La plupart d’entre vous, jeunes gens, était en train de dire le capitaine, la plupart des hommes de ce navire sont trop jeunes pour en savoir beaucoup sur la Seconde Guerre mondiale ou même sur la guerre de Corée. Je ne haïssais pas les Japs. Je ne haïssais pas les Nord-Coréens. Je ne hais pas les Viets ni les Chinetoques, ni même les Ruskofs si on va par là. Mais je combats les ennemis de ma patrie.
Nous avons affaire à une cochonnerie de saleté de pomme pourrie de la cinquième colonne. Et nous devons écraser cette pomme pourrie avant qu’elle ne contamine les autres pommes du tonneau qui pourraient être faibles. Mais nous devons faire cela en douceur – nous ne devons taler aucune des bonnes pommes qui se trouvent dans le voisinage de la mauvaise.
Contrairement à ce que ces journalistes de salon voudraient nous faire croire, l’essence de la tradition américaine est un sain dégoût de la violence. Mais quelque part le long du chemin quelqu’un doit se dresser vivement, quelqu’un doit tracer une ligne dans la poussière avec son gros orteil et dire : « Jusqu’ici, mais pas plus loin. »
Je déteste le printemps à cause du vert. Le vert c’est la renaissance. Chaque chose et chaque être revient à la vie – sauf moi, et je hais cela.
La conscience est cette vieille petite voix intérieure qui nous avertit que quelqu’un regarde.
La peste sur vos deux familles de Robert Littell - La chronique de Clara Dupont-Monod