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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sherlock Holmes et les ombres de Shadwell est le premier tome d'une trilogie mélangeant deux univers de fiction: celui de Sherlock Holmes et celui créé par Lovecraft. le second tome intitulé Sherlock Holmes et les monstruosités du Miskatonic vient de paraître en février toujours chez Bragelonne. A priori, les 2 univers n'ont pas grand chose en commun, surtout quand on sait que Sherlock Holmes est hermétique à tout ce qui a trait au surnaturel. Pourtant, on se laisse prendre au jeu et le roman offre une lecture plaisante.

L'idée de départ de cette trilogie est très bonne et bien amenée. Elle est présentée par l'auteur dans la préface qu'il faut absolument lire, tout comme la préface sensée être écrite par le docteur Watson. L'auteur est un lointain parent de Lovecraft et le nom a changé il y a plusieurs années de Lovecraft en Lovegrove. Suite à un héritage, il a reçu de mystérieux manuscrits qu'il nous retransmet, ces trois ouvrages ayant été écrits pas le docteur Watson en personne! D'où la préface du docteur Watson qui suit et qui nous explique que les ouvrages écrits sur Sherlock Holmes étaient uniquement destinés à cacher une horrible vérité. Les 3 ouvrages à nouveau écrit de la main du docteur Watson sont là pour rétablir la vérité sur le monde, sur certaines enquêtes menées par le duo et aussi sur la rencontre entre Sherlock Holmes et Watson.
Sherlock Holmes et les ombres de Shadwell est ainsi un bon divertissement qui part d'une très bonne idée de départ de mélanger deux contextes qu'à priori tout oppose. le duo de détectives est conforme aux personnages de Conan Doyle et on retrouve bien les caractéristiques des 2 univers. Néanmoins, une intrigue trop facile avec des éléments tombant du ciel gâchent un peu le plaisir pris à la lecture.
Chronique beaucoup plus complète sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Un mélange détonnant.
Ce premier volume d'un trilogie intitulée Les Dossiers Cthulhu nous invite à revisiter tout le canon holmésien sous le prisme surnaturel de l'univers horrifique de Lovecraft. Improbable mais vrai : ça marche !
L'histoire commence lorsque de mystérieux cadavres apparaissent dans le quartier défavorisé de Shadwell : terriblement émaciés comme s'ils avaient succombé à une famine extrême, ils portent aussi sur le visage les stigmates d'une horreur indescriptible. En même temps, de mystérieuses ombres terrorisent tout le voisinage. C'est dans ce contexte trouble que le docteur Watson, fraîchement revenu traumatisé des guerres afghanes, rencontre le jeune Sherlock Holmes bien décidé à élucider ces mystères. Ce qu'ils n'imaginent pas, c'est qu'ils vont rencontrer un adversaire fou à lier, de mèche avec d'antiques divinités qui jouent avec les hommes comme les chats jouent avec les souris.
Une lecture des plus divertissantes. Grande fan de l'univers de Conan Doyle, j'étais curieuse de voir comment allait se conjuguer l'implacable science de la déduction du très rationnel Sherlock Holmes avec l'aspect surnaturel des horreurs de Lovecraft. Je n'ai pas été déçue. La sauce prend très facilement et le résultat est dynamique, virevoltant et intelligent, sans toutefois égaler la capacité de Lovecraft à créer une atmosphère d'angoisse et d'effroi viscérale. Les choses sont amenées de manière très futée, de sorte que sans connaître les oeuvres d'origine, on peut très facilement s'y retrouver et passer un bon moment de lecture. On appréciera ou pas le côté complotiste de l'oeuvre, qui vise à faire des écrits originaux une sorte de cache à la réalité : c'est ce qui m'a le plus dérangée dans ce roman, je crois.
En tout cas, une lecture fraîche, parfaite pour ce début d'été.
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Tout le monde a déjà au moins entendu parler de Sherlock Holmes et si une chose est sûre c'est qu'il évolue dans un monde réaliste et rationnel.
Avec ce roman James Lovegrove fait habilement basculer le détective dans l'univers horrifique de Howard Phillip Lovecraft, en le confrontant à sa troublante mythologie des Grands Anciens.

