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3,79

sur 585 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir fait une pause dans les Chroniques de Narnia pour m'éviter une indigestion suite à une trop grande déception, je reprends la saga là où je m'étais arrêtée, avec le cinquième tome intitulé "L'odyssée du Passeur d'Aurore", qui est pour le moment celui que j'ai préféré.

De la fratrie Pevensie, nous ne retrouvons que Lucy et Edmund, Peter et Susan étant trop âgés pour pouvoir retourner à Narnia. En revanche, nous faisons connaissance avec un nouveau personnage, Eustache Clarence Scrubb, le cousin insupportable des Pevensie. Cette fois-ci, c'est par le biais d'un tableau que la voie s'ouvre sur Narnia, tableau représentant un navire sur les flots, qui n'est autre que le Passeur d'Aurore, navire qui appartient au roi Caspian. Ce dernier, maintenant qu'il a ramené la paix dans son royaume, s'est donné pour objectif de retrouver les sept seigneurs disparus sept ans plus tôt. Pour cela, il doit aller toujours vers l'Est vers des contrées dont personne n'est encore jamais revenu. On dit que là-bas, au-delà du soleil, c'est le bout du monde, peut-être même le Pays d'Aslan... Lucy, Edmund et Eustache vont donc participer à cette odyssée.

Odyssée durant laquelle nos compères devront déjouer bien des pièges, briser des sortilèges et des enchantements, affronter des créatures marines, défier des tempêtes. Magie, dragon, pirates, esclavagistes, Nullards invisibles, serpent des mers, Île Obscure et encore bien d'autres choses viendront mouvementer leur voyage. Les imprévus et les rebondissements ne manquent pas à l'appel, ne laissant que peu de répit à Caspian et à tout son équipage.

Les personnages manquent un peu de profondeur par rapport aux tomes précédents mais Narnia est toujours aussi bien dépeint, d'autant qu'on en découvre une partie que l'on n'avait pas encore visitée, à savoir ses océans et ses îles. Niveau description des paysages et des différents décors dans lesquels les personnages évoluent, il n'y a vraiment rien à y redire. Hormis la fin toute religieuse, je n'y ai pas vu de messages "subliminaux" (beaucoup moins en tout cas), ni sexistes (ou presque), ni racistes. Je suis contente que Lucy, le seul personnage féminin, n'ait pas eu à jouer le rôle de potiche encore une fois. Bien que mise sur la touche (parce que c'est une fille) durant l'effort collectif pendant l'attaque du serpent des mers, elle joue un rôle bien plus important dans l'ensemble, elle aura même droit à son heure de gloire.

J'aime toujours autant le style d'écriture de l'auteur, descriptif juste ce qu'il faut (pour un roman jeunesse), plutôt courtois ou disons plutôt "moyenâgeux", avec une touche d'humour ou de sarcasme ici et là, très dynamique également.

