L'année de grâce

J'ai aimé lire ce roman mais je n'ai pas trop accroché. Je l'ai juste aimé mais sans plus.

J'ai été attiré par le livre pour son côté féministe.

Les ados de 16 and sont emmenés dans une forêt pour de débarrasser de leur magie. Gare à elles, les braconniers ne sont pas loin pour les écorcher vives.

Les personnages sont très stéréotypés et une histoire d'amour que j'ai trouvé très cliché. Tierney, je la trouve beaucoup trop parfaite. le personnage de pose des bonnes questions, intelligente, altruiste, courageuse,... J'aurai aimé un perso avec un peu plus de défaut.

Par contre, l'ambiance du livre est bien et un point positif à propos des fleurs et de leurs significations.

Je suis mitigé sur cette lecture.
J'ai bien aimé grosso modo la première moitié : la vie en ville et celle sur le camp lors de l'année de grâce. Il y a un côté "Servante écarlate" de Margaret Atwood évidemment, mais en moins froid et policé, en plus violent. La vie sur le camp rend bien compte des phénomènes de pression et de relâche, de violence de groupe et de harcèlement, de lavage de cerveau et d'omerta.
Et puis, voilà que surgit une romance qui semble inadéquat, surtout vue le traitement (prévisible) qui en est fait.
Sur la fin, j'ai apprécié que l'autrice montre que d'autres femmes avaient commencé le travail de libération et que la révolution se fera lentement, pas violemment.
Je pense que je ne suis plus assez adolescente pour m'emballer face à l'Amour (avec un grand A) de Tierney et Rycker .

D'après une critique sur la quatrième de couverture, ce récit est dans la lignée de la Servante écarlate, seulement n'est pas Margaret Atwood qui veut.
Ce roman est loin d'en avoir la puissance narrative ou l'inventivité. le postulat de départ est pourtant intéressant, mais l'écriture est simple, sans relief. le récit a mis plus de 150 pages avant de me happer, et mon enthousiasme n'a pas tenu jusqu'au bout, malheureusement !

Nouvelle lecture dans le cadre de ce challenge 2021, n'est-ce pas @alexou_lalou 😉

Ça faisait très longtemps que je voulais lire cette dystopie young adult.
J'avoue que mon avis est assez mitigé. 😕

@kim2legit2quit nous plonge dans un univers où la femme fait l'objet de nombreux fantasmes. le plus répendu d'entre eux, leur "magie" dangereuse qui serait à son apogée l'année de leur 16 ans. C'est le prétexte trouvé par les hommes pour les envoyer en année de grâce à l'extérieur de la ville. Durant cette année de calvaire, isolées, les jeunes femmes vont devoir apprendre à vivre ensemble et à survivre. 💪

La première partie du roman est très bonne. Cet univers imaginaire où les femmes sont totalement asservies fait froid dans le dos. On tourne les pages en attendent le moment fatidique, le moment où les jeunes femmes seront envoyées en année de grâce. C'est hypnotisant et terrifiant. Mais très vite, l'aspect romance vient plomber l'ambiance. J'en garde néanmoins un bon souvenir de lecture. L'auteur a su écrire un livre féministe moderne qui glace le sang !

Complètement happée par le début de l’intrigue, le livre m𠆚 un peu déboussolé vers la moitié en raison de raccourcis et d’un développement express des situations et des personnages.
J’y ai perdu le côté dystopique que j𠆚ppréciais temps, au profit d’une romance pas forcément éclairée.

Une lecture donc en demi teinte.

J'ai l'impression d'aller à l'encontre de l'avis général sur ce roman en ne mettant que trois étoiles... et pourtant je l'ai lu en moins d'une journée, c'est donc un page-turner efficace !

Et c'est justement ça le problème. C'est un très bon page-turner, et ça s'arrête là.

Les autres critiques ont très bien décrit l'ambiance horrible du roman, qui peut s'apparenter à la Servante Ecarlate dans sa manière de traiter les femmes, mais la Servante Ecarlate a au moins le mérite d'avoir un background développé autour de l'histoire de son héroïne : ici, ce n'est pas le cas.

On a Tierney, son village et ses moeurs, et c'est tout. On ne sait pas ce qui a conduit à une telle société, on ne sait pas si le monde entier est ainsi ou juste ce village... on entend vaguement parler à un moment donné d'un village où hommes et femmes sont égaux mais ça s'arrête là.

L'année de grâce est un page-turner efficace pour se faire peur, pour frissonner avec Tierney, mais c'est tout. Une fois le livre refermé, on reste sur notre faim.
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L'année de grâce est un roman dystopique écrit par Kim Liggett, je remercie babelio et les éditions casterman pour m'avoir permis de le découvrir! Je n'avais pas d'attentes particulières, ayant déjà lu de nombreuses dystopies, j'aime ce genre mais j'en connais aussi les similitudes et les redondances d'un livre à l'autre… Et pourtant !

