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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un recueil de nouvelles qui laissera une empreinte.
Un fil les relie. Les hommes, l'importance de la mémoire, la transmission.
Ces histoires et leurs personnages vont jusqu'à se fondre à l'univers et se perdre dans la nuit du futur, il n'empêche que même la nouvelle La ménagerie de papier, pourtant bien ancrée sur terre et au présent, se rattache à la même ficelle. le même cerf-volant de papier.

Une nouvelle par ci une nouvelle par là, le lecteur voyage. Un recueil à ouvrir et à rouvrir pour laisser échapper des pensées subtilement profondes.
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Un bijou de SF. Foncez !
Un livre de SF intelligent qui raconte une histoire. Qui peut faire tirer une larme ou bien sourire voir rire. Bien que je trouve que la première nouvelle soit la pire du recueil et non représentatif du reste. On voyage sans que l'auteur ne se branle sur ses univers, ce que veut Ken Liu c'est raconter une belle histoire, et il le fait bien.
Un auteur à suivre.
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Un recueil de nouvelle qui est rafraîchissant, nous passons par divers sentiment au fur et à mesure de notre lecture, chaque nouvelle nous apportant une nouvelle facette de l'humain, on rit, on pleure,on réfléchit, on perçoit et acquiert de nouvelle forme de pensée.
La nouvelle la ménagerie de papier est brillante, elle bouleverse, elle attendrit et nous rappelle ce qui est important.
Un livre à lire pour le plaisir et à relire pour l'envie.
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J'admire beaucoup le travail de Ken Liu, surtout depuis la claque que m'avait provoqué L'homme qui mit à l'histoire (Le Bélial' - collection Une Heure-Lumière). Et si aucun des récits de ce recueil ne m'a fait le même effet (difficilement égalable) que cette novella, je reste assez épatée et admirative à l'issue de la lecture de ces 19 nouvelles. Ce recueil contient des récits de grande qualité, tant du point de vue littéraire que sur le fond. La grande diversité de genres dans le domaine imaginaire rappelle aussi la capacité exceptionnelle de l'auteur de jouer sur divers tableaux. On passe en effet de [...]

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J'ai rarement lu un recueil de nouvelles qui ratisse aussi large dans les divers horizons, en se maintenant toujours à un aussi haut niveau, de qualité, d'invention, de poésie, de réflexion, et d'anticipation. Ken Liu ne se cantonne pas à un genre, il nous fait voyager aussi bien dans le space opera, le hard SF, la fantasy, le fantastique et même le récit intimiste et touchant avec “La ménagerie de papier” et le policier avec “La Plaideuse”, en explorant des thèmes aussi variés et complexes que l'expérimentation et le clonage humains, l'immortalité, la linguistique, la foi religieuse, la famille, l'ethnologie, la mythologie et n'ayons pas peur de le dire, le sens de la vie, de la mort, et tout cela avec une plume belle et élégante mais toujours juste et précise. Même son introduction est un grand moment de lecture, on a l'impression qu'il ne pose jamais aucun mot au hasard. J'ai l'impression de découvrir là le fils spirituel d'Ursula le Guin. J'ai lu il y a peu de temps “L'homme qui mit fin à l'histoire” et déjà j'avais été impressionné, et ici, tout est de ce niveau, pas un seul moment de faiblesse. Une chose est certaine, Ken Liu est un auteur à suivre avec la plus grande attention, et ce recueil de nouvelles est déjà un sommet, chaque texte possède l'envergure d'un roman. J'ai vraiment hâte de découvrir ce que ça donnera sous la forme plus longue du roman.
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Bon, disons-le, avec tous les avis qu'on a déjà laissés sur ce recueil, quel besoin d'un de plus ? Oui, les nouvelles sont de qualité inégale, elles ne parleront pas toutes à tout le monde, mais presque toutes valent au moins leur pesant de cacahuètes, chacun y trouvera son compte et les meilleures sont suffisamment gratinées pour valoir le détour. de loin. Oui, Liu n'a pas l'imagination du siècle, ce qui l'intéresse, ce sont les rapports humains. Oui, il est souvent mélancolique, mais là on part dans la subjectivité. Et moi, j'aime ça.
Accessible aux amateurs de littérature blanche (pour peu qu'ils se forcent un peu lors des démarrages bruts), de polars, ou même pouvant être apprécié par les vétérans de la SFFF, "La ménagerie de papier" possède son lot de merveilles, desservi par une plume pour certains aérienne, pour d'autres lourde, mais terriblement juste. Partons découvrir les planètes lointaines, les civilisations extraterrestres sans aucun rapport avec nous, les mystères oubliés de la Chine, en bref, tout le meilleur de l'Imaginaire... Juste un truc qui m'a un peu étonné : pourquoi cette fixette sur 61 Virginis ?
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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La Ménagerie de papier est un recueil de 19 nouvelles, très différentes dans la forme : on trouve de la science-fiction, du fantastique, du policier et d'autres plus inclassables ; dans le traitement : des textes très tristes en côtoient d'autres plus légers, voire humoristiques ; ainsi que dans les thèmes abordés : la mémoire et comment les souvenirs nous définissent, le langage et la communication, la différence et le rapport à l'autre, sont parmi les plus récurrents.

