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3,99

sur 5532 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
« […] les histoires sont le meilleur moyen d'élever la vie au-dessus de la médiocrité du quotidien ».
Honorable ambition qu'a tenté de relever Gilles Legardinier avec « Complètement cramé ! ». Seulement voilà, pour moi ce sera plutôt… « Complètement raté ! » La sauce n'a pas pris du tout et a même tourné à l'aigre : clichés en cascade, histoire sans queue ni tête (je laisse le résumé à d'autres lecteurs plus enthousiastes), écriture sans relief (pour ne pas dire mal élaborée), gags pas drôles ou trop téléphonés… Bref, j'ai dû me forcer à terminer ce livre.
Pourtant, ses très nombreuses critiques dithyrambiques, et les bonnes intentions de l'auteur (qui m'a l'air d'être un brave gars) m'avaient donné l'impression que je passerais un bon moment de lecture avec cet ouvrage qui se veut être un « feel good book ». Las, cela aura été tout l'inverse !
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Bon, je ne vais pas faire un résumé de ce livre, vous êtes déjà 323 à l'avoir fait. Et vous êtes à peu près le même nombre à l'avoir apprécié. C'est bien ! Enfin, tant mieux pour vous. Parce que pour moi, c'est une autre histoire.

Déjà au bout des deux premières pages, j'avais envie de le jeter. Mais, j'ai promis à ma soeur de le lire et d'en discuter avec elle. Oui, elle a aimé aussi.
Moi, ce genre d'humour m'ennuie profondément, surtout venant d'un vieux beau aux blagues d'adolescent. Ensuite, le jeune Yanis, brave petit de parents immigrés pris en charge par super Andrew (le vieux beau), parce qu'inculte et au QI d'huître, j'aime pas bien l'image.
Vous avez un problème, pas de panique, super Andrew a la solution : super Mario Bros pour réparer les canalisations, Superman pour voler au secours de la veuve et de l'orpheline. Mais il a oublié sa panoplie de Spiderman pour grimper à l'échelle...
Et que dire de la brave châtelaine aux abois car pratiquement ruinée qui embauche malgré tout un majordome dont elle s'est largement passée depuis toujours, je ne comprends pas l'intérêt, si ce n'est celui du scénario.
Enfin, il y a des phrases qui sont, comment dire, trop, oui trop. Ma préférée, la réplique d'Andrew à la mère de Yanis : " '...quelle que soit la petite éclaircie que je représente pour Yanis, n'oubliez pas que pour lui, vous êtes le ciel tout entier". C'est trop... beau ?

Gilles Legardinier est certainement un homme charmant, empli de bons sentiments mais j'ai bien peur que ça ne suffise pas à me faire aimer sa prose. Tant pis pour moi !
Ah, et puis je lâche le morceau, toutes ces couvertures de romans avec des chats, moi ça me gave !
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C'est l'histoire d'Andrew Blake, directeur d'entreprise accompli à la soixantaine bien entamée, qui sent qu'il a besoin de changement dans sa vie. Avec l'aide d'un ami, il se fait engager comme majordome dans un manoir français où il découvre de sympathiques individus esseulés...