J'ai particulièrement aimé ce roman qui mêle enquête et fantastique sans trahir l'un ou l'autre des deux univers. Au final ce roman ( qui en fait est le premier tome d'une trilogie) est une excellente surprise qui donne envie de découvrir sa suite !
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Un cross-over entre le cycle holmesien et le mythe de Ctuhlhu c'est à priori une bonne idée, pas complétement originale puisqu'il existe au moins une nouvelle sur le même thème (je n'arrive pas à la retrouver, si quelqu'un la connait...)
Ces deux cycles, celui d'Holmes plus que l'autre, sont devenus de vrais mythes, et le corpus originel a engendré une masse de textes, approfondissements, hommages, parodies, suites) souvent très réussies, et parfois (attention, blasphème !) plus que les originaux.
Alors, essai réussi ? En partie. On se trouve ici clairement dans le cadre de l'hommage. Les paramètres d'origine, personnages, cadres, motifs..) sont respectés, et je n'y vois pas d'erreur. Un holmesien en trouverait certainement.
Le personnage de Moriarty beneficie d'un véritable approfondissement. J'ai toujours eu du mal à comprendre en quoi il était un génie du mal. Ses méfaits rapportés par le Dr Watson semblent bien inoffensifs. Il est vrai que l'hypocrisie victorienne bridait l'imagination des romanciers.
On peut d'ailleurs en dire autant de beaucoup de méchants littéraires de l'époque.
Ici on apprend qui Moriarty est réellement, et pourquoi il représente le mal absolu.
Un autre bon point : la découverte par Lovegrove des écrits de Watson.Le procédé où l'auteur se présentant comme le simple retranscripteur d'écrits anciens qui lui sont parvenus de manière plus ou moins compliquée et mystérieuse est un topos de la littérature fantastique du 19eme sont un topos du récit fantastique victorien (par exemple le"Manuscrit trouvé à Saragosse")
Malheureusement la narration manque de fer rythme et comporte des longueurs inutiles. On a du mal à entrer dans l'action. de fait Lovegrove, s'il a des idées ingénieuses, n'est pas un très bon écrivain.
Malgré tout, le livre a plus de qualités que de défauts.
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J'avais commencé la trilogie de James Lovegrove mélangeant les aventures de Sherlock Holmes et le mythe de Cthulhu par le deuxième tome. Sans être convaincu. Je poursuis par le premier tome, qui m'a séduit davantage.

Lovegrove nous raconte la rencontre entre Holmes et Watson, leur amitié, le respect mutuel. Lovegrove a un réel talent pour reproduire le style de Watson, c-à-d celui de Conan Doyle. On sent qu'il maîtrise le sujet. Les déductions de Holmes, le caractère collet-monté de Watson, ses principes, etc. tout y est.

Le duo va se frotter aux Ombres de Shadwell. Ils vont d'abord enquêter sur une série de meurtres improbables. Il vont descendre dans les bas-fonds du quartier chinois, puis rencontrer un ennemi, puis un second, pour enfin être confronté à Nyarlathotep. Holmes fera un voyage astral qui lui fera entrevoir les Anciens Dieux. Watson pour sa part racontera son vécu dans les montagnes afghanes. Il était donc bien écrit qu'ils se rencontrent pour affronter les Grands Anciens.

Lovegrove maîtrise aussi la mythologie cthulienne. A mon avis un poil moins bien que l'univers holmesien. Mais c'est chouette.

Mon problème vient du mélange des deux univers. J'ai davantage l'impression qu'ils se juxtaposent plus qu'ils ne s'entremêlent, qu'ils ne s'intègrent l'un dans l'autre. Mais la lecture rest fort agréable, dynamique, pas lassante du tout et divertissante.
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Ce succulent pastiche des aventures de Sherlock Holmes laisse la part belle à l'aventure surnaturelle et au fantastique plutôt qu'au registre du polar, même s'il rappelle de temps en temps les incroyables déductions du héros de Conan Doyle.
C'est toujours un morceau de bravoure que de revendiquer l'héritage de Lovecraft, et c'est toujours aussi une trahison, puisque là encore les héros ne sont pas désespérés et triomphent des puissances du mal, aussi anciennes et puissantes soient elles. Mais je dois reconnaitre que la description de l'invocation de Nyarlatothep sont assez croustillantes et bien pensées, et que de nombreux passages sont de nature à inspirer un maitre de jeu de l'appel de Cthulhu.
C'est plus de la littérature pulp que nous retrouvons ici et les descriptions d'anciennes civilisations me font plus penser à Clark Ashton Smith autant qu'à la cité sans nom de Lovecraft lui même.
Beaucoup d'ambiance donc, le Londres du XIXème siècle avec ses brouillards jaunâtres et ses ruelles tortueuses se prête bien à la description d'horreurs gothiques.
C'est une très bonne distraction.
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Ce livre est un pari fou, celui d'introduire dans l'univers cartésien & logique de Holmes le fantastique horrifique de l'univers de Lovecraft. le pari fou de mêler Cthulhu et Baker Street. Et le pire c'est que le pari est réussi !