On se retrouve embarqué auprès de Tierney dans une société patriarcale, qui envoie ses jeunes filles en exil pendant un an pour se débarrasser de leur magie. Très vite, on se pose des questions et on prend plaisir à supposer et tenter d'expliquer certaines situations… Quelle est cette “magie” ? Existe-t-elle réellement ? Comment se fait-il qu'autant de filles disparaissent pendant l'année de grâce ? Si j'ai vu arriver certaines scènes (Michael qui la prend comme épouse, l'histoire d'amour entre ryker et elle) , d'autres m'ont totalement surprise ! Des dénouements, retournements de situations et du suspens rythment les chapitres au fil des 4 saisons.

Par delà le récit, on retrouve dans certaines citations d'importantes réflexions sur la bienveillance, la tolérance, la solidarité… Et évidemment une réflexion féministe qui fait écho à la Servante Ecarlate de Margaret Atwood ou Vox de Christina Dalcher, tant par le personnage de Tierney que par Garner County, le village.
A mon avis, contrairement aux deux ouvrages cités plus haut, l'année de grâce est plus tournée vers un public adolescent/ jeune adulte.

⚠ Divulgue quelques petits éléments !

Chronique d'une déception même si ce roman a des qualités indéniables. L'idée de cette dystopie misogyne est excellente. J'ai trouvé très intéressant de prétendre vouloir dépouiller les jeunes filles de leur magie pour pouvoir les briser et les rendre malléables à souhait. L'ambiance est en effet assez oppressante et le tout nous reste en tête entre deux épisodes de lecture. le livre se lit rapidement et facilement même si je me suis parfois demandée si je n'allais pas m'arrêter.
En effet, dès le début j'ai été déçue par le côté prévisible de l'histoire. Ensuite le personnage principal m'a paru vraiment naïf à vouloir sans cesse revenir s'occuper de celles qui veulent la tuer en leur trouvant des excuses. de plus, la grande méchante a un comportement malveillant qui ne se base sur rien d'explicable. Mais je crois que ce qui m'a vraiment déplu c'est la romance. Déjà je n'ai pas compris ce qu'une romance venait faire ici. C'est une sorte de petite parenthèse mièvre et enchantée dans un roman de survie. A mon sens cela contredit complètement le roman. Et l'amour au premier regard, je n'aime pas ce genre de cliché. Pour finir, la fin est frustrante, on ne sait pas du tout ce qu'il en est. Nous sommes libres de notre interprétation. Mais comme on ne se pose qu'une question du début à la fin et qu'on n'a pas la réponse, c'est frustrant.
J'ai tout de même aimé l'idée que le changement prend du temps et que chaque geste peut l'amorcer, mais rien n'explique le retournement de situation final à l'issue de 47 ans d'immobilisme.
Enfin vous l'aurez compris, je suis déçue parce que c'était vraiment prometteur et qu'il y a vraiment du bon dans ce roman. Peut-être peut-on attribuer ce que j'ai pris pour de la mièvrerie au côté jeunesse du roman je ne sais pas.

Le plot de base m'a beaucoup attiré. Des filles obligées de vivre durant une année loin de chez elles pour chasser la magie qui les habite, sans jamais avoir appris les secrets des femmes les ayant précédées car tout ça est tabou. Un univers bien dystopique où les femmes sont mariées de force ou travaillent et ont des enfants tout en baissant la tête car au moindre faux pas on les punies (exil, mort...)

Malheureusement beaucoup de choses font que ma note se retrouve baissée. Tout d'abord les personnages. On a Tierney qui a la tête sur les épaules, qui se croit discrète et veut sauver tout le monde, on a la méchante qui est juste là pour être tyrannique et les autres qui sont juste des moutons à la personnalité plate et sans nuances. Les dialogues étaient parfois pas du tout naturels, de même pour certaines actions j'avais parfois l'impression de passer du coq à l'âne.

Ensuite la romance. Aïe aïe aïe. Qu'est-ce qu'elle fait là cette romance ?? Ca colle pas du tout aux propos de l'héroïne, et puis surtout ça apporte rien et c'est trop rapide (même si elle passe plusieurs mois avec à la base, c'est quand même bof).

Après en positif l'ambiance est vraiment glauque, les braconniers qui rodent pour les dépecer rajoutent un côté effrayant pour leur survie, on sent vraiment la rivalité entre les femmes et le poids et les conséquences des années de tabou.

J'ai pas non plus passé un mauvais moment, mais ça n'a pas pris avec moi, tant pis.

J'ai été assez surpris par ma lecture, je m'attendais pas à ce style d'écriture, ni à la narration à la première personne avec le seul point de vue de l'héroïne.

Je suis un peu déçu parce que je m'attendais à un récit avec du fantastique et il n'y en a pas du tout. J'ai quand même bien aimé les idées et le contexte dystopique proposé.

Globalement, j'ai trouvé le début plutôt lent, et le reste trop rapide.
Les retournements de situation ont manqué pour moi de construction sur la durée pour paraître vraiment cohérents.

J'ai eut un sentiment de trop de clichés, et trop de changements peu crédible. Trop de facilité dans les noeuds du scénario.

Il y a des choses que j'ai bien aimé, notamment quelques plots twists à la fin du livre, mais ils auraient pu être bien plus forts si on avait eut d'autres points de vue que celui de Tierney, pour nous montrer des scènes de construction de certains personnages.
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