Comme dit plus haut, je crois bien que ce tome est pour moi le meilleur que j'ai lu jusqu'à maintenant. Malgré la fin qui m'a un peu fait sortir de mes gonds, j'ai passé dans l'ensemble un très bon moment.
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C.S. Lewis nous offre ici un cinquième tome vraiment pas mal pour la belle saga qu'est le monde de Narnia. Vous l'aurez compris j'aurais de nouveau passé un bon moment à la relecture de ce tome qui m'a fait voyager.
Dans ce tome bien entendu il m'a fallu tout d'abord surmonter ma déception de ne pas y retrouver les personnages de Peter et de Susan qui ne feront pas cette fois-ci le voyage à Narnia ceux-ci étant de nouveau trop vieux. Cependant je fus ravie de retrouver les personnages que sont Lucie, Edmund, Caspian et la sourit Ripitchip mais aussi d'en découvrir de nouveau en pensant bien entendu ici à Eustache le détestable cousin des Pevensie chez qui Edmund et Lucy doivent passer l'été et qu'ils vont entraîner bien malgré eux dans le monde de Narnia où celui-ci n'en sera pas moins exécrable au début tout au moins car il faut bien reconnaître qu'il évolue de façon assez fulgurante au cours de ce tome. Nos trois compagnons se retrouvent sur le navire du Roi Caspian : le Passeur d'Aurore naviguant toujours plus vers l'Est jusqu'à l'extrême limite du monde afin de retrouver les sept seigneurs disparue lors du règne de Miraz ceux-ci éloigné alors de Narnia car trop proche du père de Caspian. Ce voyage ne fut pas de tout repos pour tous les compagnons et fut même plutôt éprouvant mais est un excellent moyen pour C. S. Lewis de nous faire découvrir encore un peu plus son univers et ici la mer Orientale nous faisant ainsi découvrir Galma, Térébinthes, les Sept-Îles, les îles Solitaires, l'Île du Dragon, Pile brûlée, l'île des Eaux-la-Mort, la terre des nullards et quelques autres endroits.. À chacun de ses lieux où l'équipage pose son pied une péripétie se produit créant ainsi une répétition qui peut finir par devenir lassante et provoque quelque temps mort dans la lecture même si le tout est resté tout de même assez prenant pour que je ne me sois pas ennuyé. Les descriptions sont dans ce tome nombreuses et si cela ne m'a pas le moins du monde dérangé bien au contraire, elles risquent elles aussi peut être de lasser certains lecteurs qui finiront par trouver le temps long. Je trouve la fin de ce tome assez abrupte sur l'avenir d'Edmund et Lucie dans le monde de Narnia, je trouve cela dommage et me rappelle qu'a l'époque non plus je ne l'avais pas totalement apprécié.
Ce fut donc dans l'ensemble une agréable relecture même si le tome 4 restes encore mon préféré. Dans tous les cas je commence dès demain la relecture du sixième tome.
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Trop âgés pour retourner à Narnia, Peter et Susan ne seront pas de l'aventure cette fois-ci... Et quelle aventure ! Edmund et Lucy quant à eux, deviennent un peu plus matures aussi, cependant, ils ne seront pas les seuls humains à se retrouver à Narnia, leur cousin Eustache sera, bien malgré lui, du voyage. Cette fois-ci la quête se résume à rechercher sept seigneurs disparus en mer, autrefois exilés par Miraz, l'oncle de Caspian, ils devront également trouver le pays d'Aslan...
Quel récit ! Quelle saga !
L'univers riche et l'imaginaire fantastique de ce tome 5 lui confèrent une aura toute aussi magique que celle du tome 2.
L'Odyssée du Passeur d'Aurore est l'un des meilleurs tomes des aventures "narniesques", bien rythmé, tant au niveau de l'intrigue qu'au niveau de la narration.
Nous naviguons à bord de ce beau navire qu'est le Passeur d'Aurore, et vivons une incroyable odyssée, nous allons de découverte en découverte, aussi bien par l'histoire que par l'évolution des personnages, leur transformation, et leurs valeurs. Y compris celles de l'arrogant Eustache qui deviendra moins stupide au fil des pages.
J'aime tellement Ripitchip ! Cette courageuse souris qui ne s'en laisse pas conter et manie l'épée aussi bien que D'Artagnan.

J'ai beaucoup aimé relire ce tome, ainsi que toute la saga, je l'avais lue une première fois quand j'ai su que les Chroniques de Narnia avaient été l'une des sources d'inspiration pour JK Rowling lors de l'écriture d'Harry Potter.
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Edmund et Lucy sont obligés de passer leurs vacances chez leur détestable cousin Eustache. Alors qu'ils sont tous les trois dans la chambre de Lucy, l'intérieur d'un tableau qui est accroché au mur bouge subitement et l'eau commence à inonder la chambre. Ces trois adolescents sont projetés tout d'un coup dans le Royaume de Narnia, à bord du passeur d'Aurore. Ils retrouvent Caspian qui est devenu roi et l'intrépide souris Ripitchip. Ils embarquent dans une quête qu'ils doivent accomplir pour retrouver sept seigneurs disparus. J'ai beaucoup aimé lire ce cinquième tome, les adolescents sont confrontés à de terribles tentations mais découvrent aussi des merveilles inimaginables. Ils doivent affronter leurs plus grandes peurs pour pouvoir survivre. Un récit très envoutant !
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Ce cinquième tome est peut-être celui à la trame scénaristique la plus pauvre, Caspian et les Pevensie se contentant de naviguer d'un point A à un point B sans grands problèmes ou alors qui se resoudront en deux pages.

