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EAN : 9791034803637
Evidence Editions (21/10/2017)
4.15/5   10 notes
Résumé :
Phénomènes inexpliqués, que cache Hartland ? 1982. Quelque part dans le Dakota du Nord. L'arrivée du révérend Thomas Garrett à Hartland coïncide avec une série d'événements étranges. Linnea, une jeune femme revenue vivre dans la région suite à un drame familial, travaille à contrecoeur comme serveuse dans un bowling. Elle y retrouve par hasard Nathan, une ancienne connaissance de passage en ville. Ce dernier exerce la profession de journaliste pour le compte d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie Jennifer pour cette nouvelle lecture, dans le cadre de notre partenariat. Ce qui m'a d'abord attiré c'est cette couverture. Un côté un peu ancien, avec une église qui donne des frissons sans vraiment comprendre pourquoi. Et puis la dernière phrase du résumé qui, je dois l'avouer, m'a fait penser aux apocalypses de Sunnydale.

Été 1982, une chaleur étouffante dans cette petite ville de Hartland qui a les rues désertes en pleine journée. Pas totalement désertes, un homme tout en noir se présente devant la maison de Marc Miller, un vieil homme qui a du mal à accepter les gens d'une manière générale et encore plus des étrangers. Cet homme en noir, c'est le nouveau révérend qui vient prendre ses fonctions, suite au décès du précédent. Si Marc ne le sent pas, sa femme Martha tombe littéralement sous le charme, comme la plupart des habitants. Thomas Garrett est un orateur hors pair, il arrive à soulever des foules avec ses mots. Pourtant, il n'y a pas que Marc qui a du mal avec, la femme du maire voit des choses bien étranges. Hallucinations à cause de son traitement à moins que ce ne soit qu'une triste réalité ? La petite ville semble reprendre vie de puis l'arrivée de ce révérend, mais quelque chose de sombre attend son heure pour revenir.

Je me frotte les mains juste avant d'écrire ma chronique. C'est tout à fait le type de livre que j'affectionne particulièrement, surtout en cette période. Ne cherchez pas, je suis tout le contraire de la plupart des gens. Bref, dès le départ, l'auteur a su mettre un je-ne-sais-quoi de malsain dans ses premières lignes. Une aura traîne dans les parages, mettant mal à l'aise sans qu'il n'y ait de cadavres (pour l'instant). le début du livre nous présente les personnages les uns après les autres, histoire de bien s'attacher à certains (Vous suivez où je veux en venir ?) Nous les voyons dans leur généralité, leur quotidien. Ainsi nous apprenons qu'une jeune femme est revenue de ses études pour aider sa mère depuis plus d'un an, car elle est hospitalisée et que son frère de 15 ans se retrouve seul. Nous voyons ce que "donne" l'arrivée du révérend dans cette petite ville. La façon dont les gens vivent sous cette chaleur étouffante. et puis il y a des détails qui arrivent tranquillement. Des ombres avec des yeux rouges ? Des lumières dans un champ ? Est-ce qu'il va y avoir une soucoupe volante ? Je n'ai pas pu m'en empêcher sur ce coup-là !

L'histoire du révérend qui débarque et qui s'amuse avec les habitants est comme un petit gout de déjà vu, mais, car il y a un mais, l'auteur a su le mettre en place, en plein milieu sans passer par lui. Je m'explique, nous avons la vision des habitants de ce personnage et c'est ce que j'ai beaucoup aimé. L'auteur ne se contente pas de faire vivre un personnage malsain, mais un ensemble de personnage qui ne voit pas forcément le mal lorsqu'il est devant lui. La femme du maire, Helen prend des médicaments, suite à la disparition tragique de son fils. Il s'est tout simplement évaporé en un claquement de doigt sans qu'elle et son mari ne sache où il est passé. Ce n'est pas le seul point qui titille le lecteur. Une petite fille, Mary, débarque à l'hôpital car son père a tué sa mère à coup de hache (tant qu'à faire hein, c'est un instrument qui fait moins de bruit, et puis pour un bucheron, c'est l'arme idéal pour découper du sapin, ou des gens !) Dans ce même hôpital, la mère de Linnéa y est "internée" pour dépression. La mort de cette femme reste un mystère, jusqu'à ce que l'on découvre ce qui s'est produit.

