Sisco, Tome 5 : Kalachnikov diplomate

Après un diptyque tomes 3 et 4 plutôt correct, on tombe dans du déjà-vu avec la traditionnelle connexion albanaise armes-prostitution.

Les forces de l'ONU à la frontière kosovare ont maille à partir avec des trafiquants d'armes et de filles. Les soldats sont français. le président français doit justement faire un discours à l'ONU et compte renforcer les sanctions et contrôles à l'encontre des Albanais. C'est l'occasion pour les auteurs de lâcher pas mal de clichés américano-frenchies... Et de nous renseigner sur les méandres de l'administration onusienne et sur les forces des services secrets américains.

Dans un découpage savamment orchestré, façon téléfilm TF1 de fin de soirée, avec le brin d'érotisme soft "qui va bien avec", le tome traîne un peu en longueur, mais s'accélère pile poil à la coupure... suite au prochain épisode.

L'impression de déjà-vu en provenance de Largo Winch, par exemple, ou d'IR$ est vraiment perturbante. Côté dessin et mise en couleur, il y a du changement. Est-ce un mieux, je n'en sais fichtre rien, mais cela brille et cela claque...

Sisco se sépare de sa compagne et se retrouve en mission aux États-Unis. Là, il va assister impuissant au kidnapping de sa soeur, qu'il vient de retrouver. le scénario est un peu plus alambiqué que pour les épisodes précédents. Toujours beaucoup de violence.

Petit changement dans ce tome, on passe à une échelle internationale, avec une affaire géopolitique.
Ajoutez à cela la découverte d'une nouvelle membre de la famille du héros.
L'atmosphère est différente. Ce qui donne un second souffle à la série.