Dans une entreprise parisienne, un haut cadre reçoit une visite intrigante. Peu de temps après, ce cadre est retrouvé mort. Que s'est-il passé? Y a-t-il un rapport avec la venue du visiteur? Pourquoi personne n'a rien entendu? Qui a osé le tuer au nez et à la barbe des employés et repartir incognito? La police débute son enquête. En parallèle, la famille de la victime engage un détective privé: Baptiste Bisengu de l'Arnerie de Saint Didier. C'est un métis congolais qui enquête sur le surnaturel. Que va-t-il découvrir de plus la police? Son enquête ne sera pas de tout repos.
Les cadavres, comme les feuilles mortes, jonchent les allées et venues du détective. le grand banditisme se profile t-il à l'horizon? L'enquête s'annonce difficile. de nombreuses vies sont en jeu. D'une plume ampoulée, qui entrecoupe le récit de faits historiques, d'écrits littéraires, l'auteur nous raconte les aventures, l'enquête de son détective hors norme. Les digressions démontrent les connaissances intellectuelles de l'auteur qui les prête à son détective. Ce qui en fait un détective d'une grande classe. Un dandy. le lecteur finit par se prendre au jeu et, entre citations et vocabulaire digne de
Baudelaire, chemine dans le monde du crime. Sur les pas du détective.
Cette longue enquête oscille entre la société huppée et le grand banditisme. Ce dont se doutait un peu notre détective privé. Les cadavres jalonnent son enquête. Que cachent ces tueries? Qui est derrière tout cela? Des questions que se posent aussi le lecteur. le langage est soutenu. Les mots peuvent définir le côté intellectuel du détective. Ce dernier en use et en abuse. Avec beaucoup de plaisir. le lecteur, lui, préfère rester au contact avec l'enquête qu'il suit très attentivement. Bien qu'elle soit longue et difficile. le désir de savoir titille notre curiosité. Qui? Combien? Comment? Pourquoi? Voici les questions qui nous poursuivent durant toute la lecture. le milieu de la pègre est décrit avec ses secrets, ses méthodes radicales et l'absence de confiance entre les membres. La question qui se pose est : quel secret oblige de tuer autant de personnes?