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3,73

sur 755 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le sujet (enquête policière), l'époque (1925) , le décor , une petite île anglaise pas loin de Guernesey, la comparaison avec Agatha Christie : tout cela m'attirait comme une guêpe avec un pot de miel et au final, un bilan un peu mitigé...

J'ai aimé le début, pour le cadre, la rencontre entre les deux personnages: Lorraine Chapelle, jeune française, première diplômée femme de l'Institut de criminologie de Paris et Edward Pierce, britannique, spécialisé dans les sciences de l'oculte , détective de l'étrange, "introverti" (comprenez homosexuel). L'amitié est immédiate et l'association professionnelle coule de source. Elle a été mandatée par un ami de sa défunte mère, dont la nièce a disparu ; lui est sans nouvelle d'un ami.

J'ai aimé ce duo improbable, bien que lui soit plus en retrait, la personnalité de Lorraine occupant tout l'espace. Elle est un peu dévérouillée( limite syndrôme de la Tourette !), elle dit et fait tout ce qu'elle pense.
J'ai aimé cette ambiance historique et ces gens de l'île un peu (et même carrément ) hostiles, renfermés sur eux-mêmes, toutes les descriptions qui permettent de bien s'imprégner de l'ambiance, de visualiser parfaitement..;

Et puis, je n'ai plus aimé les descriptions quand il s'agissait de religion, superstition, etc... J'ai trouvé ça long, maintes fois, mes yeux ont eu envie de lire en diagonale.
Et puis je n'ai plus aimé l'histoire dés que le tournant "étrange" est arrivé. Une pincée d'"étrangeté", une de fantastique, un brin gothique, Ce n'est pas un genre littéraire que j'affectionne, d'autres apprécieront, car l'auteur est sérieux.
Et c'est là, que je n'ai pas compris la comparaison avec Agatha Christie (j'ai lu toute son oeuvre ) et dés les 200 premières pages, j'ai trouvé qu'on en était loin. A moins d'être très superficiel et d'aditionner : l'Angleterre/ le roman policier/ l'enquêteur à moustaches ! / 1925 ...
Loevenbruck traite le factuel, ce qui est visible mais passe un peu vite sur les tourments psychologiques, ne s'attarde pas sur les présentations des personnages, et moi, c'est ce que je préfére dans les romans policiers... frustration!

J'ai souligné le sérieux et le travail de l'auteur qui est remarquable (en plus de sa capacité à changer de genre littéraire, comme de pays où placer ses histoires...), j'aimerai aussi souligner le soin qu'il apporte au vocabulaire en allant chercher des expressions désuettes qui donne beaucoup de charme au roman. "Carnebidouille ! ," "Foutre-Dieu !" ," Saperlotte !" : sont autant de perles qui sortent de la bouche de Miss Chapelle ...

Si vous aimez les légendes celtiques, un peu l'épouvante et l'horreur, l'étrange, l'historique, le mystère, alors vous aimerez Les Disparus de Blackmore, moi je suis passée un peu à côté, uniquement parce que ce n'est pas un genre littéraire que j'affectionne...


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Ayant lu de nombreuses critiques plutôt élogieuses, et voulant changer de genre littéraire, je me suis plongée dans Les disparus de Blackmore de Henri Loevenbruck. Première lecture avec cet auteur, je n'aurais donc aucun point de comparaison avec ses autres romans, mais j'avoue qu'à part de nombreuses longueurs, j'ai plutôt aimé son style et que je vais regarder sa bibliographie de plus près.

J'ai eu un peu peur au tout début de ma lecture, je l'avoue. Je n'ai pas trop de chance dernièrement avec les romans que je choisis et je me voyais encore finir un roman en étant déçue. Difficile d'accrocher au personnage de Lorraine, l'une de nos héroïnes et enquêtrice, et les choses se mettent en place très doucement. Mais l'arrivée d'Edward, notre second héros, change tout de même bien la donne. Et après quelques chapitres, j'ai pu enfin respirer.