Je vais passer très rapidement sur les rares textes qui ne m'ont pas convaincus :
- Avant et après : Texte qui ressemble plus à un exercice de style qu'autre chose.
- Nova Verba, Mundus Novus : Un monde original qui influe directement sur le langage, sans nul doute un cauchemar pour le traducteur ! Mais le texte devient rapidement confus et incompréhensible.
- Emily vous répond : Ce texte aborde la question de la mémoire et de la perte volontaire de souvenirs sous la forme d'un courrier du coeur. Sympathique, mais anecdotique.
- le Livre chez diverses espèces : Un catalogue de bonnes idées. Dommage qu'il manque une histoire.

Tous ces textes ont en commun d'être très courts, entre trois et six pages. Vite lus, vite oubliés. En contrepartie les autres nouvelles sont toutes très bonnes, voire carrément excellentes. Certaines sont parmi les meilleures que j'ai lues, tous auteurs confondus.

J'ai particulièrement aimé :
- Les algorithmes de l'amour : La vie d'une fabricante de poupées dotées d'intelligences artificielles de plus en plus développées. Ken Liu parvient à renouveler un thème archi rebattu (la limite entre l'homme et la machine) en le traitant sous un angle original, à contrepied de l'angle habituel. C'est quasiment un exploit en soi, tant tout a déjà été écrit sur le sujet.
- Faits pour être ensemble : Cette nouvelle, qui parle des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, pourrait faire un bon épisode de Black Mirror. Un texte très cynique qui rappelle que les pires tyrannies sont celles qui s'établissent avec l'accord (voire à la demande) de la population.
- Trajectoire : le parcours de la première femme a subir un traitement conférant l'immortalité. Un texte particulièrement beau, qui parle autant de la mort que de la vie.
- le Golem au GMS : Lors d'une croisière spatiale, une fillette reçoit la visite télépathique de Dieu. Un texte drôle et rafraichissant.
- L'Erreur d'un seul bit : Un athée peut-il trouver la foi tout à fait rationnellement ? Un thème pour le moins original servi par un beau texte, à la fois touchant et poétique.
- La Plaideuse : du policier historique qui nous plonge dans la Corée médiévale. C'est une nouvelle très classique mais redoutablement efficace. J'aurais bien aimé un roman, voire même une série, avec ce personnage.
- La Forme de la pensée : La rencontre entre l'humanité et un peuple extraterrestre au mode de pensée radicalement différent. le texte montre la difficulté à comprendre l'autre et les problèmes qui sont engendrés si on lui applique notre propre grille de lecture.

Je garde le meilleur pour la fin avec la nouvelle qui a donné son titre au recueil : La Ménagerie de papier. Elle évoque la relation entre une mère et son fils, les difficultés d'intégration à une culture étrangère, les problèmes de communication... Ce texte est un pur concentré d'émotion et de poésie, j'en ai eu les larmes aux yeux.

