- Pour toujours, promet Alexander. Epouse-moi, Clara.
Alors que je me presse encore plus fort contre lui, il grogne :
- Je t'aime.
Ses mots sont un aphrodisiaque, l'affirmation que j'ai tant désirée, et je poursuis mes mouvements de haut en bas en ondulant des hanches. J'en veux plus. Je veux fusionner avec lui. Je veux que mon cops soit rivé au sien jusqu'à ce que plus rien ne puisse nous séparer.
- Je t'aime.
- J'ai essayé de m'en empêcher.
Ses mots lui échappent, incontrôlées. Icontrôlables. Il fouille mon visage à la recherche d'un pardon que je ne lui donnerai jamais, parce qu'il n'y a rien à pardonner.
- J'ai essayé de te protéger, mais j'en suis incapable. Je t'aime. Dieu me vienne en aide, je t'aime tellement.
- Je suis le seul homme qui te touchera à l'avenir, promet-il.
Je presse ma main contre ses cicatrices, regrettant presque de ne pas pouvoir les faire disparaitre.
- Je t'ai presque perdu.
- Tu ne m'as jamais perdu, murmure-t-il en resserrant son étreinte dans un geste protecteur.
- Non, dis-je entre deux sanglots. Avant. Cette nuit-là. Je ne t'aurais jamais connu...
- Chuuuut, ne parlons pas de nos erreurs passées.
Alors que je lutte pour reprednre mon souffle, il m'ordonne de parler :
- Dis-le.
- Je t'aime.
On ne s'attendait ni lui ni moi à tomber amoureux.
A présent, nous nous sommes mutuellement détruits.
L'amour ne triomphe pas de toutes les difficultés, mais de moi, si.
Il n'y a que toi. Il n'y aura jamais personne d'autre que toi. Tu es à moi, mais ne l'oublie pas, je suis à toi. Tout ce que je peux donner de moi t'appartient...
Tu es à moi. Il n'y a que toi. Pour l'éternité.
X.