Et pourtant, c'est l'un de mes tomes préférés, qui renoue avec un merveilleux enfantin et un onirisme chaleureux et étrange. le sous-texte christique est toujours présent : que l'on aime ou pas, c'est ce autour de quoi l'oeuvre est construite et ce qui y apporte un certain charme quand on sait le remettre dans son contexte.

À noter que sous l'apparente naïveté du texte, le traitement réservé aux ainés Pevensie résonne étrangement avec la vacuité de l'ére moderne, où grandir signifie que l'on oublie le merveilleux qui peut se cacher dans le quotidien.
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C'est encore une belle aventure ! Je trouve que ça fait toujours un petit pincement au coeur de retrouver Narnia mais de n'être que sur un bateau et de voguer sur les flots. D'un autre côté, on découvre de nouveaux horizons, de nouvelles contrées et ce dépaysement est fort agréable ! Eustache est infecte mais son évolution est incroyable et on fini par l'apprécier. J'adore retrouver Lucy, Edmund et Caspian même si je suis déçue de ne pas voir Peter et Susan, ils me manquent... Aslan fait également son apparition, fidèle à lui-même. Ripitchip est aussi de retour et il est très drôle, il est beaucoup plus présent que dans le tome précédent et j'adore le découvrir ! On en apprend toujours plus sur nos personnages. Ce livre est très rythmé par les diverses aventures qu'entreprennent les héros, on ne s'ennuie jamais. La fin me fait un petit peu de peine comme quasiment chaque fin de tome. ^^
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Introduction de l'insupportable cousin Eustache pour un opus qui renoue à la fois avec les Pevensies, pour la troisième fois, mais également avec la qualité.

« L'odyssée du Passeur d'Aurore » est une aventure maritime qui nous conduit aux confins des terres de Narnia. Roman d'exploration, quête initiatique et mission de sauvetage, ce cinquième tome accumule les nouveautés et les ingrédients nécessaires à un bon roman.

Toutefois, le roman nous prépare doucement à la fin des aventures dans cet autre monde qu'est Narnia. Les aînés Pevensies sont d'emblée exclus, certains personnages initient leurs adieux et la délocalisation aussi bien temporelle que spatiale semble augurer un cap vers une conclusion nécessaire.
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Tome un peu plus prenant que le précédent. On y retrouve certains des jeunes du début et l'apparition d'un nouveau personnage.
J'ai un peu plus apprécié ce tome, mais toujours pas au même niveau que le tome 2, qui a mon sens est le meilleur que j'ai lu depuis le début de cette saga. je me rendrai tout de même au bout de cette aventure.
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Les films m'ont donné très envie de découvrir les romans. J'avais emprunté à une amie sa version intégrale des chroniques de Narnia, et je les redécouvre aujourd'hui. C'est toujours aussi féerique et prenant, j'aime la magie de l'univers.

Dans ce cinquième tome, nous découvrons Eustache, Edmund et Lucy partant à l'aventure en compagnie de Caspian et de Ripitchip. Ils se retrouvent sur les flots, à bord du Passeur d'Aurore en train de naviguer sur des territoires inconnus. C'est ainsi que commencent les multiples rebondissements de cette odyssée captivante, où magie et peur se mêlent. Pas de combats épiques, mais beaucoup de risques, nos trois enfants grandissent et mûrissent au fil de leur péripétie. C'est un périple dangereux dans lequel j'ai adoré m'embarquer, il se passe toujours quelque chose, quelqu'un à aider, un piège à éviter, des sauvetages, des tours de magie et cette idée de voguer vers l'inconnu effraie autant qu'elle nous transporte. C'est en somme une intrigue simple puisque nous nous rendons d'une île vers une autre, mais il demeure impossible de prévoir quelles surprises nous réserve l'auteur.

