque et spermatozoidale comme une putain de chance, toujours heureux, avec légèreté, pourquoi tout est si complexe ? si triste ? pourquoi on est si égoïste ? si individualiste ? et Pourquoi on invente des Dieux façonnés à notre image, sculptés dans notre bêtise ?

- ???? Euh je veux un Kinder surprise
- Hum, j'aurais bien voulu que tu répondes à ces questions, j'ai de l'ambition pour toi mon petit cul d'amour

Ça fait 3 ans que tu m'empêches de dormir, que je te torche le cul, et que je te fais prendre ta douche, et que je t'occupe mon temps libre, tout ça pour un Kinder suprise, je suis deg…

Je les vois tous ces parents si fiers, si bobo, les yeux pleins de pression pour leur progéniture, visant l'excellence d'une réussite absolue, dépensant sans compter leur ambition dévastatrice, cultivant les névroses de leurs enfants, les futurs séances chez le psy, et ceux qui passent à côté de leur innocence, de leur sourire, de leur amour…

Un môme il a juste besoin que tu sois là la nuit pour le rassurer, pour lui faire prendre son bain, pour lui tenir la main, pour que tu lui lises une histoire, une belle histoire, il a juste besoin de rêver, l'imagination et la fertilité du savoir, laisse le se foutre les doigts dans le nez ou se gratter le cul, et tant pis si il n'a pas envie de bouffer, il a le temps de découvrir, faut juste l'accompagner, l'encourager et lui donner une épaule ou se nicher quand il a le genou écorché…

- Bon tu veux le ton Kinder ?
- Vi viii
- Putain mais c'est oui pas Vi
- On dit pas putain
- 6 fois 8
- ????
- Allez tu me gonfles au lit sans bouffer…

Ce bouquin est une référence, donc je ne vais pas m'étaler à raconter de la merde.

A plus les copains

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Harper Lee nous emmène dans une petite ville d'Alabama et va nous faire vivre à travers Scout, petite fille de 6 ans (la narratrice) 3 années d'une époque peu glorieuse, puisqu'il s'agit des années 30. Scout et Jen sont les deux enfants d'Atticus Finch, avocat humaniste qui va être commis d'office pour défendre Tom Robinson jeune homme noir accusé à tort d'avoir violé une blanche. La ségrégation, le racisme, "faisant loi" dans ces années 30, on imagine aisément les difficultés à défendre ce jeune homme noir et le regard accusateur et méprisant de la population envers Atticus Finch.
Scout nous relate trois années de ses souvenirs et c'est avec grand plaisir que nous prenons place à ses cotés pour vivre ses moments à l'école, pour sentir l'atmosphère de son quartier et de cette petite ville, pour suivre intensément le procès...
Scout est une petite fille futée, intelligente, espiègle mais du haut de 6 ans elle garde son innocence sa naïveté et sa drôlerie ce qui en fait une petite fille attachante à laquelle notre tendresse et immédiatement donnée.
Humour, tendresse, émotion, sont au rendez-vous, sans oublier bien sûr l'écoeurement devant tant d'injustice et de bêtise humaine.
Je n'ai pas mis 5 étoiles, car je trouve que le procès est un peu long à venir et que le début m'a semblé un peu longuet. Par ailleurs la réputation de ce roman est telle que j'en attendais plus.
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Ce que j'ai ressenti:…Une douce lecture qui tire au coeur…
•Il était une fois …une petite fille. Les petites filles, c'est souvent naïf mais perspicace. Scoot, est de cette trempe là: une mini sauvageonne, pleine d'effronterie touchante, à la langue bien pendue pour son age, et d'une intelligence fine. Une parfaite héroïne de conte en somme, une de celles qui nous inspire et qui ferait bien d'éblouir le Monde…
•Il était une fois…une petite ville. Les petites villes, c'est souvent bien, tout le monde se connaît. L'air de la campagne fait son grand effet. L'entraide et les mariages rapprochent tout son monde…
•Il était une fois…un Homme: un Père aimant, un Brave avocat, un Gentleman, un Modèle à suivre, un Combattant…Tant de mots peuvent définir ce personnage, et c'est juste un des plus beaux qu'il m'ait été de rencontrer au cours de mes lectures, Atticus Finch.

