Ravissement

Un livre qui attendait être lu
Ce fût une lecture agréable.
je l ai lu d une traite, les pages se tournent toutes seules .Facile à lire c'est presque un polar
Problème d epouse soumise, enfance malheureuse
Façon de vivre des gens de campagne face au monde de la société artistque
Comment va réagir Louise

"Ravissement" est défini comme "action de ravir, d'enlever de force".

Qu'a-t-on donc enlevé à Louise ? Au fil des pages, on découvre l'histoire de cette jeune fille ainsi que de sa relation avec un homme toxique , relation qui la mène peu à peu à perdre sa jeunesse, ses proches, sa liberté.
Cet incendie qui l'a ramenée auprès de sa grand-mère après quinze ans de séparation est-il un accident ? La libérera—t-il du poids du passé ?

"Ravissement" de Laurence Lieutaud est un récit bouleversant et nostalgique, difficile mais beau. Je l'ai dévoré tant je souhaitais connaître la fin, et l'autrice réussit vraiment à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. C'est donc un "ravissement" à tous les sens du terme pour le lecteur lui aussi.

15 ans après avoir quitté Toinette et un village dans lequel elle était la bâtarde orpheline, Louise retrouve cette grand-mère qui l'a élevée puis mise à la porte quand elle a rencontré Paul, un trentenaire qui va l'emmener loin alors qu'elle a 18 ans. 

Pourquoi Louise n'a pas pu venir avant ? C'est ce qu'elle va révéler à Toinette. le récit de Louise oscille entre les différents souvenirs de son enfance, de son adolescence et de sa vie avec Paul. 

Paul qui est vite devenu son bourreau, qui la frappait, l'humiliait, la contrôlait puis se faisait pardonner.  Paul est un personnage toxique et manipulateur sous l'emprise duquel elle est piégée.

Louise est un personnage tout en douceur. Sa résilience et son calme viennent contraster avec les humiliations de Paul. 

La plume est très belle et juste, ce qui rend la lecture fluide et entraînante. C'est plein de nostalgie, raconté avec pudeur et bouleversant. 

*lecture terminée*

🪷 Ravissement de @laurencelieutaud publié chez @harpercollinsfrance.

Louise 33 ans revient chez sa grand-mère Toinette après qu'un incendie ait ravagé sa maison. Elle ne l'a pas vu depuis 15 ans, depuis qu'elle a suivi Paul, un peintre un peu plus âgé qu'elle. Pendant 15 ans Louise a vécu l'enfer. Est ce que l'incendie était vraiment un accident ou un acte d'une femme qui n'en pouvait plus? Peut-on vraiment se fier aux apparences ? Il faudra le lire pour découvrir le fin mot de l'histoire! 🤭.

Cette histoire m'a complètement happée dès le début. L'écriture est incisive et immersive. On veut vite savoir le pourquoi du comment et on se prend très vite d'affection pour Louise. Tout le long du récit on est à bout de souffle tellement on attend la fin et pouvoir enfin souffler avec Louise. On veut enfin qu'elle profite du temps avec sa grand-mère. Relation que j'ai beaucoup aimé même si elle est ponctuée de hauts et de bas. On grince les dents avec les violences qu'elle a subies.
Violences que beaucoup de femmes vivent au quotidien. Ce roman est un hommage à ces femmes qui font tout pour cacher leur quotidien mais qui souffrent affreusement.
Je n'ai jamais vu venir la fin, le twist est à la hauteur de l'histoire.

Une belle découverte! Émouvante et poignante! Je ne peux que te la recommander!

Tu pourrais être tenté ?

Louise revient après quinze ans d'absence dans son village natal du sud de la France. La jeune femme retrouve sa grand-mère Toinette et les souvenirs de son adolescence refont surface. Un été alors qu'elle travaillait dans la boulangerie de son village, elle tombe sous le charme d'un charismatique trentenaire, Paul.

Sous l'emprise de ses belles paroles, elle quitte tout pour cet homme. Pendant des années, Louise se pliera à son rôle de femme docile et posera en tant que muse pour cet artiste-peintre. Profitant de sa jeunesse et de sa naïveté, Paul, cet homme méprisable la manipule au gré de ses envies. La jeune femme méritait un plus bel avenir que celui qui lui a été volé au cours de ce bel été.

Mais si Louise est revenue après tant d'années pour retrouver ses racines, c'est parce qu'un terrible drame s'est produit. Paul, son "grand amour", a péri dans les flammes de leur bastide provençale.

Une histoire percutante et une narration qui tient en haleine. le récit varie entre polar & littérature et Laurence Lieutaud nous offre une fin surprenante!
On passe par beaucoup d'émotions à travers ce roman. le personnage de Louise est très touchant et derrière sa fragilité se cache une femme forte.

Une découverte poignante que je ne peux que recommander !