Ce sont de nombreuses critiques plus qu'élogieuses qui m'ont donné envie de lire ce recueil, et je ne le regrette pas. Un grand merci à Mladoria, Foxfire, ludi33 et h-mb pour leur enthousiasme communicatif !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Cet auteur est tout bonnement génial. Une plume légère, ancrée de culture asiatique, de son imaginaire et pourtant on sent bien l'influence des E.U où il vit. Vous trouverez dans ce recueil autant de voyage dans l'espace que de transhumanisme. Parfois longue, parfois très courte (à peine deux pages) mais toute aussi transcendante. Aucun thème n'est nouveau, en SF c'est assez compliqué de faire du neuf avec du vieux... ;) mais toujours une originalité dans la façon dont ils sont abordés : amour, vieillesse, immortalité, temps, espace etc...

N'hésitez donc pas surtout face un son pris dérisoire chez Folio SF mais n'hésitez pas non plus face à la beauté du GF ;) Soutenons nos amis éditeurs !
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Je me suis lancée dans la lecture de ces nouvelles à cause des commentaires enthousiastes de Foxfire, Mladoria et Ludi33 qui en faisaient une lecture commune. Je ne l'ai pas regretté. C'est mon deuxième recueil de nouvelles cette année après Ted Chiang, mon deuxième coup de coeur, alors que je n'aime pas lire de nouvelles… Y a un truc, là. Je mettrais un plus à Ted Chiang mais reste que j'ai énormément aimé celles de Liu. Comment le dire?

D'abord, Liu a le don de faire surgir en quelques pages un monde avec son histoire, son contexte. La profondeur de champ est toujours étonnante dans ces textes. Ensuite, il aborde avec bonheur des genres différents (de la science-fiction au quasi policier, au fantastique), des thèmes récurrents (identité, mémoire, ce qui fait de nous des humains) qui nous poussent à réfléchir sur des "choses sérieuses" mais en se centrant toujours sur l'humain, l'émotion qui est en jeu.
Si c'était de la musique, ce serait des lieder.
A savourer sans modération.
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J'avais été époustouflée par l'excellence de « l'homme qui mit fin à l'histoire », c'est donc avec plaisir et en toute confiance que je me suis lancée avec quelques amies babéliotes dans une lecture commune du recueil de nouvelles « la ménagerie de papier » du même Ken Liu. Comme il est compliqué d'évoquer cette lecture… Comment faire passer son ressenti lorsqu'on est au-delà du coup de coeur ? Comment évoquer avec mon peu d'éloquence la pertinence et l'intelligence des réflexions abordées par l'auteur ? Et puis comment faire ça sans trop en dire ? En effet, je tiens à laisser aux futurs lecteurs le plaisir de la découverte. Je ne vais donc pas faire un compte-rendu détaillé de ma lecture, simplement livrer mon ressenti face à ce qui est pour moi un sommet de la littérature SFFF. Oui, je vais loin mais quand on est face à un tel niveau d'excellence autant dire les choses telles qu'on les ressent. « La ménagerie de papier » est une oeuvre grandiose, magistrale, sublime… Je m'arrête là, la liste des superlatifs pourrait être très longue…

Ken Liu est vraiment impressionnant. Il a un talent remarquable pour donner vie à un univers en très peu de pages. Il est capable avec une économie de mots de créer tout un monde, avec un background solide, un fonctionnement parfaitement exposé, des personnages consistants et vivants… Là où d'autres ont besoin de dizaines de pages pour mettre en place leur récit, Liu y parvient en quelques phrases. Et pourtant, jamais les récits ne paraissent désincarnés, ils ne se contentent pas d'être descriptifs. Il y a de l'émotion, du sentiment, de la chair, de l'âme… En effet, quel que soit le sujet abordé, Liu place l'humain au coeur de ses histoires. Tous les récits ont une dimension intime qui ne peut que toucher et parfois même bouleverser le lecteur. Chaque lecteur découvrira forcément dans ce recueil un texte qui trouvera un écho en lui, une histoire dont on a l'impression qu'elle a été écrite juste pour soi tant elle nous parle.
En plus de son immense talent de conteur, Liu montre ici son éclectisme. Il excelle dans tous les registres, maniant aussi bien l'humour que le drame. Et quelle écriture ! Fluide, élégante et poétique… Que du bonheur !

D'une intelligence inouïe, provoquant des torrents d'émotion, servies par une écriture magnifique, chacune des nouvelles de ce recueil est un petit diamant.
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