AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Noronsoff (8)

Elle avait de l'impertinence, de la hauteur et même de la rudesse, une espèce de grâce cravachante dont Wladimir eût fini par aimer la cuisson douloureuse.
Commenter  J’apprécie          40
Noronsoff, c'est l'Héliogabale qu'eût imaginé le spectre d'Artaud s'il avait eu dans la tête les cauchemars de Lorrain. (Introduction non signée de l'édition de 1979, parue aux éditions des autres, collection "Les Pâmés".)
Commenter  J’apprécie          30
la morphine, l'éther, la cocaïne étaient ses amis familiers.
Commenter  J’apprécie          20
C'est invraisemblable, mais c'est comme je vous le dis. Nous eûmes ce lamentable spectacle du prince Noronsoff, de cette guenille et de cette loque, de cette tuberculose et de cette neurasthénie valsant, pâmé comme une petite fille, tour à tour aux bras de l'aventurier basque, tour à tour aux mains du Marseillais favori.
Commenter  J’apprécie          20
Cette agonie du prince Noronsoff, c'était la ruée d'immondices d'un égout qui se vide, les jets de pus et de sanies d'une vieille haine indurée et pourrie qui crève enfin comme un abcès.
Commenter  J’apprécie          20
Des torches allumées éclairaient ça et là des figures tragiques, irradiant les ors d'un diadème, giflant de rouge la nudité d'un torse jailli d'un péplum ; une odeur de crasse et de sueur écœurait ; la chaleur était suffocante, aggravée de senteurs de résine et de tant de roses amoncelées dans tous les coins du parc. Lanières sanglantes mêlées aux chevelures, coulées de pourpre vive tombant des hauts feuillages, toute une orgie de roses, celle dénoncée la veille par Filsen, saignait, ruisselait, brillait, stagnait, tel un fleuve de vin dans les allées et sur les chairs moites.
Commenter  J’apprécie          10
"Mes compliments, madame, vous réussissez les fils." - "Un peu mieux que ma mère", songeait en lui-même le prince ; et ses regards tombés sur ses mains amaigries remontaient au front calme et rond du plus jeune des Schoboleski ; de fins cheveux blonds l'auréolaient.
Commenter  J’apprécie          00
Cet instrument d'enfer envoûta la noble et chaste femme qu'était la comtesse. Le bohémien joua toute la nuit. Le lendemain, Héléna Strowenska s'éveillait avec une âme de criminelle et des sens de fille de joie. Le charme avait opéré. Le jour même, elle se donnait à trois de ses serviteurs ; le lendemain, comme une chienne en folie, elle descendait aux salles des gardes, au chenil, aux écuries, requérant d'amour les hommes d'armes effarés, les valets de meute et les palefreniers : la valetaille consternée n'osait se refuser aux caprices de la comtesse, et puis Héléna était belle... Une stupeur habitait la demeure à cause des représailles possibles du Noronsoff... Lui, toujours entre deux cruches d'hydromel et sûr de la vertu de sa femme était le seul à ne rien soupçonner, le dernier à ne rien voir. Le pope l'éclairait enfin, la comtesse Héléna poussait trop loin le scandale ; elle allait maintenant les chercher au village.
Soûle de fureur, cette brute de Wladimir faisait écraser la tête de l'ensorcelée entre deux pierres : personne ne soupçonnait encore que la comtesse fût victime d'un envoûtement.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (64) Voir plus



    Quiz Voir plus

    1 classique = 1 auteur (XIX° siècle)

    La Chartreuse de Parme

    Stendhal
    Alfred de Vigny
    Honoré de Balzac

    21 questions
    566 lecteurs ont répondu
    Thèmes : classique , classique 19ème siècle , 19ème siècleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}