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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout commence en automne avec un accident de camion spectaculaire, glissages en montagne, plongée dans le ravin et découverte d'un chargement… spécial. L'affaire aura un lien avec les meurtres de notables que le commissaire Brunetti devra résoudre au début de l'hiver.

C'est la quatrième enquête du commissaire Brunetti que je lis et dans celle-ci, la ville n'a pas vraiment un rôle particulier. Pas de quartier mis en avant dans l'enquête (et il n'est pas question de quartiers mal famés, comme l'évoque la quatrième de couverture) mais plutôt la haute bourgeoisie d'affaires vénitienne, des avocats, des experts-comptables qui m'ont fait penser à la haute société victorienne décrite par Anne Perry dans ses romans : belle façade respectable et coulisses sordides, immondes.

Pas de quartier spécial donc, mais Brunetti rencontre quand même la soeur de la signora Elettra (la secrétaire « magique » du vice-questeur Patta) au café Florian, rien de moins. Pas de scène pittoresque avec Patta, qui se contente de cultiver envers et contre tout les apparences du commissariat. (Heureusement qu'il y a maintenant la brillante Elettra, dont les ressources et la créativité flirtent toujours avec les limites.) Et pas de bonne recette cuisinée chez les Brunetti, même si les conversations avec sa femme Paola et sa fille Chiara sont passionnantes et aident le commissaire à résoudre l'enquête.

Ce n'est peut-être pas le plus palpitant épisode de la série, donc, mais il a bien rempli son office de « divertissement ». A la fin, Brunetti est confronté à une disparition de preuves qui a sûrement dû le mettre dans une rage folle (plus qu'un règlement « à l'italienne » ou plutôt d'une certaine frange au pouvoir), qui renforcera sûrement son sens de la justice et de l'honnêteté dans les romans suivants.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Un polar sans surprise, une enquête qui se déroule, un commissaire entouré de collègues plus ou moins efficaces, une bureaucratie pesante, mais surtout Venise. Pas une ville de guide touristique, pas une visite guidée déguisée, non, Venise pour un Vénitien, avec la pluie, le brouillard, les bonnes adresses, les vaporetti qu'on attend mais auusi les bars mal famés, les trafics immondes.
Un "polar du dimanche", de ceux qu'on a plaisir à commencer le matin pour achever le soir, pas inoubliable mais qui vaut pour le voyage à Venise.
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Première lecture d'un "Brunetti". Pas emballé. Je n'y ai pas vraiment respiré l'atmosphère de Venise, comme je m'y attendais. Peut-être n'était-ce pas le meilleur opus de la série pour cela ?
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Peut-être connaissez-vous l'expression anglo-saxonne "page-turner" qui n'a pas de traduction française assez satisfaisante. Un "page-turner" c'est un livre dont on tourne les pages avec empressement pour en connaître le dénouement.

"Le prix de la chair" fait partie de ces livres. Je l'ai lu en une journée. J'ai eu bcp de plaisir à retrouver le commissaire Brunetti, sa famille,son équipe et les quartiers de Venise.

Le plaisir vient aussi de la fluidité de l'écriture et de la trame.

L'intrigue, en elle-même,ne bouleverse pas les codes du polar. le dénouement laisse un goût plutôt amer. Mais il est agréable de retrouver des personnages de plus en plus familiers et sympathiques.
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Les polars de Donna Leon ne sont certes pas trépidants mais j'ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver le Commissaire Brunetti et surtout Venise si bien décrite par l'auteur. Ici Brunetti plonge dans l'enfer de la prostitution et des snuff-movies et même si les hautes sphères veulent l'empêcher d'enquêter il continue avec obstination mais aussi résignation parce qu'il sait qu'un réseau démantelé sera aussitôt remplacé. Il pourrait s'aigrir mais le Commissaire trouve son équilibre dans sa paisible vie de famille et son amour pour les bons petits plats De Paola.
Une lectrice facile et très agréable.
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