Quelle horreur! Un crime sans nom!
Le champ d'Anton a été pillé. Il manque une pastèque.
Oh oui, nous vous entendons d'ici, chers jeunes lecteurs.
De chacun de dire qu'une pastèque ne ressemble pas plus pas moins à une autre pastèque et qu'une pastèque en moins, où serait le mal?
Mais pour Anton, il n'y a pas de bien là-dedans, c'était son champ d'amour.
On lui a ravi un morceau de coeur, c'est certain.
Chers lecteurs, ce n'est pas du jus de sueur qui s'extraira de cette belle chair toute rose, ça sera frais, sucré. Alors vous pensez bien, le voleur, du coeur d'Anton, il s'en moquera bien.
Nous suivons cette pauvre angoisse l'habiter de jour et de nuit et bien entendu, nous sourions de cette émotion décalée qui déborde de vague à l'âme.
Qu'a-t-il bien pu se passer?
Peut-être n'est ce pas un voleur; peut-être a t-elle roulé d'elle-même de ce côté-ci?
Anton va encore nous faire rire et se planter là, à chercher à savoir.
L'histoire est gagnée d'une folie douce, par le truchement de l'esthétique de
Marion Duval, à la fantaisie surréaliste.
Nous avons un pied dans le rêve et la réalité, les deux en perte de bon sens pour nous amuser.
Corinne Lovera Vitali remettra bon ordre dans la vie de son personnage, avec un nouveau sens qui finalement permettra à Anton d'aller de l'avant.
Un album étonnant.