Dans ce tome 17 intitulé "Le Matin du monde", et paru en 1988, Yoko, désormais accompagnée de rosée, Vic et Pol débarquent à Bali pour venir en aide à Monya qui a fait des bêtises avec son TARDIS... Passionné par l'Histoire de l'Indonésie, son pays d'adoption au XXe siècle, Monya a fait de l'excès de zèle en voulant sauvant de la destruction des oeuvres d'art qui sans elle auraient été destinées à l'oubli, et que se faisant une danseuse balinaise accusé d'un vol d'une statuette sacrée hindouiste a été condamnée à mort par sa faute.
Au final on a une phase "La Machine à voyager dans le temps", une phase "Rahan, fils des âges farouches" et une phase "Les Derniers Jours de Pompéi", sans parler des messages que veut faire passer l'auteur on mettant sur un même plan les fanatiques religieux du passé et les fanatiques religieux du présent (pas les christianistes ou les islamistes, mais toutes les sectes hétérodoxes qui ont défrayé la chronique faits divers dans les années 1980)... Un album sympathique sur le fond car on est ravi de revoir Monya et magnifique sur la forme car l'auteur s'est documenté visuellement avant de se mettre au travail, mais cela fait beaucoup trop de choses à mettre en scène pour le sacro-saint carcan des 48 pages de la BD franco-belge. Les péripéties pulpiennes sont peu, pas ou mal exploitées comme le pétage de plomb du dénommé Mike qui sort un peu de nulle part et qui disparaît du récit rapidement et complètement, du coup il aurait fallu un peu simplifier l'intrigue ou la développe sur 2 tomes (ce qui fera l'auteur quand il explorera le passé chinois). C'est d'autant plus vrai que l'auteur, et c'est aussi ce qui fait son charme, se fait plaisir avec le Colibri 2, la bataille ULM vs ptéranodons et le survol en deltaplane d'un volcan en éruption... Et si j'étais vachard, je dirais que Monya semble suffisamment maîtriser la situation et les problèmes rencontrés pour qu'on se demande pourquoi elle a appelé des renforts dont la plupart ne lui servent à rien du tout ^^
Sinon carton jaune pour l'illustration de couverture qui ressemble beaucoup à celle du précédent pour être honnête : en 30 ans, même sans machine à voyager dans le temps, il y avait largement le temps d'en réaliser de plus abouties et de plus jolies...
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Yoko, accompagnée de Vic, Pol et Rosée, retrouve Monya à Bali pour de nouvelles aventures dans les spirales du temps.
Monya doit retourner en 1350 pour sauver une danseuse condamnée par sa faute pour le vol d'une statuette sacrée.
Yoko va l'aider à sauver Narki, qui s'avère être en fait la danseuse qui figure sur la fresque du temple de Bornée dans La spirale du temps. Belle trouvaille du scénariste et très bon album.
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Les aventures de Yoko Tsuno se partageaient entre les Vinéens et les escapades en Allemagne, entre SF et gothico-fantastique. Dérogeant à cette succession d'histoires quasi en alternance, voilà que Leloup remet le couvert du voyage dans le temps.
Yoko est contactée par Monya, rencontrée lors d'une précédente aventure, sauvée des griffes de "méchants mal intentionnés" (on frise le pléonasme) et venant du futur. Monya, en se baladant dans le passé, a mis la vie d'une jeune danseuse indonésienne en péril. Pourtant, Monya aurait dû retenir la leçon de ses aventures précédentes. voyager dans le passé est source de problèmes.
Qu'à cela ne tienne, Yoko joue les pompiers, les McGyver, les Zorro, l'Agence Tout Risque à elle toute seule... bref tout va bien dans le meilleur des mondes. Direction le passé, faisant fi des paradoxes temporels et autres billevesées... Leloup déroule une histoire sans réel enjeu, sans véritable suspense et à la fin tirebouchonnée. Personnellement, je ne peux pas m'extasier. C'est au-délà de ma résistance. Cela peut plaire aux inconditionnels sous le charme. Mais je n'en fais pas partie.
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Un très beau tome, très poétique.
Les dessins y sont extraordinaires. le thème volcanique s'était déjà rencontré dans le tome "La forge de Vulcain" mais de manière plus technologique. Ici, nous avons affaire à un "vrai" volcan en pleine nature et je dois dire que le lecteur en a pour son argent. Les paysages sont époustouflants, les décors, les costumes, tout contribue à cette atmosphère graphique magnifique.
J'aime assez bien le thème du voyage dans le temps qui est exploité pour la seconde fois sans trop de paradoxes par R. Leloup. Bien entendu, on ne peut s'empêcher de se demander quelle est l'utilité de "sauver" de la mort quelqu'un qui de toute façon est mort depuis des siècles, mais puisque les personnages secondaires soulèvent eux-mêmes la question, ça passe. le lien avec "La spirale du temps" y est subtile et bien placé, j'aurais voulu qu'il fusse développé davantage.
C'est pourquoi, il manque selon moi une chose essentielle à ce tome, comme souvent dans la série mais tout particulièrement celui-ci: 40 pages de plus (au moins!).
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Après un voyage d'études dans le passé, Monya a quelques problèmes avec des évènements qu'elle a déclenchés malencontreusement. Elle demande donc son aide à Yoko et ses amis pour rétablir l'ordre dans le cours du temps. Nous voilà donc parti pour un voyage dans l'Indonésie de 1350. Petite remarque, la jeune électronicienne est accompagnée d'une petite fille que je ne connais pas encore. Mince ! C'est l'inconvénient de ne pas lire les tomes dans l'ordre mais passons, je comblerai mes lacunes plus tard. Comme toujours, Leloup nous fait vivre une aventure trépidante où Yoko prendra tous les risques pour sauver ses amis mais aussi une jeune danseuse balinaise. J'adore !
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YOKO
... Mais en attendant, le soleil se lève sur la mer et ce qui fit le matin du monde gronde en-dessous de nous!
Car c'est ainsi, Narki, qu'un matin le monde a débuté... Dans la fureur des éléments que les dieux eux-mêmes n'ont pu contenir.
- Monya voit les oiseaux !
- On grimpe ! Je vais les disperser !
- LÀ !! ...
- MAIS?! CE NE SONT PAS DES OI...
- !
- Des PTÉRO ... NON ! DES PTÉRANODONS !
Si tu es une déesse, comme on le prétend, il ne te sera pas difficile d'arrêter ce sacrifice de ta main !
Car c'est ainsi, Narki, qu'un matin le monde a débuté... Dans la fureur des éléments que les dieux eux-mêmes n'ont pu contenir !
Le tourbillon, sortant du néant du temps se matérialise dans un tourbillon de lumière...