Ah mais vous aviez cru que je vous racontais une jolie histoire où tout va bien qui finit bien? Ben non!!! On est dans les années 30, aux Etats Unis durant la Grande Dépression, où les Noirs n'ont aucune espèce d'identité, où les gens sont rangés dans des cases prédestinées, ou les Mensonges sont pléthores…

Une voix d'enfant dans un monde sombre, une vision impertinente d'une gamine dans une société régie par des couleurs, une perception voilée par l'enfance des cruautés commises dans ses rues, une sonorité de valeurs candides dans une salle où l'air y est irrespirable.

Ce texte, c'est une invitation à penser mieux , à garder cette petite flamme de Justice, à revoir avec des yeux d'enfants les absurdités de notre société. Il prend son temps, ce texte, vous fait resurgir des souvenirs d'enfance, vous fait ressentir l'avancée d'un siècle d'intolérance, vous touche au coeur par ces jolies valeurs qui le définissent…

Classé comme chef d'oeuvre par certains, j'ai mis un peu de temps à l'apprivoiser, tout comme un oiseau qui ne se laisserait pas approcher si facilement…Et puis j'ai vu sa beauté, et je me suis émue de son chant…Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, ce serait péché…Il est un grand livre, qui marquera mon parcours de lectrice et n'a pas fini d'émouvoir le plus grand nombre, je l'espère…Un beau Classique!

Lien : https://fairystelphique.word..
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La lecture de ce livre a réveillé en moi cette sublime chanson de Barclay James Harvest que je fredonnais souvent étant plus jeune.

« There's a mocking bird
Singing songs in the trees
There's a mocking bird
Singing songs
Just for you and me »


Chanson qui fait bien sûr écho au titre de ce roman et dont on trouve l'explication dans cette citation :

« Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur coeur. Voilà pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur. »


Ainsi que l'explique Isabelle Hausser dans la postface, il semblerait que tout le roman soit construit autour de la métaphore de l'oiseau moqueur.
Sans nul doute, les deux « mockingbirds » de ce roman sont représentés par deux personnages, victimes de la méchanceté et des préjugés de la société sudiste : Tom Robinson,un Noir accusé à tort d'avoir violé une Blanche, risquant la peine de mort ainsi Arthur Radley, homme si craintif qu'il n'ose sortir de chez lui et sur lequel circule des tas de rumeurs, notamment celle de se transformer en fantôme à la nuit venue.


Nous sommes à Maycomb, petite ville de l'Alabama, où les mœurs et coutumes sudistes font loi : indolence, respect des traditions et des bonnes manières mais aussi des relations particulières entre Blancs et Noirs entachées de siècles d'esclavage...
Au milieu de tout cela, la narratrice. Scout Finch, petite fille qui nous raconte trois ans de son existence, qui nous expose les événements tels qu'elle les ressent, avec toute sa sensibilité et sa fraîcheur, avec intelligence et spontanéité. J'imagine que le succès du roman repose pour une grande part sur le personnage de Scout. Délurée, aux allures de garçon manqué, curieuse, franche et avec un cœur « gros comme ça », elle amène à ce roman toute la légèreté et la bonne humeur dont le lecteur se nourrit pour affronter l'univers ségrégationniste, les bigoteries, les idées toutes faites et la violence gratuite contre les gens de couleur mais également contre ceux qui osent les défendre.


Pour l'aider à grandir et à comprendre ce monde d'adultes parfois trop cruel, Scout peut compter sur son père, avocat commis d'office, personnage honnête et consciencieux mais également sur son frère aîné Jem qu'elle accompagne souvent pour faire les quatre cent coups avec leur ami Dill.
Néanmoins, la liste des personnages secondaires qui aideront Scout à gagner en maturité est loin d'être exhaustive. Harper Lee nous offre une galerie de personnages fouillés et dignes d'intérêt !


