Miroir de nos peines

C'est le dernier de la trilogie. Selon mois ce n'est pas le meilleur.Mais les personnes tout de même pittoresques et l'histoire est touchante. le scénario est moins originale que l »Aurevoir là haut « . Toujours bien écrit et bien documenté.C'est un bon moment de lecture.

Je viens juste de le finir. J'ai mis du temps à le lire, j'en déduis qu'il ne m'a pas manqué ... mais j'ai un faible pour les destins improbables et le côté loufoque des personnages de Pierre Lemaître. Et puis j'ai lu les deux autres que j'avais bien aimés, il fallait que je finisse la trilogie.

C'est toujours avec le même plaisir et la même impatience jubilatoire que l'on poursuit la trilogie de Pierre Lemaître avec le Miroir de nos peines.
Louise,Mr Jules, Gabriel, Raoul, Désiré, le docteur, Henriette, les jumeaux, Alice et Fernand nous entraînent dans la tourmente de la grande débâcle du printemps 1940. Tous ces personnages attachants, étonnants, brillants ou anonymes en sont les héros malgré eux.
On déroule avec curiosité et joie les fils entremêles de leur survie "en milieu hostile" avec en fond le bafouillage de l'armée française.
On retrouve les filous au grand coeur chers à Pierre Lemaître.
A dévorer dans l'allégresse...

Lorsque la lutte pour la vie et contre l'adversité mène à la rédemption...
Dur à lire mais magnifique.

Rien à voir avec les deux premiers volumes, surtout "au revoir là- haut"
mon meilleur roman de la décennie.
Celui-ci se déroule sur trois mois et le lien avec les précédents est très ténu. Je l ai lu avec plaisir mais n en garderai qu un vague souvenir .

Livre traitant d'un sujet passionnant.
La premiere guerre mondiale.

Pierre Lemaître déploie avec brio son talent de conteur pour décrire un épisode étonnant de notre histoire, la "drôle de guerre".
Louise Belmont, alors âgée de 10 ans dans le premier opus "Au revoir là haut", la seule à alors oser regarder le visage dévasté d'Edouard Pericourt, à qui sa mère louait un local vétuste, est un personnage clé de ce roman. Devenue institutrice et serveuse le samedi pour arrondir ses fins de mois elle sera, après avoir vécu un évènement assez époustouflant, jetée sur les routes de l'exode comme beaucoup de ses compatriotes.
Nous faisons connaissance de Raoul et Gabriel, caporal et sergent-chef, affectés au sein de la ligne Maginot, que tout oppose: l'un est le roi des combines, l'autre un jeune homme sérieux et un peu timoré. Ils chemineront toutefois ensemble sur les routes.
Enfin pour compléter ce tableau, l'auteur met en scène Désiré, roi des mystificateurs, le personnage le plus attachant de ce roman.
Tous vont se croiser dans ce moment improbable où rien ne fonctionne sauf le système D.
Pierre Lemaître se révèle beaucoup moins machiavélique et beaucoup plus bienveillant dans cet ouvrage que dans les deux précédents.
L'amertume et la tristesse que l'on pouvait ressentir en lisant "Au revoir là-haut" n'ont pas leur place dans cette épopée allègre sur vent de panique et de déconfiture.