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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
M'intéressant beaucoup au concept du minimalisme, je ne pouvais pas passer à côté de cette auteure.
Dominique Loreau n'est certes pas autant médiatisée que Marie Kondō, mais elle reste néanmoins une référence en la matière.

Dans cet ouvrage elle parle de l'encombrement et du désencombrement.
Différents sujets sont abordés autour de nos possessions, de leur valeur, de leur utilité, et surtout pourquoi nous accumulons autant.
Elle livre quelques conseils pour désencombrer notre maison et donner une seconde vie à nos objets superflus pour faire de l'espace en soi.
Nos goûts changent au cours de notre vie. Tout garder c'est accumuler inutilement. L'auteure propose alors de nous débarrasser de tout ce qui n'est pas essentiel pour nous aujourd'hui.

« Notre vie est le temps dont nous disposons. »

Dominique Loreau fait bien la distinction entre la simplicité volontaire et la pauvreté subie.
Moins posséder et ne garder que des objets de qualité que l'on aime profondément permet selon elle, de vivre dans un luxe zen. En exemple, elle se réfère au « mujo », le concept zen japonais.
Elle part du principe que chaque chose que l'on possède occupe une place dans notre subconscient. On comprend alors très vite son idée qui consiste à dire que les objets qui nous entourent n'occupent pas uniquement une place matérielle.

Ce livre fait aussi réfléchir sur notre manière de consommer (parfois à outrance). Quelques bonnes réflexions sont présentes, notamment sur l'aspect écologique et le cercle vicieux du recyclage (pour les plastiques et emballages).
Le concept du kufu (l'art de faire avec les moyens du bord) est aussi mentionné.

« Imaginez que vous êtes en voyage et vivez de la même façon. »

J'ai tout de même relevé de nombreux points où je ne suis pas d'accord avec l'auteure, mais tous les énumérés serait trop long. Je pense que certains de ses conseils ne sont pas forcément adaptés à tout le monde. Comme par exemple, de faire que quelques réserves alimentaires pour le dimanche soir, ou de se débarrasser de choses pour les emprunter à d'autres.

J'ai aussi trouvé que l'auteure s'exprimait parfois de manière un peu trop radicale : « Ne gardez que ceci ou cela. Débarrassez-vous de ci et ça. Donnez ceci... » Je pense que chaque personne doit plutôt aller à son rythme, puis garder ou donner les choses selon son ressenti.
L'auteure pense que le meilleur moment pour se débarrasser des choses est lorsqu'on est en colère. Pour ma part, je n'en suis pas convaincue. En étant en colère on risque plutôt de faire des mauvais choix que l'on peut regretter par la suite.
Plus loin dans son livre concernant les objets à valeur sentimentale, il faudrait selon elle, agir avec prudence. C'est assez contradictoire.

Les exemples sont nombreux, comme d'emporter en voyage des choses à trier car on a le temps. Mais au contraire, on essaye toujours d'alléger au maximum nos bagages lorsqu'on part, ce n'est pas pour s'encombrer de choses à trier !
Dominique Loreau va parfois trop loin dans sa démarche, comme le fait de faire savoir à nos proches que l'on ne souhaite désormais en cadeau que des articles consommables. Pourquoi pas. Mais selon l'auteure, on doit faire le même type de cadeaux. Pourquoi devrions-nous imposer notre façon de vivre à notre entourage et ne plus respecter leurs propres choix de cadeaux ?
Elle cite aussi : « Préparez votre mort à tout instant. » Pourtant, elle dit plus haut qu'il faut vivre dans l'instant présent et ne pas vivre par anticipation...

Bref, malgré ces quelques petites incohérences, ce livre se lit plutôt bien.
C'est un bon moyen d'inspiration pour commencer une démarche minimaliste.
Les conseils ne sont cependant pas à prendre au pied de la lettre, mais ce n'est que mon avis.

