Centaurus, tome 2 : Terre étrangère

C'est le même duo de scénaristes à savoir Leo et Rodolphe que nous retrouvons dans le tome 2 de la BD Centaurus en étant toujours accompagnés par le dessinateur Janjetov. Dans Terre étrangère, alors qu'ils pensent avoir atteint la terre promise, nos colons terriens commencent à douter de la nature de leur découverte.

En effet, les scénaristes nous racontent l'exploration d'une planète où les dinosaures de Jurassic Park volent la vedette à des extraterrestres de Rencontre de troisième type. Ce melting-pot rend l'histoire un peu moins crédible voire simpliste. C'est heureusement le bon moment choisit dans le récit par notre duo d'écrivains pour revenir nous montrer ce qui se passe sur le vaisseau-monde resté en orbite. Une nouvelle intrigue concernant une sorte de passager clandestin va relancer l'aventure qui en avait bien besoin.

Les traits du dessin de Janjetov sont cette fois moins aboutis et le trait est plus épais que dans le tome 1. Mais les décors sont toujours omniprésents et possèdent cette forte subjectivité qui nous porte et vient au secours de la narration. La flore et la faune de la planète comme l'intérieur du vaisseau spatial sont toujours aussi bien dessinés et restent suffisants à eux seuls pour nous convaincre de rester encore des fans de cette saga.

Un deuxième volet en perte de vitesse qui ne va pas nous empêcher de continuer avec le tome 3…

Le deuxième volet s'attarde plus sur l'exploration de cette étrange planète, on est toujours dans cette ambiance de mystère inquiétant, bien mené, et le tome va à nouveau s'arrêter sur un cliffhanger surprenant, cette série continue sur de bons rails.

Quel plaisir pour moi de lire une nouveauté de Léo, après avoir lu et relu le cycle d'Aldébaran, Les terres lointaines, les survivants, ainsi que le cycle de Kenya.
J'ai apprécié l'entrée en matière du tome 1 dans ce nouveau monde, pourtant aujourd'hui avec ce tome 2, je reste sur un sentiment de déjà vu. Certes le décor et les personnages ont changés mais j'ai l'impression de lire un peu la même histoire avec les mêmes enjeux. En effet, dans ce tome, les auteurs choisissent d'approfondir notre connaissance de ce monde inconnu, et ils le font de la même manière que dans Aldébaran. Il s'agit d'un monde hostile, abandonné, apparemment vierge de toute présence humaine, et peut être même de toute vie. Jusqu'à ce que les personnages découvrent progressivement des formes de vie, plus ou moins agressives. Ceux ci réagissent violemment à chaque rencontre, ou du moins se méfient fortement. Alors oui on ne peut souligner encore une fois l'extraordinaire capacité des auteurs à développer un imaginaire débordant d'originalité, à créer un univers merveilleux et cohérent. Mais j'ai l'impression que cet univers ne diffère que sur la forme, à tel point qu'il m'arrive de penser que l'histoire se situe dans le même monde que le cycle d'Aldébaran. Ce qui en soi constituerait une agréable surprise si cela se vérifiait exact par la suite. D'autant qu'une découverte énigmatique, laisse fortement présager de cette possibilité. D'où mon sentiment mitigé; si effectivement je pourrais me réjouir d'évoluer dans le même univers, et espérer ainsi obtenir des réponses aux questions laissées en suspens dans des cycles anciens, je ne peux éprouver qu'un certain face au traitement de cette histoire qui ressemble en de nombreux points à ce que j'ai déjà lu.

Ce tome m'a davantage plu que le premier , notamment l'intrigue concernant l'intrus à bord du vaisseau mère.
Par contre toujours autant de mal avec les dessins, mais je me souvient avoir ressenti ça avec l'univers d'Aldébaran et je m'étais peu à peu habituée.
Pour l'instant les personnages découvrent leur nouvel environnement , pas toujours accueillant....
Rien de bien nouveau donc pour ces auteurs habitués au genre.

Notre mission d'exploration débarque sur la planète Vera et y découvre des traces de civilisation. La planète est-elle habitée ? Mystère. On n'en saura pas beaucoup plus dans ce tome où l'intrigue avance à la vitesse d'un escargot.
Ce volume est entièrement consacré à la découverte de la planète et nous permet de faire plus ample connaissance avec les membres de la mission qui sont quasiment tous aussi antipathiques les uns que les autres. En plus ils ont la gâchette un peu trop facile ce qui est assez exaspérant. C'est super cliché mais tellement typique de l'humanité de détruire la moins forme de vie avant même de comprendre si elle est hostile ou non.
Sur le vaisseau-monde le mystère de l'intrus avance également à son rythme c'est à dire qu'on n'apprend pas grand chose...
Bref pour résumer ce tome : les mystères s'accumulent mais pour les réponses il faudra encore patienter un moment.

Ah et pour rester dans ce qu'on connaît avec ces auteurs, on a évidemment notre traditionnelle séquence de sexe et de nude féminin full frontal (avec poils pubiens particulièrement bien fournis. Depuis combien de temps notre dessinateur n'a t-il pas vu de pubis féminin ??? )...