Patrick Leidet/5
1 notes
Résumé :
Le récit commencé dans les quartiers insalubres et malfamés de la ville d'Aix-en-Provence, se termine après bien des années dans le même lieu après avoir subi une profonde transformation. Le Croquenote vit en marginal. Il prend des chemins de traverse pour se retirer du monde qui l'entoure. Il ne fréquente que Mathilde et quelques musiciens dont il partage la passion. Il reste rétif à toute communion humaine. Mais le solitaire va tout de même provoquer une rencontre... >Voir plus
Acheter ce livre sur
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
Merci de m'avoir fait partager ton livre.
J'ai d'abord été happée par cette vie dans la vieille ville d' Aix. Une vie différente de celle que j'ai connue car je n'y suis arrivée qu'au tout début des années 80. J'ai tellement aimé sillonner cette ville que bien sûr j'en connaissais chaque coin de rue, mais différemment de toi qui y a passé ton enfance.
Mais en tout cas, je peux situer chaque moment de l'histoire dans son lieu, en tenant compte des transformations du paysage.
Surtout, imaginer un îlot de maisons à l'endroit de la place des cardeurs , cela m'a ébranlée. Si j'ai eu vent de ces destructions et aménagements, j'avais oublié depuis longtemps et ce livre m'a donné l'occasion de plonger dans un passé vivant.
Se représenter à la place de ce grand espace, tant d' habitants, serrés les uns contre les autres, avec leurs activités, leurs peines, leurs amours, et tout ce qui fait leur vie, dans des conditions si difficiles, c'est émouvant et fascinant.
A partir de là, j'ai lu avec avidité l'histoire qui s'y déroule .
Je voyais apparaître sans peine les personnages, je les suivais à travers les rues de la ville, retrouvant au passage la lumière sur les pierres, l'ombre puissante des arbres du cours Mirabeau, transposant mes souvenirs dans une autre époque plus ancienne.
C'est un récit très riche, par la description des lieux, par les vers en exergue des chapitres, et par une façon très imagée de raconter l'histoire. Je ne sais pas si c'est pour cette raison, mais si je n'étais pas perdue dans Aix, j'étais parfois perdue dans le déroulement de l'histoire.
J'ai eu l'impression que la fiction était parfois engloutie dans une autre histoire, réelle, documentée (et passionnante).
En tout cas, j'ai perdu le fil plusieurs fois, me demandant où on en était dans la vie des personnages.
Ce qui m'a notamment manqué, ce sont des repères temporels dans l'histoire. Je me suis demandé plusieurs fois quel âge avait le personnage ? Combien de temps dure la liaison avec Mathilde ? Des mois ? Des années ?
Bon, moi j'aime bien être un peu perdue et cela ne m'a nullement empêchée d'être immergée dans ce récit.
C'est un livre qui m'a beaucoup touchée.
Naïs Damay
J'ai d'abord été happée par cette vie dans la vieille ville d' Aix. Une vie différente de celle que j'ai connue car je n'y suis arrivée qu'au tout début des années 80. J'ai tellement aimé sillonner cette ville que bien sûr j'en connaissais chaque coin de rue, mais différemment de toi qui y a passé ton enfance.
Mais en tout cas, je peux situer chaque moment de l'histoire dans son lieu, en tenant compte des transformations du paysage.
Surtout, imaginer un îlot de maisons à l'endroit de la place des cardeurs , cela m'a ébranlée. Si j'ai eu vent de ces destructions et aménagements, j'avais oublié depuis longtemps et ce livre m'a donné l'occasion de plonger dans un passé vivant.
Se représenter à la place de ce grand espace, tant d' habitants, serrés les uns contre les autres, avec leurs activités, leurs peines, leurs amours, et tout ce qui fait leur vie, dans des conditions si difficiles, c'est émouvant et fascinant.
A partir de là, j'ai lu avec avidité l'histoire qui s'y déroule .
Je voyais apparaître sans peine les personnages, je les suivais à travers les rues de la ville, retrouvant au passage la lumière sur les pierres, l'ombre puissante des arbres du cours Mirabeau, transposant mes souvenirs dans une autre époque plus ancienne.
C'est un récit très riche, par la description des lieux, par les vers en exergue des chapitres, et par une façon très imagée de raconter l'histoire. Je ne sais pas si c'est pour cette raison, mais si je n'étais pas perdue dans Aix, j'étais parfois perdue dans le déroulement de l'histoire.
