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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une nouvelle fois j'ai apprécié la compagnie du commissaire Brunetti (quoique j'aime aussi beaucoup sa femme voir ici https://www.babelio.com/auteur/Donna-Leon/2981/citations/2577504 et ici https://www.babelio.com/auteur/Donna-Leon/2981/citations/2577544)
Cette fois son enquête le mène à suivre deux pistes indépendantes : un escroc qui profite des naïfs pour leur vendre des horoscopes et de la poudre de perlimpinpin et le meurtre d'un agent du tribunal (corrompu et homosexuel donc une multitude de mobiles potentiels)
L'occasion pour l'auteur de démontrer que tout est corrompu en Italie (à part quelques individus comme Brunetti).
Ces deux enquêtes en parallèle m'ont paru un peu décousues mais c'était sans doute voulu par l'auteure : C'était canicule dans cet opus (Venise au mois d'août c'est irrespirable) …
J'ai bien été dépaysée ce qui est le principal…
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Le style de l'auteure, teintée d'humour et surtout dépaysant, m'a plu. Ses réflexions sur la société italienne aussi. Il y a beaucoup de vrai ici et l'intrigue trouve parfaitement sa place dans notre société actuelle, mais j'ai trouvé que l'enquête manquait malheureusement de piquant et d'efficacité. Ce Brunetti m'a plus fait penser à un roman de plage qu'on oublie aussitôt les vacances finies, qu'à un bon polar digne de figurer sur le podium du prix du polar des éditions points. Et même si on fait mieux dans le genre, je ne suis pas déçue pour autant par l'auteure dont j'apprécierai renouveler l'expérience Brunetti en découvrant plutôt l'une de ses premières publications.........................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Ce que je retiens de ce roman, il fait chaud. A chaque page, il fait très chaud. Bref je n'en retiens qu'une histoire policière très standard. Ou l'on multiplie les mots italiens.

Il s'agit de mon premier Donna Leon. Et fort probablement mon dernier.

Le roman se lit bien et n'est pas dénué d'intérêt. Mais ne vaut pas plus qu'un 3/5.
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Je découvre le commissaire Brunetti à travers cette enquête. Alors que la saison est hivernale et les températures très fraîches au moment où je lis ce livre, c'est la canicule à Venise. Les chemises et les pantalons collent à la peau et les lunettes de soleil sont indispensables pour protéger les yeux de l'ardeur des rayons du soleil. C'est la magie de la lecture : hiver en vrai, été en pensée !
Alors qu'il partait en vacances avec sa famille, Brunetti rentre à Venise pour élucider le meurtre de Fontana, un greffier décrit comme un monsieur très bien et très gentil par une voisine. Il y a de quoi intriguer : âgé d'une cinquantaine d'années, il résidait avec sa vieille mère dans un palazzo du quartier de la Misericordia contre loyer dérisoire. Tout laisse penser à une affaire de corruption au sein même du palais de justice de Venise. Manifestement, cela ne gêne pas vraiment Patta, le supérieur hiérarchique de Brunetti. Grâce aux talents de la signorina Elettra et à sa maîtrise des recherches internet, de nombreux mystères seront éclaircis. Brunetti considère l'ordinateur comme un Mercure moderne lui permettant d'accéder au Cyber-Paradis. « Bien entendu, il ne demandait qu'à profiter du brigandage informatique auquel se livrait la jeune secrétaire, mais cela ne l'empêchait pas de considérer de telles activités comme du brigandage. » En parallèle, Brunetti et Vianello font équipe pour percer le mystère des retraits d'argent de la tante de cette dernière. Serait-elle victime d'un gourou lui promettant monts et merveilles ?
Même si j'ai trouvé ce livre plutôt agréable à lire, je préfère les enquêtes de Louise Penny ainsi que celles de Peter May.
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Cet épisode date de 2010 (en version originale), et ma lecture date de 2021. Mieux vaut le réserver aux authentiques fans de Guido Brunetti. Si l'ambiance vénitienne caniculaire est bien décrite, l'enquête est embrouillée et le dénouement encore plus. Quant au style, il se révèle plus agréable que dans les récents épisodes, sans qu'on sache si c'est parce que Donna Leon écrivait mieux à cette époque, ou si c'est parce que ce roman était encore traduit par William Olivier Desmond – j'avais rencontré ce traducteur à un salon du livre, avenant, intelligent, très motivé par son travail, il m'avait fait une excellente impression (il a aussi traduit Stephen King). Il est malheureusement décédé en 2013…
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Le Commissaire Brunetti prend le rythme et l'âge de son auteure. Donna Leon fleure les 72 printemps et son héros devient plus philosophique, s'interroge plus sur sa carrière, l'intérêt de son travail et au final ressemble de plus en plus à un Hercule Poirot américano-italien.

