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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lire les Contes de Jack London c'est affronter les pires tempêtes, rencontrer tous les trafiquants, les capitaines et les coureurs d'aventures des mers du Sud. C'est également découvrir les populations des îles, leurs croyances leurs coutumes — pas toujours pacifiques pour certaines (tels les anthropophages fidjiens ou salomoniens). Mais c'est surtout prendre conscience de la violence de l'homme blanc sur l'homme noir dans ce coin du monde au début du XXe siècle.

Jack London est un admirable conteur capable d'emporter le lecteur dans la tourmente des éléments naturels en furie. Mais ce qui donne un sens profond et intemporel à ses récits, en dehors de leur témoignage sociologique, est sans aucun doute leur dimension humaine. Avec lui point de jugement à l'emporte-pièce, chacun est vu tel qu'il est, avec ses qualités et ses travers. Ainsi London met en avant les valeurs de l'amitié qui sauvent la vie, car dans les mers du sud la vie est fragile, même les hommes les moins tordus, qu'ils soient noirs ou blancs, n'en sont pas moins des joueurs, des buveurs secs ou de fieffés bagarreurs parfois meurtriers.
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Je connais Jack London en tant qu'aventurier de la ruée vers l'or dont il a tiré de magnifiques récits (Croc-Blanc et L'appel de la forêt pour ne citer que les deux romans les plus célèbres). J'ai appris récemment qu'il avait auparavant bourlingué sur le Pacifique chasser le phoque en mer de Bering et au Japon et, plus tard, sur son propre bateau en Mélanésie et en Polynésie. Ses voyages ont contribué à nourrir sa pensée politique socialiste et anticolonialiste. Il en a rapporté aussi la matière première de son écriture.
Ce recueil rassemble huit nouvelles qui se passent à son époque, c'est-à-dire au tournant du XIX et du XXè siècle. Beaucoup font état de l'esclavagisme qui régnait alors, de la brutalité des méthodes pour mâter la population locale mais aussi de la vengeance que celle-ci exerçait contre leurs bourreaux —vengeance pas moins cruelle — et de leur cannibalisme, alors monnaie courante. D'autres nouvelles sont axées sur les dangers de la mer, la navigation difficile entre les récifs coralliens, les vents capricieux, les courants changeants et les accès délicats aux atolls par des chenaux; sans parler des typhons dévastateurs. En somme, London nous fait une peinture de l'Océanie très éloignée de l'image idyllique des croisières dans les Mers du Sud que nous vendent les agences touristiques…
C'est très bien écrit, bien traduit (il s'agit d'une traduction récente) et l'éditeur a pris soin d'ajouter un glossaire auquel j'ai dû me référer quelquefois pour le vocabulaire spécialisé de la navigation. Que dire de plus ? Jack London est un auteur célèbre mais qui est un peu tombé en désuétude, peut-être à cause des traductions qui, elles, datent. Je recommande tous de le redécouvrir dans le texte original ou via les traductions récentes qui rendent justice à cet auteur incontournable.
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Les Contes des Mers du Sud est un recueil de nouvelles de Jack London. Petites histoires de vie dans les îles du Pacifique, ces nouvelles (un peu datée) explorent différentes facettes de l'exploration (colonisation) de ces îles et nous montre surtout l'immense talent de Jack London.
Ces nouvelles sont un peu datées car elles parlent beaucoup du cannibalisme des autochtones, de leur cruauté face au bon anglais apportant la civilisation. Malgré tout, la deuxième nouvelle traite d'une amitié noir-blanc innovante pour l'époque. le fond est donc à prendre avec des pincettes et à remettre dans le contexte de l'époque.
Cependant, sur la forme, on ne peut enlever à Jack London son don pour le réalisme et cette facilité qu'il a de nous emmener en quelques phrases dans un autre monde, une autre époque. Pas besoin de 20 pages, pour comprendre la situation et vers quel chemin l'auteur veut nous emmener.
Je le conseil aux lecteurs avertis.
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Ce ne sont pas les meilleures nouvelles de London mais elles ont le mérite de nous faire voyager à moindre frais. de part mon ignorance TOTALE de la navigation, je suis parfois un peu perdue quand il décrit les diverses manoeuvres nautiques de ses personnages mais ça ne nuit pas vraiment à la lecture donc ça reste agréable à lire.
Pour ma part, je préfère néanmoins ses nouvelles du grand nord mais lire du London reste pour moi un immense plaisir.
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Je me souviens assez peu de ce livre, à l'époque il ne m'avait pas trop marqué.
Comme j'étais et je suis toujours un fan absolu de London je l'ai lu mais il faudra que je le relise avec un oeil neuf.
C'est comme toujours très bien écrit, prenant, profond mais l'ayant lu juste après Martin Eden et le cabaret de la dernière chance qui sont plus autobiographiques j'avais été, pas déçu, mais moins enthousiaste pour ces contes.
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Quels voyages ! et quels récits. A la connaissance des îles du pacifique, jack London joint sa science du récit, de l'extraordinaire qu'il sait nous faire partager. On a l'impression d'être sur la plage et de le regarder ramasser le coprah ou lutter contre la mer. Mapouhi, Maouki surgissent au milieu des cocotiers, ils sont effrayants et magnifiques. Et l'homme blanc y est encore plus effrayant. Une lecture à conseiller à tout le monde...
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exotisme houleux pour un london qui n'a pas souffert de la traduction, contrairement a d'autres livres
l'homme est un typhon pour l'homme
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