Beaucoup (malheureusement) me diront que j'exagère, que je suis injuste, que j'y vais "un peu fort quand même". Non non, je suis juste objective.
Mon radar aiguisé s'était déjà à l'époque de la sortie allumé à 50km : WARNING! WARNING! LIVRE A EVITER ! La couverture fluo chat-toyante et complètement gnangnan à elle seule m'incitait à fuir loin, très loin pour éviter la visible et prévisible casserole. Tout le tapage et le style de l'histoire m'assuraient ce que j'appelle la "qualité Musso/Levy/Pancol", ce label 100% français qui fait 100% flipper les gens qui aiment la littérature, la vraie.
Pourtant, nombre de personnes autour de moi continuaient de louer cet objet vert perroquet, de m'en vanter les mérites. Alors quand un jour quelqu'un me propose de me le prêter, je finis par céder, peu convaincue, si ce n'est que ma démarche me permettra de confirmer mes a-priori.
Eh bien les amis, j'ai eu devant moi mon premier navet de l'année, pas besoin de changer les piles de mon radar, il fonctionne à merveille... Ce livre est (et je vais le dire avec un mot très simple) N-U-L. Des dialogues affligeants de futilité, bourrés de blagues pourries pour nombre d'entre elles carrément filées et recyclées tout au long du récit ; un auteur qui tente de nous apprendre l'anglais au gré de reparties pitoyables avec un humour à deux balles ; une philosophie de supermarché (ah tiens, ça me rappelle que je l'ai vu en gondole à Carrouf) qui n'a absolument rien de novateur.
Quant au récit, on est nettement chez Bisounours Land, avec le majordome qui arrive et règle tous les petits soucis de chacun, comme un sauveur, rembarre les méchants à coups de prise d'otage ridicule et discours moralisateurs, et les personnages adoucis et apaisés qui deviennent une belle et grande famille qui fête Noël comme dans un téléfilm américain mièvre diffusé sur M6 à 13h50 un 23 décembre.
Je reviens sur les dialogues, à couper le souffle tant ils achèvent le peu d'aspect littéraire de l'objet en question que la majorité s'accorde pourtant à qualifier de "frais, gai, plein d'humour, positif", etc... Certes positif, mais dans un néant littéraire !!
Oui, ce livre est gentillet, pas prise de tête, pour la plage ou les vacances, mais quelle pauvreté intellectuelle ! On me l'avait justement recommandé pour la plage, je ne l'aurais même pas pris aux toilettes. Je n'oserais même pas le proposer en salle d'attente chez le dentiste.
Si vous ne voulez pas pousser des soupirs incessants, navrants et d'agacement comme je l'ai fait, et que comme moi vous refusez la lecture minimaliste, fuyez tout simplement et ne vous posez surtout pas la question de savoir si vous avez manqué quelque chose.
Une amie qui veut du bien à votre temps et vos neurones, tous deux très précieux.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Chick-lit déguisée. M'a donné une furieuse envie de me jeter un Zola comme on descend un whisky pour faire passer un truc écoeurant.
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Un PDG anglais en a marre de sa vie : il se fait embaucher comme majordome dans une demeure en France : admettons (comme la chauve souris enragée à Bigard )
arrivée sur place c'est pas la bonne ambiance entre les protagonistes mais ils sont de sexe opposé dans toute les tranches d'age, on sent bien que ça va le faire pas besoin d'appeler meetic.
Reste un gros bol de sirop très sucré et sans surprise.
à moins d'être dépressif aucun intéret
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Entre 0 et 1 étoile, mon coeur balance pour évaluer cette bluette, qui contrairement à la majorité de ses lecteurs, ne m'a pas charmée.
Oui, il s'agit d'une histoire simple, légère, pas mal écrite si l'on considère qu'elle l'a été avec les pieds, qui se lit vite, et peut meubler une après-midi à la plage ou 2 heures d'attente dans un hall de gare, dont le ton se veut humoristique et délivre des messages d'optimisme propres à "nous réconcilier avec la vie" (mais pourquoi serions-nous fâchés avec elle?), ainsi que de belles idées niaisement humanistes. Oui, mais...


Justement, c'est aussi ce que je lui reproche. L'idée de départ est séduisante, le patron d'une florissante entreprise anglaise, en confie en quelques minutes-chrono la responsabilité à sa secrétaire parce qu'il veut sur un coup-de-tête changer de vie, en allant jouer le faux-majordome auprès d'une veuve recluse dans une propriété rurale française. C'est une idée dans l'air du temps. Qui ne rêve pas à un moment donné de sa vie, et surtout après de multiples confinements et deux ans de covid, de rompre les amarres pour un retour à la campagne, où tout deviendrait miraculeusement merveilleux et simple en cultivant sa ciboulette ? L'originalité tient ici dans le fait que le dominant-chef-d'entreprise, veut brusquement devenir dominé-homme-à-tout-faire. Freud au secours !!