N'espérez pas trouver de course-poursuite ou d'avoir entre les mains un page-turn, Donna Leon est à l'encontre de la tendance des romans policiers actuels et confirme qu'elle est bien une des dernières Reines du Crime.

Pour toutes ses raisons, le livre se traîne en longueur sur la première moitié. L'auteure profite de la lourdeur météorologique pour aborder des sujets qui lui sont sans aucune doute de plus en plus cher puisqu'ils prennent de plus en plus de place dans ses romans : elle dénonce bien sûr l'ampleur affolante du tourisme dans sa ville, Venise, mais dénonce également les malversations des politiques et en conséquence du désintéressement des italiens pour ceux-ci, des malversations des entrepreneurs et même de la corruption de la justice.

Même si ces thèmes vont constituer le socle de l'histoire, le lecteur doit tout de même faire preuve de patience pour avoir enfin quelque chose à se mettre sous la dent. Au final, ses petites cellules grises ne seront guère monopoliser.

Mmais au final est-ce vraiment ce que l'on cherche à la lecture d'un roman de Donna Leon ?

N'est-ce pas bon de profiter pour une fois de l'humour du héros, de sa nature de bon-vivant et du plaisir de parcourir avec lui les canaux de la cité ?
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Je lis tous les Brunetti depuis "Mort à La Fenice".
J'ai toujours aimé ces histoires qui dénoncent les travers de la société italienne, à travers une enquête du commissaire Brunetti.
Je vais vous avouer que cette fois j'ai trouvé le démarrage un peu long. J'en arrivais à me demander si la source d'inspiration n'était pas tarie chez Donna Léon.
En fait l'affaire commence vers les pages 140. Ça fait long même si des jalons sont posés avant. Après on est dans une enquête comme Brunetti sait les mener. de la recherche informatique mais aussi de l'intuition de la psychologie, tout ce qui me plaît dans ces bouquins.s
Au fond cette histoire traite deux sujets. le premier qu'on découvre très vite c'est l'exploitation de la crédulité des gens par les devins, voyants en tout genre. le second sujet viendra plus tard, sera l'objet de l'enquète et on verra comment les deux sont imbriqué
Donc je dirai que "Brunetti et le mauvais augure" n'est pas le meilleur des Donna Leon, mais je lirai le suivant sans hésiter.
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Le toujours charmant et gourmand commissaire Brunetti nous offre de nouveau une promenade vénitienne, assis dans mon jardin évitant les touristes et la canicule. Parce qu'il fait chaud en ce moment dans Venise. Même les voleurs restent calfeutrés, attendant minuit pour commettre leurs larcins.

Une vieille tante de son collègue, Vianello, semble sous la coupe d'un diseur de bonne aventure. Les sommes détournées deviennent inquiétantes. Brunetti se fait un peu tirer l'oreille laissant tout de même de jeunes recrues enquêter sur ce trafic des rêves.
Enfin les vacances mais, avant même d'arriver en vue de l'Ortler en Haut Adige, sans avoir pu apprécier une température plus clémente, une mort brutale autant que suspecte, l'oblige à redescendre dans la fournaise vénitienne.

