Yukon, 1897-1899
Buck est un chien de grande taille, un croisé Terre-Neuve et Colley. Il vit sa vie tranquille sur la propriété du juge Miller. Jusqu'au jour où, du fait de sa taille impressionnante, il est volé et vendu, direction le Grand Nord.
Au coeur des immensités glacées, des hommes ont découvert de l'or. Nombreux, loin de tout, ils ont besoin de tout et ce sont les chiens qui vont les leur apporter.
Buck devient donc chien de traineau. Il subira les coups, la faim, la fatigue, les combats, les blessures mais aussi l'amour inconditionnel pour Thornton et l'appel de la vie sauvage.
Je suis déçue mais j'ai du mal à expliquer pourquoi.
Ce n'est pas le choix du point de vue de Buck qui m'a gêné. Au contraire, j'ai trouvé que c'tait plutôt intéressant que de se placer au niveau de son regard pour découvrir en même temps que lui son nouvel environnement, ses congénères, les us et coutumes de ces hommes rudes voire bruts , seulement préoccupés par l'or.
Ce n'est pas non plus la succession de mauvais traitements qu'il subit que j'aurais pu trouver exagérés. Non. Après tout si le propos de
Jack London est de montrer l'esclavage enduré par un être vivant, bien des hommes ont eu à supporter des maltraitances équivalentes aux siennes.
Alors qu'est-ce qui a bien pu faire écran entre le roman et moi ?
Quelque chose dans le caractère de Buck ?
Quelque chose dans l'écriture ? ou plutôt la traduction ? le volume que j'ai a été traduit par
Mme de Galard…
Je crois qu'il faut que je me dégotte «
Croc-blanc » pour comparer le fond, la forme. Peut-être que je serais alors plus à même de cerner ce qui a freiné mon adhésion.
Il n'empêche que je ne me suis pas ennuyée.