Voilà ! Je suis bien contente d'avoir lu ce roman ! Depuis le temps que j'en entends parler ou que je lis des romans qui en font référence. Je comprends maintenant l'engouement et y adhère complètement !
J'ajouterai aussi - même si je ne fais que répéter ce que des centaines d'autres ont dit avant moi - que cette histoire, ce n'est pas uniquement celle des habitants de Maycomb se situant dans les années trente, c'est aussi une histoire universelle. Elle nous touche parce que chacun peut s'y retrouver et qu'elle est malheureusement transposable partout et encore de nos jours.
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Mrs Nelle Harper LEE a créé un monde — ou plutôt mis au monde "son monde" — en un seul livre, en toute sa belle existence bien remplie !

Et ce roman est merveilleux... inoubliable... poignant... lyrique... sobre... charmant... poétique... stylé... unique. En un mot ? VRAI. Vrai comme une enfance "sans histoires" (?) dans le sud des Etats-Unis... car toujours pleine de dangers (ceux qu'on s'invente !), de trajets (à pied et très agités) jusqu'à l'école, de jeux innocents (mais pas tant que ça !), de virées nocturnes vers la cabane de Boo Radley (le supposé Croquemitaine du village !) et de ségrégation "banale" — et presque invisible — d'alentours... Maycomb, Alabama : années trente (Harper LEE est née en 1926 à Monroeville).

Fort heureusement, "papa Atticus" (Maître Finch, avocat et digne père de Scout & Jem : "leur héros") sera là et bien là quand l'injustice montrera sa vilaine trogne...

"To Kill a Mockingbird" (traduit en France sous le titre "Ne tirez pas sur l'oiseau-moqueur"), parait aux U.S.A. en 1960 et restera longtemps son seul livre publié...

Ne pas non plus négliger l'exceptionnelle adaptation cinématographique qu'en fit l'excellent Robert MULLIGAN en 1962 (*) dans un superbe noir-et-blanc expressionniste : "Du silence et des ombres" ("To kill a Mockingbird" de avec Gregory Peck jouant le rôle du papa avocat "'Atticus" (il y est exceptionnel d'humanité !) et la bande des trois gamins (la jeune Scout et son look de "garçon manqué" en tête, Jem son grand frangin grincheux et moqueur et Dill le p'tit voisin maigrichon plutôt pétochard, amoureux de Scout la meneuse... ) d'une vivacité et d'une spontanéité stupéfiante... Scènes inoubliables des "menées" nocturnes chez Boo Radley, de la "scène de lecture du soir" et des regards entre Scout et son père... et tant d'autres !

Bref, livre et film semblaient "presque" méconnus en France (... SAUF sur notre media "Babelio" où peuvent se lire, en date de ce 10 juin 2022 plus de 1.000 critiques du roman ) et à découvrir en DUO... d'urgence !

(a) le roman de Harper LEE est vendu à un prix très modique en "Livre de poche", superbement bien traduit par Isabelle Stoianov, avec une postface passionnante d'Isabelle Hausser .

(b) le DVD du film, lui, est à chercher à "Du silence et des ombres" ou "To kill a mockingbird" de Robert MULLIGAN : il est TRES facilement disponible, en V.O. avec ses sous-titres en toutes langues (in french, natürlich !) ; il dispose de plus d'un "bonus" comprenant un excellent reportage sur la genèse du "Maître-Livre" de Harper LEE et tout ce que l'on sait de son existence fort discrète (elle fut cependant l'amie d'enfance de Truman Capote, qui pourrait être le jeune "Dill" du livre et du film : l'auteur enfant, natif de la Nouvelle-Orléans, passait en effet ses vacances à Monroeville, tout comme "Dill" passe l'été chez sa tante, voisine de l'avocat Atticus... à "Maycomb" — ville mythique d'Alabama) ...