Le récit ne manque pas d'événements qui se suivent. Nous palpons bien qu'il y a quelque chose de désagréable, comme cette poussière qui ne peut partir pour défaut de pluie depuis des jours entiers. Nous cherchons le lien entre chaque, essayons de comprendre. Nous savons qu'il va se produire un gros événement. Quelque chose est là, présent, caché dans un recoin sombre pour jaillir à la lumière des feux. Plus nous avançons dans le texte et plus il y a des bouleversements. le suspense est tatillon, il cherche à s'insinuer sous la peau. Et puis c'est l'hécatombe. Une apocalypse ? C'est bien cela, il ne pleut pas des hommes, mais des cadavres. Plus cela va et plus cela s'accélère, emportant avec un peu plus de sanglant.

Concernant les personnages, on s'attache, on s'attache, grrrr, je montre les dents, l'auteur nous les dépeints comme abattu, fort, fier, tout un panel de qualificatif plus ou moins gentillet. Et puis paf ! le couperet tombe, les masques s'envolent pour montrer le vrai visage. Aurions-nous réagit de la même façon ? Qu'aurions-nous fait ? La fuite est-elle possible ? Les choix de Linnéa sont douloureux, nécessaire peut-être, mais ce sont les siens. Qui serions-nous pour la juger ? Comme ce rappel presque 100 ans avant où Hartland faisait encore la chasse aux sorcières ? En plein vingtième siècle ? Une petite bourgade qui a dû oublier d'avancer... Dans tous les cas je ne regretterais pas tous les personnages. Certains sont importants, d'autres un peu moins. Il y a le médecin Robert Craine et Mona Steele l'infirmière, le shérif Plummer et son fils, Glenn le frère de Linnéa, Nathan. Ce dernier n'est pas de cette ville, c'est un ancien étudiant qui a connu Linnéa et devenu journaliste... Lui c'est un cas que j'apprécie beaucoup, bien fêlé dans son type !

Le livre peut se suffire à lui-même avec ce final. Une partie de l'histoire est clôturée. Pourtant il reste des éléments que j'ai envie de connaître. Je me fais ma propre idée sur la suite. Peut-être que je me tromperais ou non, dans tous les cas je lirais le tome 2 avec grand plaisir.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/hartland-tome-1-les-portes-de-l-enfer-guillaume-lenoir-a154226186
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Juillet 1982. Une chaleur insoutenable règne sur Hartland, perturbant ses habitants.

Ça n'est pas pour arranger le caractère de Marc Miller, qui se laisse aller à sa misanthropie coutumière. Lorsqu'il rencontre le révérend Garrett, ce nouveau venu ne lui dit rien qui vaille. La ville n'a pas l'habitude de recevoir des visiteurs. Miller préfère retourner boire sa bière plutôt que de faire la conversation, mais une mauvaise impression subsiste. le maire Fairbank, lui, est sous le charme. Ce qui n'est pas le cas de sa femme, qui frôle le malaise en présence du révérend.

La ville commence à s'agiter au son des rumeurs et des doutes… Thomas Garrett envoûte, Thomas Garrett effraie, Thomas Garrett divise. Convaincus du bien-fondé des inquiétudes des uns et des autres, Linnea et Nathan, parfois distraits pas leurs sentiments naissants, décident de mener leur propre enquête… à leurs risques et périls.

Parce qu'il est pas tout clair, le Père Garrett!

Il pourrait même être très dangereux, vous ne tarderez pas à le découvrir. Lors de son premier office, Helen Fairbank aperçoit l'ombre du diable – rien que ça – flotter au-dessus de lui. Mais c'est d'abord l'ambiance qui vous mettra mal à l'aise, étouffante, collante, assommante. Hartland est un roman d'épouvante à l'ancienne, qui réunit de très bons ingrédients du genre. Si on envisage assez facilement le déroulement des événements, on ignore comment du point A, on arrivera au point B. le sinistre homme d'église qui pactise avec le mal et fait les frais de ses vils desseins, ce n'est pas nouveau, mais ça fonctionne toujours. Je n'étais pas surprise d'apprendre que Guillaume Lenoir avait étudié l'Histoire, sa fiction est richement construite.