Comme je le disais dans mon introduction, il y a pour moi de très nombreuses longueurs, notamment dans des explications que j'ai trouvées un peu superflues, et des descriptions à rallonge (mais vous le savez, je ne suis de base pas très fan du procédé quelle que soit l'histoire). Dans un roman policier, j'avoue que c'est le genre de choses que je trouve dommage, surtout quand cela ne nous aide pas à comprendre les crimes sur lesquels enquêtent les héros. En plus d'alourdir le récit, il y a un manque de dynamique. Fort heureusement, Henri Loevenbruck utilise un procédé qui ravive la curiosité à savoir finir très souvent ses chapitres avec un élément qui pousse le lecteur à poursuivre (un nouvel indice, une question en suspens, un autre crime…).

Mis à part cela, j'ai passé un très bon moment avec Les disparus de Blackmore. Et bien que Lorraine ne m'est pas été très sympathique au départ, ce sont nos deux héros qui pour moi sont le gros point fort de ce roman. Edward et Lorraine forment en effet un duo improbable, touchant, avec un vocabulaire très fleuri et une relation assez incroyable où chacun se lance des piques avec humour et grande amitié. Leurs caractères sont aussi très complémentaires et ils se poussent l'un l'autre à aller au-delà de leur limite. Leur affection est adorable comme la facilité qu'ils ont à s'ouvrir l'un à l'autre. La franchise tordante de Lorraine y étant pour beaucoup. Un personnage féminin qui manie le langage avec autant d'ingéniosité et qui n'a pas la langue de bois, j'avoue, c'est rafraichissant.

Concernant l'enquête, je me suis prise au jeu, même si dans le fond, j'ai eu l'impression d'avoir toutes les cartes en main bien trop tôt et une conclusion pourtant tardive. Oui, je sais, c'est un peu paradoxal. le fait de se trouver sur une petite île où tout le monde se connaît donne une ambiance bien particulière. Les héros se sentent épiés, les secrets ont du mal à se révéler et les langues ne se délient pas facilement. Cette petite communauté en sait plus qu'elle ne veut bien le dire, et nos héros vont devoir prendre leur courage à deux mains pour trouver des indices. C'est d'autant plus palpitant quand les choses se corsent. Mais Edward et Lorraine trouvent aussi des alliés qui sont des plus intéressants.

Le fait de lier l'enquête à des cultes anciens, notamment celtes, était aussi quelque chose de très intéressant. J'ai beaucoup aimé cette immersion dans l'ésotérisme tout en gardant un pied dans la « réalité ». Cela impose une ouverture d'esprit et en même temps une recherche d'explications concrètes.
Quant à la fin, j'ai trouvé certains détails un peu abrupts et j'avoue que je m'attendais à quelque chose de moins brutal. Dans ce genre littéraire, on ne peut pas vraiment imaginer autre chose, mais je me suis dit : tout ça pour ça. C'est une bonne conclusion, ne vous y trompez pas, mais… un peu moins de violence aurait été tout aussi bien.

Les disparus de Blackmore a donc été une bonne découverte, en particulier pour ses deux héros. S'il y a une suite, car beaucoup d'éléments le laissent présager, je ne serais pas contre retrouver Lorraine et Edward dans une autre aventure, car le duo m'a vraiment marqué.
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J'aime toujours autant la plume de l'auteur et j'étais curieuse de le trouver dans ce registre toujours un peu historique mais à la fois ici ésotérique voir fantastique.

Je n'ai pas eu toutes les références pour les récits d' H.P. Lovecraft mais cela n'a pas empêcher le fait que ce huis clos sur une île me plaise, j'ai beaucoup appréciée le personnage de Lorraine Chapelle qui est une jeune femme au caractère bien trempée qui doit se battre afin de démontrer sa valeur à cette époque.

Il y a un petit côté le Bureau des affaires occultes dans ce récit, cependant je dois avouer ma préférence pour le personnage de Lorraine.

Je viens de tomber également sur le site blackmore-island.com créer par l'auteur et je dois avouer que cela apporte un plus à découvrir pendant le récit ou après pour voir les personnages, les bâtiments, la ville etc...

J'espère retrouver ces personnages dans un prochain tom e et j'apprécie le fait qu'Henri Loevenbruck sache proposer des lectures diversifiées à ses lecteurs.

