AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9788889421833
96 pages
Portaparole (01/01/2011)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Élodie a une passion pour Marcel Proust. Paul a une passion pour le Kung-Fu et Bruce Lee. Ils sont tous les deux professeurs. Elle de lettres. Lui de sport. Ils s'aiment. Leurs passions aux antipodes sont-elles compatibles, solubles dans leur vie de couple ?

Deux êtres si différents peuvent-ils s'aimer, construire leur vie ensemble, ou bien la vie se résume-t-elle à ce fameux adage : "qui se ressemble s'assemble" ? Sur ces questionnements, Marc Lefra... >Voir plus
Que lire après Marcel Proust roi du Kung-FuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Élodie a une passion pour Marcel Proust. Paul a une passion pour le Kung-Fu et Bruce Lee. Ils sont tous les deux professeurs. Elle de lettres. Lui de sport. Ils s'aiment. Leurs passions aux antipodes sont-elles compatibles, solubles dans leur vie de couple ?

Deux êtres si différents peuvent-ils s'aimer, construire leur vie ensemble, ou bien la vie se résume-t-elle à ce fameux adage : "qui se ressemble s'assemble" ? Sur ces questionnements, Marc Lefrançois construit son court roman. Ce qui est bien c'est qu'il évite la posture facile de l'écrivain pour qui, bien sûr Marcel est plus fort que Bruce. Peut-être parce que d'après sa courte biographie, sur le rabat de première de couverture, il est écrit que M. Lefrançois a été prof de lettres et qu'il est un spécialiste d'un art martial japonais, le Taido ? En fait, Marcel tout autant que Bruce, ou Élodie tout autant que Paul se font gentiment railler. Car ce roman est drôle, écrit sur un ton léger même s'il aborde finalement des questions essentielles sur la vie en couple, la vie en société, l'écoute de l'autre, la tolérance, et caetera, et caetera

La vie de couple n'est point aisée tous les jours (croyez-moi, je suis marié depuis pfff..., quelques années) et si les centres d'intérêts sont opposés, elle doit être un sport quotidien
Réflexion pas totalement dénuée de fond puisque jadis, nos aïeux se mariaient et ça durait jusqu'au bout, mais leur espérance de vie était moindre que la nôtre qui continue d'augmenter de trois mois par an : donc quand on prend une année on ne se rapproche de la fin que de 9 mois (dixit je ne sais plus quel expert sur le plateau de F. Tadéi, un soir) !

Personnellement -puisque c'est mon blog je peux parler de moi- je ne suis fan ni de l'un ni de l'autre ; Marcel, je l'ai lu un peu, ai calé beaucoup, ai aimé ce fabuleux passage de la madeleine mais ne suis pas vraiment allé au-delà malgré plusieurs tentatives, mais peut-être sur mes vieux jours... Bruce, j'ai vu des films une fois peut être deux (il faut bien avouer que l'effort est moindre que pour lire une seule fois un tome de la recherche du temps perdu), n'ai pas lu de livre de lui
Un roman qui traînait chez moi depuis un moment et dont le titre me faisait de l'oeil. J'ai fait du rangement ai réduit considérablement ce que beaucoup appellent une PAL (Pile A Lire, j'ai mis du temps à comprendre ce que cet acronyme signifiait, la blogosphère en est pleine et souvent je n'y entrave rien, celui-ci au moins je l'ai retenu. Et encore je ne vous parle pas des flux RSS, des CSS que je vois fleurir un peu partout et dont je ne sais rien : je sais juste publier un article, le mettre en page et y coller une photo, le reste, je patauge.)

Pouf, pouf, je m'égare, revenons à Marcel et Bruce réunis dans un roman au ton léger qui ne l'est pas tant que cela même s'il ne se prend pas au sérieux. Suis-je bien clair ?

Marc Lefrançois est écrivain et aussi blogueur : ici.

Lien : http://www.lyvres.over-blog...
Commenter  J’apprécie          10
Élodie, une prof de lettre fan de Proust, tombe amoureuse de Paul, un prof de sport, fan de Jean-Claude van Damme et de Bruce Lee. Cette rencontre improbable a d'abord fonctionné uniquement sur l'aspect physique de la relation. Mais le temps passant, chacun est un peu frustré de ne pas réussir à convertir l'autre à ses centres d'intérêt. Un jour, Élodie convainc Paul de l'accompagner visiter la maison natale de Marcel Proust, et c'est une illumination pour lui. du jour au lendemain il abandonne le sport pour se consacrer entièrement à Proust. Il devient casanier et passe ses journées en pyjama à décortiquer l'oeuvre du maître. Élodie n'en peut plus et décide de se mettre au sport pour faire sortir son homme de la maison... Finalement, chacun va faire un pas dans l'univers de l'autre.

Ce livre est surprenant par se belle écriture. En parodiant le style de Proust mais, en le rapprochant de l'univers des arts-martiaux, Marc Lefrançois crée un effet comique très efficace. Un petit livre sans prétention, qui fonctionne très bien sur les gens comme moi, qui sont à la fois amateur de littérature et de film de Kung-fu (ce qui j'en conviens, n'est pas très courant :)
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Tu sais, j'ai vraiment découvert la vérité grâce à Marcel.
- Ah oui...
- Mon art martial, le taido, c'est comme la poésie, mais de la poésie en action. Mon art est la vie même du corps, la substance interne du geste qui, libéré par l'attaque, s'élève, s'envole, et devient coup de pied dans l'estomac ou coup de poing au menton. Grâce à lui je redécouvre d'une certaine manière l'humble et précieuse poésie des combats. Voilà, j'ai enfin cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel... Pourquoi ? Parce que je suis à la fois ceinture noire et poète...
- Mais oui, bien sûr, en tout cas n'oublie pas ton protège-dents...

(P83)
Commenter  J’apprécie          30
"René Crevel : "Proust, c'est la psychologie du poil de cul coupé en quatre"
Commenter  J’apprécie          220
Paul, quand à lui, avait tout de suite compris qu’Élodie était une fille compliquée. Cela ne le gênait pas. Pour lui, de toute façon, toutes les femmes l'étaient plus ou moins. Il considérait comme un trait essentiel de la féminité le fait que son amie soit toujours en train de se poser des questions sur tout. Les hommes sont forts et simples, ils aiment les choses concrètes, pensait-il. Les femmes, elles, sont fragiles et compliquées. Elles aiment réfléchir et douter de tout. C'est dans la nature des choses. Paul laissait donc Élodie réfléchir toute seule, il haussait juste un peu le son de la télévision et se contentait d'approuver ce qu'il ne comprenait pas.

(P26)
Commenter  J’apprécie          10
Le pire fut lorsque, lors, au moment même où son amie s'apprêtait à se lancer dans une longue tirade sur quelque théorie fumeuse concernant l'amitié, Paul, à bout de patience, s'emporta et l'arrêta en reprenant presque mot pour mot la fameuse critique du poète surréaliste René Crevel : "Proust, c'est la psychologie du poil de cul coupé en quatre" Elodie était partie et avait passé une semaine chez sa mère. Pour qu'elle revienne, il avait dû lire entièrement "Un amour de Swann" et faire une fiche de lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Il est vrai que Bruce Lee avait moins écrit que Marcel Proust. Néanmoins, il y avait quand même son livre sur le Jeet kune Dao, l'art martial qu'il avait inventé et son monumental Pensées percutantes ou la sagesse du combattant philosophe. (p.29)
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : kung fuVoir plus


Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3671 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}