Et je termine par une citation inspirante :
« Le bonheur dépend de ce que l'on vit et pas de ce que l'on possède. »
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Avant de lire ce livre, j'entassais et gardais tout ce qui pourrait servir un jour, des vêtements trop grands ou trop petits au cas où, j'étais incapable de jeter la moindre revue achetée, je gardais les pots de yaourts en verre... Et puis, je me suis rendue compte que ma maison était si encombrée que ça m'oppressait. En me levant le matin, j'étais déjà presque déprimée et un jour, j'ai entendu parlé de la philosophie de Dominique Loreau et j'ai donc entreprit de lire un de ses livres. J'ai commencé par celui-là et ça m'a ouvert les yeux : j'ai commencé à trier, à donner, à jeter et je dois avouer que ça fait un bien fou. J'ai bien sûr encore beaucoup de travail mais je respire enfin !! Alors, si vous vous sentez oppressé sans savoir pourquoi, lisez ce livre et il vous aidera peut-être à trouver votre espace.
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C'est suite à cette lecture que j'ai commencé à faire du nettoyage par le vide:vêtements non portés depuis longtemps,paperasse inutile,....et un certain nombre de livres essentiellement des polars dont je sais que je ne les relirai pas.Au terme de" jeter "l' inutile ,utilisé par l'auteur ,je préfère cependant celui de "donner" ou échanger.J'ai cessé d'acheter des polars sinon d'occasion en format poche et j'ai la chance de pouvoir compter sur une bibliothèque municipale proche et très bien fournie .Ca ne me dérange pas d'être en décalage par rapport aux sorties récentes.
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Parfois on évoque le concept du livre « qui a changé la vie ».
Ce livre ... a changé ma vie, vraiment.
Il m'a fait prendre conscience de comportements que je n'avais jamais remis en question, m'a fait réaliser la futilité et la volatilité des objets et le bien que ça fait d'alléger son intérieur.
Mais bizarrement, ou non, j'ai aussi appliqué ces aspects pratiques dans ma vie, dans mes relations, dans mes pensées. Pour mon plus grand bien :)
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Y'a du bon dans ce petit livre étonnant, y'a du très bon, mais quelque fois pour ne pas dire souvent je ne suis pas forcément d'accord avec l'auteure. Certains conseils ne me conviennent pas comme se débarrasser des livres ou des photos de famille... Oui mais alors pourquoi mettre 4 étoiles ? Ce petit livre a déjà des idées assez révolutionnaires pour nous autres occidentaux. Les confronter aux miennes a été il me semble très instructif, je peux me poser quelques bonnes questions, me dire que oui des fois j'exagère mais bon on ne se refait pas non plus... Mais je pense néanmoins que je peux évoluer pour gagner en sérénité en lisant de tels livres qui finalement m'apportent beaucoup à leur manière. Est ce que je suis devenu minimaliste après ce livre ? Non ... les extrêmes me font toujours peur mais j'avoue que j'ai quand même une sacrée marge de progression quand même 😂😂 et ça c'est très positif !! 😋
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Ancienne grande accumulatrice, j'essaie de travailler sur mes vieilles habitudes. Pour ne pas perdre de vue cet objectif, je lis régulièrement des articles, ouvrages sur le thème du minimalisme ou de la simplicité volontaire. Ce livre de Dominique Loreau, explore assez bien l'aspect psychologique des raisons de l'accumulation et celles du travail d'alléger sa vie de choses matérielles. Une bonne lecture sur ce thème.
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Pas passionnant à lire de prime abord, mais la valeur de ce livre est ailleurs. C'est un livre très utile, et très profond. Et j'y reviens constamment, il fait maintenant partie de mes 3 ou 4 livres "fondateurs".
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3ème lecture de ce guide du désencombrement, du bonheur par le vide et de la zénitude... L'offre éditoriale exponentielle sur le minimalisme et ses variantes qui tente d'enrayer le tsunami consumériste en nous donnant bonne conscience pour le prix d'achat d'un livre de poche, rend cet ouvrage daté tant chaque auteur y va désormais de la sienne en ajoutant sa touche personnelle, pour nous expliquer ce qui devrait être un comportement responsable à savoir ne pas utiliser ou prélever plus que nécessaire, un peu à la frugale manière amish. Ce qui me plaît dans L'art de l'essentiel de Dominique Loreau, est justement ce rappel des fondamentaux, et ces conseils basiques de bon sens, vertu manquant à un grand nombre d'entre nous.