Je pense que cette lecture est également parfaite à lire durant l'automne/hiver avec cette brume présente et la pluie.
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Disparitions , meurtres , messages mystérieux , secte , religion ancienne , ésotérisme .... Voilà l'atmosphère dans laquelle le lecteur est plongé tout au long de ce roman .
Grâce à un style fluide et des chapitres assez courts , je ne me suis pas ennuyé un instant .
J 'ai apprécié les deux sympathiques enquêteurs et leurs échanges empreints d'humour mais je n'ai pas été captivé autant que je l'espérais par cette intrigue
que j'ai trouvée un peu fumeuse et rocambolesque ...
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Bon, je me faisais une joie de découvrir le dernier livre de Henri Loevenbruck, ne sachant pas du tout de quoi ça allait parler, j'y suis allée à l'aveugle. Les disparus de Blackmore est un thriller historique, se déroulant dans les années 20 qui met en scène deux personnages qui même si tout semble les opposer, forment un parfait duo d'enquêteurs. D'un côté nous avons Edward Pierce, détective de l'étrange et de l'autre Lorraine Chapelle, jeune criminologue diplômée, fervente féministe avant l'heure. Les deux protagonistes sont assez attachants et leurs nombreux échanges donnent un véritable rythme à l'histoire. Leur façon de parler qui peut aujourd'hui nous sembler désuète est tout à fait charmante et nous sommes rapidement embarqués dans un huis-clos insulaire agréable.

Si j'ai aimé l'ambiance, le décor et les personnages, j'ai tout de même souffert de quelques longueurs . L'ambiance générale m'a rappelée celle de Lovecraft et d'Agatha Christie, or 515 pages c'est assez long pour moi dans ce genre de littérature. le suspense est tout de même bien présent et je dois dire que je n'ai pas vu venir le ou la coupable, ni ses motivations. Bonne surprise donc.

Le côté historique d'après guerre m'a vraiment sortie de ma zone de confort, peu habituée à lire des récits qui se déroulent à cette époque, j'ai d'autant plus apprécié. La plume d'Henri Loevenbruck n'a absolument plus rien à prouver. Il s'est parfaitement s'adapter à l'histoire qu'il nous raconte que ce soit dans ses polars historiques comme dans son chef d'oeuvre (oui, oui, je parle bien de chef d'oeuvre) Nous rêvions juste de liberté. Tel un caméléon, il maitrise d'une main de maitre son écriture et nous offre à chaque fois des moments de lectures uniques. Ici, l'auteur mêle culte mystérieux, ésotérisme et enquête plus « terre à terre », de quoi nous faire douter de tout, tout le temps. C'est astucieux d'autant plus que le décor de l'île de Blackmore s'y prête à merveille, avec ses nombreuses descriptions, il est facile de s'y projeter.

