Il se laissait aller au train-train de son existence calme, sans évènements et sans grande fatigue, s’enlisant peu à peu, heureux de vivre sans souci, oubliant qu’il vivait sans courage, et insensiblement s’affainéantissait.
Léon coulait ses jours dans la douce somnolence, dans la quiétude satisfaite de ceux qui ont abdiqué. Sans que l’une tranchât sur les autres, les journées passaient, et elles auraient pu passer ainsi jusqu’à sa mort, qu’il n’eût pas le souvenir d’avoir vécu.