P.S. : insistons ici sur la qualité de cette adaptation par Mulligan, qui peut être une excellente introduction à la lecture de ce bon gros livre... et s'en montre tout à fait digne ! Robert MULLIGAN redonnera le meilleur de lui-même en explorant à nouveau les Territoires de l'Enfance en 1972 avec "The Other" ("L'Autre"), adaptation du terrifiant roman de Thomas TRYON, "Le visage de l'autre", ... puis le méconnu et très beau "The Nickel Ride" (1975) — réflexion contemplative et presque "nostalgique" sur le renouvellement des générations de la pègre urbaine — ... jusqu'à son oeuvre ultime qui sera ce film merveilleusement nostalgique, "joueur" et romantique : "The man in the Moon"/"Un été en Louisiane"(1991) — exploration incandescente des coeurs adolescents — où apparaît dans son premier rôle cette grande actrice (alors ado) qui est devenue la lumineuse Reese Witherspoon ("Walk the Line", "De l'eau pour les éléphants", ...).
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Magnifique roman qui évoque les événements qui ont marqué l'enfance de Jem et Scout dans une petite ville d'Alabama .
Scout est la narratrice,elle est drôle ,garçon manqué et attachante et raconte comment son frère Jem s'est cassé le coude. Pour ça elle remonte trois en arrière ,au moment où elle est intriguée par son voisin qui n'est jamais sorti de chez lui et où son père ,avocat, prend la défense d'un noir accusé du viol d'une blanche.
Ce livre traite de l'amitié ,de l'éducation que l'on veut inculquer à ses enfants et du racisme . J'ai trouvé la conclusion émouvante et je sors de cette lecture conquise !
A lire absolument .
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« Tom Jefferson a dit un jour que tous les hommes naissent égaux, phrase dont les Yankees et la dame de la Présidence à Washington (Eleanor Roosevelt) aiment à nous rabattre les oreilles. Certaines personnes ont tendance, en cet an de grâce de 1935, à utiliser cette phrase en la sortant de son contexte pour satisfaire tout le monde ». (Passage du plaidoyer d'Atticus dans le texte).

Dans les années 1930 en Alabama dans la ville de Maycomb, Atticus avocat, veuf et père de deux enfants Jem l'aîné et la p'tite Scout, se voit commis d'office pour défendre un jeune noir Tom Robinson accusé de viol sur une blanche.
Atticus, homme intègre d'une grande humanité inculque à ses enfants des valeurs morales telles que la tolérance, la justesse, le pardon et l'honnêteté aussi le procès dont le verdict est établi d'avance va bouleverser et marquer la vie de Jem et Scout ainsi que celle de la petite ville de Maycomb.

Une histoire bouleversante, pleine de mélancolie, de tendresse qui nous est contée à travers les yeux de Scout, une petite sauvageonne, candide, impulsive mais à l'esprit vif, dotée d'une intelligence précoce mais surtout d'un courage à faire pâlir les plus lâches.
Scout Finch la narratrice nous prend par la main et nous transporte dans son histoire, dans sa ville de Maycomb où règne la ségrégation raciale. Elle nous parle avec ses mots et nous présente son entourage proche mais aussi les habitants avec leurs ragots et leurs secrets. Elle nous fait partager son enfance, ses jeux d'été avec Dill son amoureux et Jem, elle nous fait ressentir ses joies, ses peines, ses colères, ses états d'âmes mais surtout son incompréhension face à la cruelle injustice des adultes.
Scout c'est le rayon de soleil qui illumine Maycomb, c'est la fraîcheur parmi la puanteur de l'immoralité, mais c'est aussi la petite fille fragile qui aime parfois se réfugier dans les bras d'Atticus, ce père qui à ses yeux a tout l'étoffe d'un héros.

Un roman sur l'intolérance à une époque où la ségrégation raciale prédomine au coeur d'une région rurale qui évolue dans la misère et l'ignorance, mais c'est également un roman qui par le biais d'Atticus porte un message profond celui de l'acceptation de l'autre avec ses différences. Tout simplement magnifique...
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