J'ai eu l'impression que la fiction était parfois engloutie dans une autre histoire, réelle, documentée (et passionnante).
En tout cas, j'ai perdu le fil plusieurs fois, me demandant où on en était dans la vie des personnages.
Ce qui m'a notamment manqué, ce sont des repères temporels dans l'histoire. Je me suis demandé plusieurs fois quel âge avait le personnage ? Combien de temps dure la liaison avec Mathilde ? Des mois ? Des années ?
Bon, moi j'aime bien être un peu perdue et cela ne m'a nullement empêchée d'être immergée dans ce récit.
C'est un livre qui m'a beaucoup touchée.
Naïs Damay
Citations et extraits (3)
Ajouter une citation
Même si elles n'étaient pas partagées, les filles s'inventaient avec elle, des amitiés naissantes à rendre jalouse la plus indifférente d'entre elles. Elles virevoltaient ainsi que des dames d'atour au pied d'une reine, mais Margot qui n'était pas dupe de ces hypocrisies manifestes, restait indifférente à leurs simagrées, et se gaussait même de les voir ainsi se prosterner vainement. Elle avait sans le vouloir, provoqué des convoitises et des rivalités, mais, son arrivée avait aussi apporté un nouveau souffle sur le groupe, et suscité une embellie jamais survenue jusque là. Le soir venu, à la sortie des répétitions, tous la regardaient tourner les talons, et ressentaient déjà au plus profond d'eux, la douleur de la voir s'évanouir dans la nuit. Seuls les garçons immatures se permettaient de dire qu'après l'avoir côtoyée, son image restait un long moment accrochée à leur mémoire. Ils regrettaient alors ce départ précipité et cette soudaine absence, car Margot entraînait dans son sillage un parfum de jeunesse, et ses effluves, bien qu’éphémères leurs semblaient inaccessibles, laissant dans l’air de la nuit une empreinte indélébile au nez de ces jeunes loups.
Comme toutes les femmes, elle s'était prise au piège des saisons. Celui de l'été avait été redoutable, et avait jeté sur elle une douce arrogance et une forte envie de provoquer les hommes. La couleur cuivrée de ses bras nus lui donnait un air de liberté, un air de derrière les barricades, de rébellion et de luttes. Il ne manquait à sa tenue qu'un bonnet phrygien pour qu'elle ressemblât à Marianne. Pourquoi tant d’appâts ce soir-là ? Insolente de jeunesse et de beauté, je la voyais pour la première fois avec ses cheveux relevés en chignon qui libéraient ainsi une nuque enfantine et laissaient apparaître, pendues à ses oreilles, de magnifiques perles qui s'entrechoquaient. Elle s’était recroquevillée, lascive, en tailleur sur le tapis et mordait dans des fruits qui donnaient à ses lèvres, une rondeur, une brillance et un parfum qui, dans un nid de délices m’emmenait jusqu’aux cieux. Je songeais alors au bonheur irréversible de celui qui croquerait un jour ces fruits-là. Ce serait pour lui un jour irréparable, un jour dont on ne revient pas indemne, un jour qui laisse dans le corps une lumière si forte qu’on ne peut s’endormir sans y penser, un jour qui s’agrippe au cœur et que l’on traîne toute sa vie comme un soleil accroché à la mémoire.
Le récit commencé dans les quartiers insalubres et malfamés de la ville d'Aix en Provence, se termine après bien des années dans le même lieu après avoir subi une profonde transformation. Le croquenote vit en marginal. Il prend des chemins de traverse pour se retirer du monde qui l'entoure. Il ne fréquente que Mathilde et quelques musiciens dont il partage la passion. Il reste rétif à toute communion humaine. Mais le solitaire va tout de même provoquer une rencontre qui causera sa perte...
Acheter ce livre sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Patrick Leidet (6)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Prénoms féminins
Mon prénom a inspiré beaucoup de titres de romans, que ce soit Simenon, Arnaldur Indriasson et plus récemment Tiffany McDaniel. Je suis aussi le titre d'un film de Chabrol. Avec comme nom Boop, je suis une héroïne de dessins animés ... Je suis, Je suis ....
Alice
Ariane
Betty
Claudine
Eleanor
Elise
Francesca
Gabrielle
Helena
Laura
Manon
Rebecca
12 questions
111 lecteurs ont répondu
Thèmes :
cinema
, littérature
, histoire
, chansonCréer un quiz sur ce livre111 lecteurs ont répondu