À la fin de ce premier tome (ou un peu plus tôt pour les moins chanceux d'entre eux), on quitte les personnages à regret, avec une mention spéciale à monsieur Miller, attachant de bougonnerie.

Un roman sans temps morts, qui laisse présager une suite réjouissante.


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Je remercie Evidence Editions pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce roman horrifique.

Dès le début de ce roman, j'ai ressenti une certaine angoisse : l'auteur nous plante cette ville Hartland, dans le début des années 80, sous une atmosphère caniculaire, dérangeante. Comme les habitants, elle nous colle à la peau, s'infiltre désagréablement en inspirant, la poussière s'incrustant dans les poumons.

Un nouveau révérend arrive, fraichement nommé dans la petite ville, Thomas Garett, mais certains ne se sentent pas à l'aise avec lui sans pour autant en expliquer la raison. Helen Fairbanks ira même jusqu'à penser voir quelque chose qui le suit dans son ombre... avec des yeux rouges...

D'un autre côté, nous faisant connaissance avec Linnéa, jeune fille qui prend en charge son jeune frère ado et dont la maman est hospitalisée pour dépression sévère. Elle vivote comme serveuse dans un bowling, à milles lieues des rêves qu'elle a pu faire à l'université. D'emblée, l'auteur nous la rend sympathique : elle a subit son lot de misère mais essaie de faire au mieux. Sa rencontre avec un ancien copain d'université va coïncider avec la survenue de phénomènes étranges dans la campagne environnante.

Rarement, tout au long de cette lecture, l'auteur nous laisse 5mn pour respirer. le temps de nous présenter les divers personnages que déjà il se passe des choses peu communes. Les frissons affleureront plusieurs fois pour aller crescendo vers l'horreur. La tension voulue s'allège quelque peu lors des passages de Linnéa à l'hôpital où elle y rencontrera cette petite fille, Mary, bien spéciale. Mais leurs visions communes leur permettront de faire front ensemble dans cette ville vouée aux enfers !

La plume de l'auteur est frappante, elle reste inquiétante au bon moment, et maîtrisée pour l'apothéose horrifique finale. Je n'ai pas eu de mal à m'imaginer ces scènes sanglantes, ces abominations difformes. Mais pour en arriver là, le rythme de cette histoire est respecté, sursautant, me crispant.

Alors Guillaume, je suivrai tes écrits avec plaisir, j'ai vécu quelques temps à Hartland, mais j'ai bien envie de connaitre la suite. La fin de ce tome 1 ne se finit pas sur un cliffhanger. Une partie de cette histoire est terminée, mais on sent bien qu'une autre va poindre, en lien avec ces évènements.

Alors merci Guillaume pour ce moment de lecture versant dans l'horreur !

Enjoy !
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Vous avez aimé le film « Massacre à la tronçonneuse » ? Ici, l'ambiance instaurée par l'auteur m'y a fait énormément penser. Tous deux se déroulant aux Etats-Unis par un été caniculaire et dans une atmosphère plus qu'angoissante où nous avons envie de crier aux personnages « FUYEZ ! ». Ce roman reflète très bien ce climat oppressant et c'est pour moi le point fort de cette saga.

La chronologie est également bien travaillée, chaque date est précisée au début des chapitres, comme un fil conducteur. Les nombreux retours dans le passé sont ainsi bien gérés, à aucun moment je ne suis retrouvée perdue dans l'histoire. Ceux-ci nous aident à comprendre le pourquoi du comment et le dénouement arrive alors petit à petit.

Chaque chapitre nous donne également le point de vue d'un des personnages. Cette lecture intercalée permet d'en apprendre plus sur la vie de chacun et donc de nous attacher à eux plus facilement. Pour ma part, la vie de la femme du maire m'a énormément touchée et a été pour moi le personnage le plus percutant.