Le monde de Narnia prouve une nouvelle fois sa grande richesse, dans les personnages, dans les lieux, dans son histoire, dans ses possibilités. Rien n'est acquis, chaque tome nous révèle un peu plus l'étendue gigantesque du monde créé par C. S. Lewis. Dès le début du récit, nous sommes plongés dans l'aventure et ses dangers, ses joies et ses peines. Nous prenons part à l'histoire comme Edmund, Lucy et leur cousin Eustache. La morale et la philosophie sont présentes, la religion l'est un peu moins, c'est un conte pour apprendre, pour s'améliorer et c'est en la personne d'Eustache que ces leçons prennent vie. Les animaux parlant sont représentés par Ripitchip, une souris que j'aime tellement, courageuse et bien amusante. La magie est présente, mais l'auteur n'oublie pas que la magie n'est pas forcément le bien absolu, elle a ses limites et ses parts d'ombre. de ce fait, Narnia est un monde plein de surprises !

La plume de l'auteur est simple dans la fluidité et l'enchaînement des actions. Cependant, elle est soignée et juste. Les descriptions sont assez fournies pour nous faire imaginer les lieux incroyables dans lesquels passent nos héros ; de plus, le vocabulaire maritime et lié aux navires est respecté. Si vous n'y êtes pas familier, un petit dessin du Passeur d'Aurore en premières pages vous aidera, car les mots employés dans ce registre marin sont très fréquents et peuvent en dérouter plus d'un. Les répliques sont sympathiques, certaines apportent des éléments intéressants pour comprendre les personnages et leurs psychologies. C'est une plume très agréable à lire pour ceux qui aiment l'aventure ou les contes magiques, car l'intrigue est bien menée et facile à lire.

Les personnages sont humains et attachants. Caspian est un roi juste, valeureux et déterminé à retrouver les conseillers de son père exilés par Miraz. J'ai apprécié ses interventions et son courage. Edmund est l'un de mes Pevensie préférés et j'ai adoré le revoir dans cette aventure, il fidèle à lui-même, loyal et drôle, courageux et protecteur. J'aurais aimé le voir un peu plus, mais son cousin doit apprendre à s'installer dans l'univers de Narnia. Eustache est un protagoniste très intéressant, son évolution est sympathique à voir et il offre un beau changement comme Edmund autrefois. Lucy est toujours aussi bienveillante, amicale et douce, vaillante, prête à aider son prochain et j'aime son naturel optimiste. Ripitchip est quant à lui génial, ses répliques m'ont bien souvent amusée et je suis heureuse de l'avoir revu, même si la fin me rend triste en ce qui le concerne. En bref, j'ai passé un bon moment avec ces personnages, j'adore les suivre.

En conclusion, l'aventure est très jolie, l'auteur nous offre une odyssée captivante, des territoires aussi merveilleux que dangereux ainsi qu'une belle part de magie. Je ne me suis pas véritablement ennuyée – sauf sur des descriptions trop longues, et même si le manque d'action comme des batailles épiques peuvent survenir, les nombreuses surprises sont là pour donner du rythme. Les protagonistes sont vivants et très agréables à suivre, la plume de l'auteur est fluide et soignée, ce voyage en mer est une réussite.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Si le troisième tome était déjà différent du reste, ici, on se retrouve avec un livre encore plus éloigné des autres tomes de la saga. Pas de Narnia, pas de nains, pas de géants, pas de batailles, et presque aucun animal parlants hormis Ripitchip. On a l'impression de lire un livre de fantasy jeunesse qui coche toutes les cases du roman maritime d'aventure avec pirates, îles maudites, créatures marines, dragons, trésor et magie.

Ça se lit très bien et le roman ne manque pas de péripéties intrigantes. Mais, je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui fait l'identité de la saga, si l'on ne compte pas le dernier tiers du tome beaucoup plus ésotérique avec des magiciens et l'apparition d'Aslan. Pourtant, difficile de se plaindre avec un cinquième tome aussi varié en aventures et en créativité.

À part Lucy, la seule fille de l'équipage, qui a toujours une place particulière dans le récit, Eustache qui connaît une évolution très intéressante mais qui est ensuite totalement relégué au second plan, et Ripitchip qui fait preuve de bravoure jusqu'à en devenir pénible, les autres personnages ne tentent pas de sortir du lot. Edmund et Caspian deviennent des protagonistes lambda, comme tout le reste de la troupe.

Pour finir, le rythme est toujours à la traîne, C.S. Lewis voulant moins créer des histoires palpitantes qu'une grande fable ésotérique dans laquelle le divin a toujours le dernier mot.
Lien : https://entournantlespages.w..
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