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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ce récit, sous couvert d'une autre identité, c'est bien son enfance que l'auteur dévoile.
Nous pouvons ainsi nous plonger dans une autre époque, celle du jeudi comme jour de repos des écoliers et des vacances d'été aux mois d'août et septembre. Nous pouvons voir que les enfants ont toujours été facétieux et prêts à chercher de nouveaux jeux, amusements et farces!
Au fil des pages, nous savourons les descriptions des différents lieux de vie de l'auteur, des paysages inscrits dans sa mémoire et liés à des souvenirs précis, des traditions aujourd'hui disparues...
Son récit s'arrête au jour où il a annoncé résolument son choix d'avenir, contraire au souhait de sa mère. L'adulte sait que ce jour d'annonce officielle, de courage enfin assumé, a marqué la fin d'une époque.
Ce genre de récit est forcément parfois un peu long pour nous, lecteurs d'aujourd'hui, habitués au suspense, aux rebondissements multiples et à l'action mais il y a de beaux passages empreints de sentimentalisme ou d'envolée lyrique, tel que celui-ci, que je choisis de partager avec vous :

"Tous les recoins du village à revoir, et les remparts gothiques, et la délicieuse rivière. Et le jardin de mon oncle où, depuis l'an passé, les plus improbables papillons avaient pu élire domicile. Et des visites à faire, dans de vieilles maisons curieuses, à toutes les bonnes femmes du voisinage, - qui l'été dernier m'avaient comblé, comme par redevance, des plus délicieux raisins de leurs vignes ; - une certaine madame Jeanne surtout, vieille paysanne riche, qui s'était prise d'adoration pour moi, qui faisait toutes mes volontés, et qui, chaque fois qu'elle passait, revenant du lavoir comme Nausicaa, roulait d'impayables regards en coulisse du côté de la maison de mon oncle, à mon intention... Et les vignes et les bois d'alentour, et tous les sentiers de montagnes, et Castelnau là-bas, dressant ses tours crénelées sur son piédestal de châtaigniers et de chênes, m'appelant dans ses ruines!... Où courir d'abord, et comment se lasser d'un tel pays!"
Ce passage se situe plutôt en fin d'oeuvre mais vous montre avec quelle exaltation il retrouve le lieu chéri d'étés de liberté et de bonheurs...

Bonne lecture!
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