L'interrogation de routine des témoins et des voisins lui vaut, dès le lendemain matin, une algarade par son supérieur, le très politique Patta. Voilà encore une affaire délicate qui va permettre à Donna Leon d'en profiter pour dénoncer la corruption dans l'administration et dans la vie économique italienne. Toujours est-il que ces allégations doivent reposer sur une base de vérité puisque trois ans après la sortie du livre, des élections nationales ont vu percer dans le jeu politique un nouveau parti, clairement opposé aux média et aux hommes en place.

Les pistes ne manquent pas sur cette affaire. Entre les escrocs de la divination, les banquiers (véreux), les soirées libertines dangereuses, la mère-dragon ultra possessive, une juge sous influence, et une questure dirigée par, au mieux un couard, le commissaire Brunetti bien soutenu par Vianello et l'incontournable signorina Elettra, saura-t-il surement retrouver, au plus vite, le coupable et le chemin des vacances ?

Le roman policier est très agréable à lire ; Les personnages sont bien campés ; L'action avance à coup de prosecco ; les tramezzino donnent de l'énergie à la police ; Venise est belle ; Donna Leon est digne de son talent.


Donna Leon et son hobby pro immigration.
Si souvent Donna Leon a raison de dénoncer l'exploitation des immigrés, ici elle pousse le bouchon un peu loin. L'écrivain de mettre en de mettre en scène le pauvre Mamadou, un sénégalais ingénieur en hydraulique, qui a réussi, après plusieurs années de petits boulots, à réussi avoir des papiers et à devenir serveur dans un restaurant. Ce garçon a eu le privilège d'avoir pu poursuivre ses études dans une école genre Polytechnique Dakar ou 2IE. le Sénégal investit sur sa jeunesse. D'après les informations récoltées sur lenet, il y a du travail au pays et les ingénieurs sont payés trois fois le salaire des professeurs.


Titre original A question of belief édité à Londres en 2010, traduit pour Calmann-Lévy par William Olivier Desmond


Calmann-Lévy, 2013, 285 pages, 21,50€

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Ce livre est le quatrième que je lis de la sélection "Prix du meilleur polar des lecteurs de Points" et je dois dire qu'il est un cran en-dessous des autres, sans être désagréable à lire.
Ce livre est une des enquêtes du commissaire Brunetti, elle n'est pas la meilleure. Je dirai même qu'elle apparaît comme une sorte de transition, entre deux affaires plus importantes. L'été est là, Venise est prise d'assaut par les touristes (qu'il ne faut en aucun cas perturber), la chaleur est accablante au point que les truands semblent avoir pris eux-aussi des vacances. Aussi Brunetti peut-il accéder à la demande d'un de ses amis, et enquêter sur une escroquerie dont sa tante Anita pourrait être victime.
Est-ce la faute des températures, proche de la canicule ? L'action progresse très lentement, entre cappuccino, vaporetto, dîner en famille et préparatifs des vacances pour Brunetti et les siens. Il fait plus oeuvre de dilletante que de policier pris dans l'urgence. Certes, il met à jour, ici et là, d'étranges pratiques, qui montrent que la corruption atteint tous les domaines en Italie, de la justice à la médecine, en passant par la restauration. Pour les éradiquer, il faudrait avoir le temps, les moyens, et la possibilité de le faire – mission impossible en l'état actuel des choses, et constat pessimiste sur l'Italie contemporaine.
Tout était trop reposant, finalement – survient un crime, qui paraît être sans rapport avec le début de l'intrigue. Il sera d'ailleurs résolu presque trop facilement, presque sans enquêter. le hasard et l'intuition font parfois bien les choses, mais ce fut trop peu pour me passionner.
Brunetti et le mauvais augure devrait ravie les inconditionnels du commissaire Vénitien, mais me laisse un peu sur ma faim.
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Un peu décevant cet opus ! Est-ce la moiteur de l'été caniculaire de Venise ? L'intrigue, qui mêle arnaque de vieilles dames par un faux medium, meurtre d'un gentil greffier gay, et intrigues au palais de justice ? Ou Brunetti forcé de rentrer de vacances en urgence de façon rocambolesque ? Bref, on n'y croit pas vraiment, et c'est dommage.
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