C'est l'attitude moralisatrice d'Andrew Blake qui m'a exaspérée. Tel un preux chevalier sur son blanc destrier, il arrive, distribue ses leçons de vie débiles autour de lui, rabiboche tout le monde en un tour de mains, grâce à quelques évidences bien plaquées. Il est autant doué pour réparer la plomberie en la bricolant, que pour remettre "dans le droit chemin", un gosse de banlieue qui a frôlé la délinquance en volant un paquet de gâteaux dans une épicerie. Autant doué pour écrire une lettre à l'amant de Manon, qui l'a abandonnée enceinte, que pour apprivoiser Mephisto, chat réputé asocial. Doué aussi pour redresser la situation financière calamiteuse de la maîtresse des lieux. Rien n'est impossible à ce redresseur de torts polyvalent.


Tiens, oui, un mot sur cette châtelaine désargentée, qui emploie une cuisinière, une femme de ménage, un régisseur-jardinier et un majordome, pour l'aider à s'habiller, à répondre à son courrier, à préparer ses repas, alors qu'elle ne fait rien d'autre de ses journées que se languir dans sa chambre, en régnant avec un maternalisme daté du XIXème siècle, sur sa domesticité. Comme il est facile cet exercice de retro-utopisme complaisant, voire douteux.


Si j'ajoute que la comparaison si facilement humoristique entre français et anglais n'est quand même pas un scoop en littérature, j'aurai fait le tour de ce roman. Ah non, j'oublie, les longues pages de remerciements à la fin du bouquin, merci papa, merci maman, merci les amis, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Une belle leçon de bonheurisme. Non, les bons sentiments dégoulinants ne sont pas suffisants pour nous faire avaler qu'il suffit d'un peu d'optimisme simpliste pour que tout aille miraculeusement bien.
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J'ai commencé ce livre, optimiste, après nombre de bons retours lus sur la toile. Je suis généralement bon public, et une lecture mignonette me tentait.
Malheureusement, le charme n'a pas du tout, mais alors pas du tout pris sur moi ! J'ai été terriblement gênée par ce personnage de vieil anglais monsieur-je-sais-tout qui se sent obligé de prodiguer moult conseils pour améliorer la vie de toutes les femmes qui l'entourent. Bourré de situations caricaturales et de poncifs sexistes, ce roman m'a hérissé par ses philosophies de comptoir bien pensantes. "Vous savez, les hommes c'est..." "ah mais vous les femmes, vous êtes..." Je ne sais pas si je suis passée à côté d'un phénomène, mais j'avoue avoir été très déçue par le livre.
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A en lire les critiques, soit on adore soit on aime pas. J'appartiens à la seconde catégorie.

Je me suis profondément ennuyée en lisant ce roman. L'introduction me paraissait prometteuse pourtant. Cet homme d'un certain âge qui arrive dans une sorte d'impasse dans sa vie. Comment va t-il rebondir ?

A travers son roman, l'auteur a souhaité transmettre les messages de 'aimez-vous les uns les autres', aidez-vous les uns les autres'. Formidable ! mais pour cela j'aurai besoin de croire à une histoire et non pas de lire une suite d'invraisemblances permettant de distiller de la bonne morale à chaque page.

A un moment donné Legardinier fait dire à son personnage que beaucoup considèrent la gentillesse comme de la guimauve. Ce n'est pas la gentillesse et les bons sentiments qui sont de la guimauve mais bien l'histoire de ce livre, si légère et sans profondeur, prétexte aux innombrables bons sentiments gnangnans et incrédibles.

J'ai lu 'Et soudain tout change' que je n'ai pas aimé. J'ai pensé que ce roman était plutôt destiné aux adolescents, ce qui justifiait encore une fois la profusion de morale toute faite, mais l'histoire tenait debout.

J'ai entreprit 'Complètement cramé' compte tenu des disponibilités dans la bibliothèque dans laquelle je me fournis. Et de nouveau je trouve cela très mauvais.