Jeter semble d'emblée facile, alors pourquoi si peu de personnes en sont-elles capables ? Pourquoi nous accrochons-nous à des objets qui ne représentent que ce que nous aimerions être ou ce que nous avons été, nous claquemurant dans un passé mort ou dans un avenir potentiel alors que nous oublions de vivre dans le présent ?


Bref, à certains carrefours où plusieurs directions mal éclairées s'offrent, à des moments douloureux où la vie nous somme de choisir, il est nécessaire de se demander qui l'on est, comment l'on désire évoluer, et, question ultime peut-être, ce que l'on désire garder ou jeter ; il est utile aussi de voir écrit noir sur blanc que l'accumulation de biens matériels n'a aucun sens, et que l'on ne commet pas un sacrilège si l'on décide de s'en débarrasser. Rappel salutaire.
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J'ai déjà lu différents auteurs de minimalisme auparavant (Fumio Sasaki, Marie Kondo, Francine Jay) et chacun d'entre eux avaient une méthode et une façon de voir les choses. Avec Dominique Loreau c'est aussi le cas. En effet, elle a une approche qui n'est pas une méthode stricte, mais plutôt un ensemble d'idées basées sur la philosophie du Bouddhisme zen.

Son livre est divisé en 3 parties. La première est axée philosophie. Elle fait pas mal référence aux moines qui ne possèdent rien. Je n'ai pas vraiment aimé cela, même si les concepts sont intéressants car je trouvais ses propos trop rigides et répétitifs.

La deuxième partie sert à prendre conscience des obstacles au désencombrement, notamment les peurs et les problèmes parfois psychologiques. C'était intéressant mais je ne me sentais pas vraiment concerné, même si j'ai aimé avoir un exemple plus concret à la fin.

La troisième partie est pratique. C'était le plus intéressant pour moi. On a une revue des objets utiles à avoir dans sa maison et pas mal d'idées pour trier et ne pas recommencer à réencombrer chez soi.

L'ouvrage est ponctué d'énormément de citations au début de chaque sous-partie. Les livres cités sont très bien choisis mais les citations sont parfois peu utiles. Néanmoins, certaines d'entre-elles complètent bien le paragraphe suivant rédigé par Dominique Loreau.

Je trouve que ce livre apporte beaucoup en réflexions et en idées mais certaines parties sont un peu lourdes à lire (notamment la première). Je pense que « L'art de l'essentiel » s'adresse plutôt aux personnes qui sont déjà dans une démarche de tri/minimalisme car il n'y a pas vraiment de méthode à suivre, et les propos de l'auteur sont parfois un peu extrêmes.

Toutefois, je retire beaucoup de cette lecture. La philosophie zen m'a beaucoup plu. Dans ce livre, je pense qu'il faut piocher ce qui nous parle, et pourquoi pas revenir dans certains paragraphes pour s'inspirer.

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Ce livre nous offre une bouffée d'oxygène dans cette actuelle société de sur-consommation.
Dominique Loreau nous fait profiter des plusieurs années où elle vécut au Japon, le pays des traditions, de l'art des cérémonies de thé et bien d'autres rituels. Elle nous invite à s'inspirer de cette mentalité minimaliste qui prône un retour aux sources et à l'essentiel...
Avec ce recueil de conseils aussi précieux que bienveillant, apportez une touche de zen, de l'équilibre et revenez à l'essentiel.

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