Les amoureux inconditionnels du duo Holmes/Watson vont avoir tendance à fuir cette hérésie, Ces deux mondes qui n'ont rien en commun, j'en fait partie. Et pourtant... sans doute parce que je suis fan de Lovecraft et de ces écrits mettant en scène les grands anciens, me suis je laissé tenté. Et j'ai bien fait.

Absorbé dès les premières pages, ma crainte d'assister à une dénaturation des personnages de Conan Doyle s'est envolé. On s'y croirait, c'est très bien imité, l'ambiance, les petits rappels, on se fond dans cette réécriture intelligente du mythe de Sherlock. La première rencontre avec Watson, qui écrit le livre bien entendu, la raison pour laquelle Holmes va s'adonner à la drogue etc autant de petites variations réécrites de façon fort inelligente.

Pendant les 2 premiers tiers du roman, le fantastique est périphérique et inquiétant, il prend davantage de place dans le dernier tiers. Clairement la moins bonne partie du livre. Je dirais que la partie "Holmes" est mieux réussie que la partie "Cthulhu" même si en définitive l'enquête est plus subie que maitrisée. La dernière partie tombe un peu dans la facilité, l'action et le spectaculaire plutôt que de rester dans l'horreur lovecraftienne malsaine. Qu'importe à la limite, on reste happé par le roman.

Peut on conseiller cette lecture a un non fan de Lovecraft? Probablement pas.

J'ai hâte de lire la suite mais probablement les défauts du premier tome, compensées par l'heureuse surprise de l'alchimie réussie, seront ils plus présents à l'esprit... rendez vous au second tome!
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J'ai passé un très bon moment de lecture mais ce n'est pas pour autant un coup de coeur.
J'ai adoré la plume de l'auteur, que je ne connaissais pas. Très addictive et facile à lire.
Retrouver le duo Holmes et Watson est un vrai plaisir !! Fidèles à eux-mêmes.
On voit l'envers du décor. Une autre version plus fantaisiste et surtout surréaliste de leurs aventures.
C'est intéressant et bien mené.
Ne me manque plus qu'à acheter le T2 😉
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Cette critique est valable pour l'ensemble de la trilogie ^^

Le prétexte de cette trilogie est la "découverte" par l'auteur de trois romans de la main du Dr Watson qui donne un nouvel éclairage à la carrière de détective conseil de Sherlock Holmes.

Un éclairage bien plus cthulien! ^^

Il s'agit donc de trois affaires se suivant par bond de 10 ans dans le temps et donc oui il faut les lire dans l'ordre:
- Les ombres de Shadwell
- Les monstres du Miskatonic
- Les Démons Marins du Sussex.

L'auteur respecte bien les "canons" d'écriture d'une histoire de Sherlock Holmes: je me suis retrouvé dans une version certes cthulienne mais avec la même patte que "le dernier coup d'archet" ou le "signe des quatre".

Il y a une véritable évolution des personnages avec des références à la "vérité" construite par le Dr Watson dans les romans bien connus. Ces trois affaires ne sont pas juste une tentative de faire fructifier la licence de notre poulpe préféré mais vraiment de construire une histoire.

Et, la fin est une vraie fin, très intelligente. C'est un point important car, parfois, avec la licence Cthulhu, l'envie de l'éditeur de ne pas tuer la poule aux oeufs d'or est plus forte que la cohérence ^^

Bref je conseille vivement cette trilogie.

Bon le seul point noir reste le prix: 25€/tome ça reste un sacré budget lecture.

Lien : http://chroniquesantharius.b..
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Je suis fan de l'univers de Lovecraft et de sa cosmologie, moins de Sherlock Holmes. Et c'est pour cette raison que cette lecture est pour moi divertissante, sans plus.
La plume de Lovegrove est fluide et facile à lire, les deux univers sont très habilement mêlée et la proposition de Lovegrove fonctionne très bien.
Mais j'ai définitivement un problème avec le personnage de Holmes. Déjà dans les récits originels de Doyle, je ne le supporte pas.
Là, c'était guère mieux. Entre un Sherlock Holmes portés aux nues (tout ce qu'il fait est qualifié de génial) et un Watson qui se comporte parfois comme l'idiot du village, j'ai levé les yeux au ciel pendant ma lecture.
Cependant, l'auteur réussit à instaurer une dynamique qui incite à lire la suite de la saga et comme j'ai dores et déjà acheté le tome 2, je me laisserai tenter.
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