On va pas se mentir.
Quand on est jeune, les chapeaux, c'est pas notre truc.
Les petits détestent les cagoules et les ados ne sont pas chauds pour porter le bonnet devant les copains.
Y a bien des bonnets qui ont le style, diriez-vous, mais pas tous, c'est certain.
Alors quand la petite bande de l'histoire sont allés à la fête et qu'ils ont vu que le papa de Jim faisait apparaître et disparaître des trucs comme les magiciens de la télé, ils ont voulu éprouver son talent.
Ils seraient vraiment très forts si il arrivait à faire disparaître leurs bonnets.
Et c'était sans nul doute une meilleure excuse que d'avoir perdu son bonnet dans la rue (clin d'oeil complice).
Le problème, c'est que Sofi, Tom, Mia et Marko n'étaient pas de ceux-là.
Alors quand les bonnets n'ont pas réapparu durant l'anniversaire de Jim, le petit groupe a eu de bonne sueur et ce, sans anorak, s'il vous plait.
L'histoire est amusante et l'auteure
Eva Lindström sait créer la tension, faire durer en ajoutant des diversions, des anecdotes sur le quartier, tandis que nos héros se demandent ce qu'ils vont faire sans les bonnets.
Et le père de Jim qui ne s'alerte pas outre-mesure devant la puissance de son pouvoir.
Que les adultes sont cruels.
Les auteurs sont les pires, chers lecteurs.
Et ce, pour votre petit bonheur, oui vous, pour vous divertir.
Pauvres héros.
Les jeunes lecteurs jugeront de la fin, un bon retournement.
Bon karma ou bonne providence, peut importe, nous apprécions surtout les happy ends.
C'est pas si mal finalement, le bonnet.