Par contre, j'ai trouvé le scénario un peu trop simple. Chaque étape est prévisible et le dénouement a été, pour moi, sans surprise. du coup, la peur et les frissons n'étaient pas toujours au rendez-vous. le schéma narratif d'un bon livre d'horreur est peut-être un peu trop respecté…
Lien : http://www.carnet-plume.fr/h..
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J'avais envie de changement sans trop en faire et c'est pour ça que j'ai choisi ce roman aux éditions évidence. J'aime beaucoup les mystères dans les régions rurales que ça soit aux USA ou chez nous et j'aime aussi tout ce qui a attrait au mystique. Alors ce résumé était vraiment porteur de sens !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'intrigue est vachement bien menée ! On ne s'ennuie pas sur l'entièreté du livre ! Tout se déroule comme une pièce de théâtre ou dans un film ! Et ça me change un peu de ma précédente lecture dans les mêmes éditions.
Peut on dire que la rapidité de l'intrigue gâche le livre ? Pas du tout ! Même si parfois on a l'impression que l'histoire est vite expédiée (notamment certaines découvertes ou rebondissements) je crois que si le livre avait traîné en longueur il aurait perdu de son charme et de son adrénaline.

J'ai aussi beaucoup aimé l'ambiance du livre. On voit que l'auteur s'inspire de beaucoup d'autres oeuvres du même genre et on retrouve quelques clins d'oeil. On apprécie aussi l'immersion dans l'univers qui est faite de description sans lourdeur. Une lecture hyper fluide et agréable !

On regrettera cependant le manque de profondeur des personnages un peu trop superficiels et les événements un peu trop prévisibles. Même si ces défauts rappellent les séries B d'horreur, ils n'en demeurent pas moins un peu trop présents.

En conclusion, ce premier tome fut une agréable lecture, même si le scénario est un peu déjà vu et que les personnages sont un peu lisses. On ne s'ennuie pas à Hartland et nous ne sommes qu'au premier tome. Une intrigue haletante, laissant peu de répit donne à la lecture un côté un peu addictif qui rattrape très bien ces petits défauts.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Helen Fairbank, d’un naturel rêveur, était restée distraite par un rayon de soleil qui se reflétait à travers un vitrail et qui projetait des faisceaux colorés sur le sol. Elle était plutôt indifférente à l’idée de rencontrer ce nouveau révérend et se l’était imaginé à l’image de monsieur Stanton, jovial, un peu rond, dégageant une certaine bonhomie.
L’homme qui se tenait face à elle et à l’assistance en était le parfait contraire ; vêtu d’une robe noire à manches larges, il les observa. Dans un silence religieux, tous virent ces yeux perçants, insistants, ce visage blême qui donnait l’impression d’avoir devant eux un mannequin de cire. La haute stature du pasteur, depuis l’estrade du chœur, les surplombait et les dominait. Ils ne pouvaient qu’afficher un air ébahi face à son arrivée."
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Et elle fut horrifiée. La silhouette noire se tenait juchée sur l'une d'entre elles. Elle l'a fixait, d'un regard perçant et terrifiant, se faufilant jusqu'au plus profond de son être. Elle se sentit prise d'un malaise indescriptible. La sensation monstrueuse que quelqu'un ou quelque chose, à cet instant, violait l'intimité de son âme. Helen se leva subitement, faisant grincer le banc, interrompit ses voisins. Edward, surpris, l'attrapa par le bras :

_ Helen ? Que se passe-t-il ?

_ Mais tu ne vois donc pas ? Il y a quelque chose dans cette église...
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Elle avait la sensation terrible de se retrouver désormais en présence d’une étrangère. Une femme incapable de lui adresser le moindre mot, ni même la reconnaître. Elle se remémora leurs moments de complicité. Toujours unies, soudées, s’appelant au téléphone à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
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Souvent, les éléments les plus improbables sont en réalité connectés entre eux, rajouta Nathan. Ils s'imbriquent parfaitement, comme les pièces d'un puzzle que l'on aurait disséminés. Crois-en mon expérience de journaliste. Après ce à quoi nous avons été confrontés l'autre nuit, je suis intimement persuadé qu'il y a quelque chose derrière tout cela.
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Des gens couraient en tout sens... Plusieurs corps mutilés jonchaient le sol et une fumée noire, épaisse, empêchait toute visibilité. Une épouvantable puanteur de chairs brûlées se répandait dans l'air. Plusieurs voitures étaient accidentées. L'une d'entre elles avait carrément foncé dans la vitrine du Mountrail Pub.
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