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Citations sur Le peuple d'en bas (Le peuple de l'abîme) (92)

"Qui donc oserait prétendre que cette grande maison n'est pas criminellement gérée, alors que cinq hommes produisent le pain de mille autres, et que des millions n'ont même pas de quoi manger ?"
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"Je voudrais maintenant émettre une critique envers les pouvoirs publics. Ils détiennent l'autorité, et peuvent décréter ce qui leur plaît. Je prends quelques libertés pour blâmer la stupidité de leur décrets. Ils condamnent ceux qui n'ont pas d'abri à marcher toute la nuit, ils les chassent des portes et passages, et leur ferment l'entrée des parcs. L'intention évidente de tout ceci, c'est de les priver de sommeil. [...] S'il vous arrive de visiter Londres et d'y trouver des hommes endormis sur des bancs ou sur l'herbe, ne croyez surtout pas que ce sont là des fainéants. Sachez plutôt que les pouvoirs publics les ont obligés à marcher la nuit entière."
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D'un bout du mois à l'autre, ils se levaient de table avec la faim au ventre, prêts à recommencer un autre repas. Une fois qu'on a mis le pied sur la pente fatale, la sous-alimentation chronique est un facteur de dévitalisation, et la descente se fait encore plus rapide.
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Elle m'expliqua le procédé de la saturation, par laquelle la valeur locative de tout un quartier monte, en même temps que la qualité de ses habitants descend.
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Les Anglais d'autrefois sont maintenant australiens, africains ou américains. L'Angleterre a si longtemps donné le meilleur de ses enfants en anéantissant ceux qui étaient restés au pays, qu'il ne lui reste plus qu'à s'asseoir durant les longues nuits pour contempler son royaume ruiné.
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La civilisation a centuplé le pouvoir de production de l'humanité, et par suite d'une mauvaise gestion, les civilisés vivent plus mal que des bêtes, ont moins à manger et sont moins bien protégés de la rigueur des éléments que le sauvage Inuit, dans un climat bien plus rigoureux. Il vit, aujourd'hui, comme il vivait, comme il vivait à l'age de pierre, il y a plus de dix mille ans.
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Dans une civilisation aussi matérialiste, fondée non pas sur l'individu mais sur la propriété, il est inévitable que cette dernière soit mieux défendue que la personne humaine, et que les crimes contre la propriété soient stigmatisés de façon plus exemplaire que ceux commis contre l'homme. p.154
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Lorsque j'étais enfant, je lisais des histoires de gosses sans abri qui dormaient sur le seuil des maisons. Mais ça, c'est déjà devenu du roman. [...] En réalité, les choses ne se passent plus du tout ainsi. Il y a d'un côté les seuils des maisons, de l'autre les enfants, mais on ne voit plus jamais réunies ces deux conditions : les seuils des maisons restent vides, les enfants ne dorment plus, et portent la bannière.
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Ces hommes des asiles, des soupes populaires et de la rue ne servent strictement à rien? Ils ne sont d'aucune utilisé, ni pour les autres ni pour eux-mêmes. Ils encombrent le monde de leur présence, et il vaudrait bien mieux qu'ils débarrassent le plancher. Détruits par les privations, mal nourris, ils sont toujours les premiers à être anéantis par la maladie, et sont aussi les plus rapides à en mourir.
Ils sentent bien en eux-mêmes que les forces de la société ne tendent qu'à les rejeter violemment de la vie.
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"Plusieurs fois, sous l'emprise d'un cauchemar, l'un d'entre nous, par ses cris d'épouvante, nous réveillait tous. Au petit jour, je fus tiré de mon sommeil par un rat ou je ne sais quelle bestiole qui trottait sur ma poitrine. Dans le passage rapide qui va du sommeil au réveil, avant de recouvrer la totalité de mes esprits, je poussai un hurlement à réveiller les morts. Je ne réussis malheureusement qu'à réveiller les vivants, qui m'abreuvèrent d'injures pour les avoir si discourtoisement dérangés." p.100
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