Je n'ai, du coup, plus le courage ni la curiosité d'aller voir 'Demain j'arrête' dont le succès avait attiré mon attention sur Gilles Legardinier. Peut être vais-je passer à côté d'un chef d'oeuvre... mais j'en doute, je crois que cet auteur n'est pas pour moi.

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Gilles Legardinier est certainement un homme sympathique dont on pourrait faire facilement un ami, attentif et de bon conseil. A travers ses romans, il fait passer un message de fraternité et d'entraide intergénérationnelle. Cependant, sa philosophie de la vie un brin simpliste m'a particulièrement agacée dans ce récit.
Question évidente que vous me poserez : si vous ne l'appréciez pas en tant qu'auteur, pourquoi le lire ? 1/ roman offert. 2/ par curiosité. 3/ dans "Et soudain tout change", lu précédemment et qui m'avait permis de le connaître, j'avais été émue par le sort de Léa et l'histoire se tenait.
Dans "Complètement cramé", tout sonne faux : les situations totalement invraisemblables, les personnages improbables et sans intérêt.
Une vraie déception, n'en déplaise à ses fans.
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Franchement cela partait super bien ce troisième que je teste de Gilles Legardinier. Une histoire accrocheuse et avec des fous rires à certains moments. Andrew si j'ai bien compris riche homme d'affaire décide de ressourcer en France car il ne croit plus en rien. Il décide de postuler en tant que Majordome dans un manoir en France pour se changer les idées. Il va faire la rencontre de Madame avec de drôles de manie, Odile et son Méphisto et leur caractère bien trempé, Philippe le bourrin se service et Manon la gentille. Et face à cette drôle d'équipe Andrew va laisser des traces.
Donc pour moi l'histoire dès le départ m'a accrochée. Un homme qui a tout plaque tout pour se ressourcer dans un pays qui lui rappelle sa femme. J'ai vu Andrew comme une sorte de « Messie » qui va donner vie à ce manoir. Donc je suis restée dans l'attente de savoir le pourquoi du comment.
J'ai adoré les mois qu'ils passent ensemble et leurs péripéties bien loufoques. Des chocs de culture dont les personnages en jouent parfaitement. Andrew parfois triste parfois bourré d'humour et surtout une vraie Mary Poppins. Tout était parfait pour qu'enfin j'accroche entièrement à la plume Gilles Legardinier et surtout à son ses histoires dérisoires et sans prise de tête. Je me suis je sens une trame plus profonde et bien papatras….. J'ai été déçue par la fin du roman.
Je m'explique même si je vais spoiler. Andrew avait besoin de changer d'air et son ami Richard l'envoie auprès d'une amie. Est-ce que le couple Ward n'a pas fait une sorte de coup arrangé pour faire renaitre Nathalie et Andrew ? Andrew passe son temps à cacher qu'il est riche et intelligent : franchement au final l'intérêt zéro. Pourquoi faire tout un pataquès sur je dois dévoiler à Nathalie qui je suis vraiment. En fait l'idée du changement d'air m'a vraiment plu mais entretenir ce mystère sans rien nous dévoiler à la fin du pourquoi Nathalie savait.
En fait j'aime manger jusqu'à ce qu'il n'y est plus rien dans mon assiette et là il me manquait 1 page de plus où Nathalie et Andrew se parle ouvertement, pas de sous-entendus. Et cette scène finale où tout est beau tout est jolie en gâche du coup la fin du roman.
En je ne suis pas restée sur ma faim j'ai été déçue de comment m'a captivé Complétement Cramé en ayant pas eu mon repas entier. Donc encore une fois ce n'est pas un Gilles Legardinier que je vais garder en tête. Il a de la suite dans les idées, il a une plume humoristique, des trames qui se tiennent la route mais jusqu'à la fin dommage mais je n'y trouve pas mon compte.
Je ne lâche pas l'affaire celui-là partait super bien donc il y aura bien un de ces romans qui fera jackpot….
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