Le titre m'a plu : Ravissement = nom masculin - 1. vieux Action de ravir, d'enlever de force - 2 Religion Fait d'être ravi transporté au ciel. On le décrit aussi comme : état de bonheur, de plaisir extrême qui fait oublier tout ce qui ne suscite pas ce plaisir. J'ai aussi pensé au ravi de la crèche : le "fada", le possédé par les fées.
Ravissement est un mot à double sens : l'extase et la force, la contrainte.
Le roman commence par un incendie, un 5 août, qui ravage une belle bastide, avec piscine dans le sud de la France là où souffle le mistral. A l'aube, il n'y a qu'une survivante : Louise, l'épouse du maître de maison, Paul, un peintre contemporain, célèbre , séducteur, coincé dans un fauteuil roulant depuis un accident de voiture avec ladite épouse. Paul est mort.
C'est ainsi que 15 ans après en être partie, Louise, Loulou, revient chez sa grand-mère Toinette, qui l'a élevé à partir de 6 ans après la mort d'un cancer de sa maman, la belle Mona. Toinette, la géniale mamie, qui fait des crêpes comme personne, qui lui a toujours laissé du champ pour s'épanouir et grandir, Toinette avec laquelle Louise avait rompu les liens lorsqu'elle avait rencontré Paul, le peintre, l'homme a la voiture de sport (une Fiat Barchetta) et au sourire étincelant. Pour Paul ou à cause de Paul, Louise, alors âgée de 18 ans, a perdu son boulot dans la boulangerie où elle travaillait, a été chassée de la maison de sa grand-mère, a abandonné Yvan, qu'elle aimait et qui l'aimait (mais on n'est pas sérieux quand on a 18 ans), a quitté ses amis, Théo, Lorine ...
Louise va vite découvrir que Paul n'est pas que flamboyant et séducteur, il est aussi possessif et imprévisible: elle est sa muse, sa chose serait plus juste. Il la modèle à sa guise, la dénigre lorsqu'elle tente de sortir du cadre dans lequel il la tient prisonnière, l'enferme avec un mariage, la promesse d'un enfant.
Il n'y a qu'avec Clara Détri, qui a perdu une soeur plus âgée, Amélie et avec le mari de celle-ci, François, fils d'un comissaire-priseur et propriétaire d'une galerie d'art, que Louise se sent bien. François est l'ami d'enfance de Paul, il connaît son passé tout comme son frère, Antoine. Issu d'un milieu modeste, Paul s'est révélé à l'adolescence grâce à un professeur d'arts plastiques, son épanouissement physique a suivi.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a happé de façon inattendue : j'étais dans les pas de Louise, dans cette emprise qu'elle vivait et dont elle cherchait à s'enfuir une fois passé, l'éblouissement. J'ai aimé ces femmes puissantes : Mona, Toinette, Louise, Clara. le roman a une fin heureuse, une libération, mais elle surprend car c'est l'histoire d'une vengeance qui met des années à se mettre en place, une vengeance d'une femme, d'une jeune femme qui a perdu ses illusions lorsque l'amour a disparu.

Louise est de retour auprès de sa grand-mère Toinette, 15 ans après avoir tout quitté pour suivre Paul, un artiste peintre fortuné plus âgé qu'elle. Mais rapidement, le rêve s'est transformé en cauchemar et l'emprise de l'homme sur la jeune fille n'a fait qu'empirer, la coupant progressivement de son univers, de son travail, de son amour de jeunesse, de ses amis... jusqu'au drame.
C'est une lecture difficile et étouffante, un récit terriblement réaliste. L'enfer dans lequel la victime d'un pervers (usant de l'habituel credo : isoler - manipuler - humilier) s'enferme est décrit très précisément, contrastant avec la luminosité des retrouvailles avec la grand-mère, avec l'enfance et la jeunesse perdues - tout comme le titre ambigu évoque en un seul mot la joie et le rapt. Un thème à la fois accablant et passionnant, pour qui connaît une victime de ce type de prédateur, si doué pour repérer les personnes vulnérables. Avec au bout de l'histoire, heureusement, un peu de lumière, même si le chemin vers la liberté pour Louise devra en passer par la tragédie. Poignant !

Difficile de ne pas être touché par l'histoire de cette femme tombée sous emprise. A peine sa jeunesse entamée que la voilà happée par un homme et son tourbillon qui va l'engloutir.
Ce récit en eaux troubles a su me toucher avec sa pudeur. Une écriture tout en retenue, malgré les nombreux conflits décrits, qu'ils soient intérieurs ou qu'ils ne le soient pas - terrible euphémisme pour évoquer la violence vécue par Louise.

Je me serai volontiers calée sur la langueur dans laquelle évolue le personnage ; mais non, rien n'y fait, je l'ai dévoré sans même m'en rendre compte en à peine plus d'une soirée. Et le dénouement m'a confirmé que l'autrice avait bien dosé son intrigue.
Une autrice qui pourrait se faire davantage confiance et, vu l'élégance de sa plume, aller plus loin encore dans la noirceur.
Un premier roman bien prometteur.

Louise, jeune à l'aube de sa vie se laisse séduire par un artiste. 15 ans après, elle revient auprès de sa grand-mère et raconte sa vie auprès de cet homme.
Sur un rythme palpitant, Louise nous entraîne dans son enfer.
L'auteure a su avec une grande justesse nous monter la tendresse et la pudeur qui gouverne la vie de la grand mère de Louise. Elle oppose alors à ces sentiments à ceux de Louise, regrets et nostalgie. C'est d'une beauté !

Ce livre ne se lit pas, il se dévore!

L'intrigue saisissante vous captivera jusqu'à la dernière ligne.
Une véritable claque, ponctuée de caresses juvéniles lorsque Louise nous raconte ses souvenirs d'enfance au bord de la rivière, dans la maison vétuste mais chaleureuse de Toinette, etc.

La maîtrise de l'écriture est telle, que le roman nous fait vivre une expérience quasi synesthésique.

Après la suffocation, après l'incendie, l'auteure écrit la renaissance d'une femme de cendre. Bravo!