En conclusion :
Cette fois je vous livre un avis lecture moins développé qu'habituellement et j'en suis désolée cependant je n'ai pas d'autre chose à dire de peur de vous dévoiler quoi que ce soit de l'intrigue. Ce que je peux vous dire en revanche, c'est que ce fût pour moi une lecture agréable mais malheureusement beaucoup moins marquante que ce que j'en attendais. J'ai adoré l'écriture de l'auteur, les petites phrases cocasses qui m'ont apportées le sourire plus d'une fois, en revanche, ce qui me fait dire que ce n'était pas une totale réussite à mes yeux, c'est simplement le fait que je l'ai trainé un peu… Retardant le moment d'ouvrir mon livre. Peut-être n'était-ce simplement pas le bon moment pour le lire? Car je peux vous assurer Mazette, que tous les ingrédients sont pourtant réunis pour me plaire. Ne vous fiez donc pas à mon ressenti et faites-vous votre propre opinion, je serai ravie d'échanger à ce sujet avec vous !
Lien : https://black-books.fr/2023/..
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Je ne vais pas me joindre à la cohorte des nombreux lecteurs qui ont visiblement adoré cette histoire. Pourtant j'ai été alléché par les critiques en quatrième de couverture ainsi que par le bandeau louant ses qualités et parce que j'avais apprécié certains ouvrages de Henri Loevenbruck. En outre, Lovecraft ayant accompagné mes soirées d'adolescent, l'histoire se présentait sous de bons auspices.
Je dois avouer être finalement sorti de cet ouvrage un peu déçu ; je n'ai jamais vraiment eu le sentiment d'être "tiré" en avant par l'intrigue, certains passages apparaissant comme fantastiques nous sont livrés sans grande conviction me semble-t-il ; sans qu'on soit convaincu de leur appartenance : rêve, réalité ou monde alternatif ?
S'agissant des deux personnages, c'est un peu pareil : ils sont séduisants, une femme, un homme, certes "inverti", mais on aurait aimé un peu plus de romanesque, que l'auteur ne se contente pas d'une relation de camaraderie émaillée de quelques sobriquets introduisant chaque échange et censé faire sourire.
Alors que la construction de l'intrigue est assez bien travaillée et que certains lieux porteurs de symboliques fortes dans le thriller - l'asile en particulier, qui plus est localisé sur un îlot battu par la tempête mais aussi les galeries d'où surgissent des animaux hors du commun - apparaissaient prometteurs pour la suite mais disparaissent pour qu'on ne les revoit plus, le dénouement final, particulièrement brutal, tranche très singulièrement avec le ton et l'atmosphère générale de l'histoire, c'est presque trop décalé, trop contrasté ; c'est trop...n'importe quoi.
Il semble me souvenir que ça rappelle un peu la même méthode pour "L'apothicaire", une longue construction patiente pour un final décevant et trop vite consommé.
J'espère que ce n'est pas là la signature et une tendance qui se dessine chez Loevenbruck.
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Une île ténébreuse et sauvage, des disparitions brutales, des habitants inhospitaliers et deux détectives originaux et empreints d'un zeste d'humour … voilà la recette du roman d'Henri Loevenbruck. Des chapitres rythment la lecture et les avancées des détectives dans un climat des plus mystérieux … c'est original et plein d'humour ! Toutefois la fin du roman n'en est pas vraiment une ! le côté surnaturel prend le relais sur la raison et peut laisser le lecteur un peu désappointé ou en tout cas surpris. Sauf peut être les lecteurs habitués de ce romancier !
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Je découvre Henri Loevenbruck avec ce roman.
Je suis admirative de sa plume: il écrit très bien, adapte son vocabulaire et ses tournures de phrases au parler de l'époque (les années 20). le roman se lit vraiment facilement grâce à la fluidité et à la qualité de son écriture. Les personnages sont attachants, Lorraine Chapelle et Edward Pierce s'associent pour enquêter sur les disparitions mystérieuses de l'île de Blackmore. L'histoire est bien pensée, bien menée. Que de points positifs! Alors pourquoi 3 étoiles? Tout simplement parce que j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, peut-être et certainement nécessaires pour la bonne compréhension de l'histoire mais qui m'ont malgré tout un peu ennuyée. Ces longueurs cassaient un peu le rythme de l'histoire et cela m'a vraiment gêné pour plonger complètement dans le scénario.
Je découvrirai d'autres oeuvres de cet auteur qui m'a beaucoup surprise par son talent!
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Les disparus de blackmore, avec une notion de thriller palpitant de cet auteur et d'Agatha Christie s'annonçait

Je mets 3 étoiles car le début est quand même prenant, j'ai eu plaisir à reprendre ma lecture à chaque fois.

Même si les personnages passent d'un comportement à un autre (je l'ai vu dans une critique et c'est tout à fait ça) font Musso, jamais sérieux ou bien au contraire en mode James bond, super héros

Mais j'avoue, que j'ai été déçu par la fin, je trouve que celle ci est un peu trop facile
Le suspens, cependant a duré tout le livre :)

Je reste dubitative à l'idée de relire un autre de ses livre, en sachant qu'il y avait beaucoup (surtout sur la fin) la description macabre de cadavre

Un livre peut faire peur sans avoir sans arrêt une description de ce genre

Bonne lecture ! :)
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J'ai découvert ce roman d'enquêtes aux accents Lovecraftien suite à une recommandation familiale. Très bien écrit (je salue les nombreux usages de mots désuets apportant une touche amusante et délicieuse au récit), il a le charme d'un policier anglais du type Hercule Poirot ou Agatha Christie mêlant habilement élégance, ambiance et humour : deux héros atypiques aux personnalités marquées, une île battue par les vents où tout le monde épie tout le monde, trois disparitions mystérieuses et du floklore. J'ai bien aimé cette lecture qui prend le temps de poser une ambiance, une atmosphère... le lecteur découvre un tableau au réalisme fantastique (le goût des brumes, des ruines, des ombres est très présent) et je pense que c'est une lecture idéale pour l'automne qui approche... le dernier tiers va dans le sordide (oui Lovecraft tout ça tout ça) c'est beaucoup moins ma tasse de thé personnellement mais cela plaira à coup sûr aux amateurs du genre !
Belles lectures.
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