Avec "ses
contes des mers du Sud",
Jack London nous rappelle qu'un conte ne se termine pas toujours bien. Chez lui, c'est même souvent l'inverse.
Je m'attendais à des récits de navigation, de découvertes d'îles paradisiaques du Pacifique, à des descriptions de plages de sable blanc...
Dès la lecture du premier conte, "La maison de Mapouhi", on est vite dans l'ambiance. le titre aurait pu être "Bien mal acquis ne profite jamais".
A travers tous ces contes, l'auteur traite de la colonisation, de l'esclavagisme, d'extermination, de racisme, de sorcellerie, de violence et d'anthropophagie.
Le sort s'acharne souvent sur les personnages ("Le legs de MC Coy"). La météo et la navigation, sous ces latitudes, aggravent le sort des "gentils".
A lire.